7 nouvelles cantines pour un déj’ sur le pouce

Les meilleures Cantines A Moins De Dix Euros

© Salome Rateau

Parfaits pour attraper un casse-croûte entre midi et deux, ces nouveaux comptoirs parisiens ont tout bon. Qu’ils s’inspirent de la street food californienne / thaïe / japonaise ou bien carrément des traditions françaises d’antan, on a adoré croquer dans ces curiosités tout bonnement réjouissantes. 

 

Kiss : cantine californienne

Le quartier : Cadet.

Le mood : Matthias Gloppe, le fondateur d’Echo, revient sur le devant de la scène avec cette nouvelle adresse solaire dédiée à la street food californienne plantée dans la rue du Faubourg Poissonnière, devenue méchamment gourmande depuis quelques mois ! Dans l’aventure, il embarque le chef Peter Lemos à la tête de la culte sandwicherie Wax Paper de Los Angeles pour signer la carte de Kiss. Impossible à rater, ce spot taillé XS designé par Anna Polonsky reprend les codes esthétiques pop et coloré d’une Californie rétro, so années 90 avec une façade habillée d’un carrelage rouge cerise, un comptoir en métal jaune citron, un plafond miroir et une foule de petits objets vintages. Take away dans l’âme, Kiss a quand même posé sur le trottoir deux petites tables où l’on peut s’installer.

Ce qu’on a préféré : l’expérience se vit dès le petit-déjeuner avec le Café de Olla, une spécialité mexicaine de café filtre à la cannelle et aux épices à goûter absolument (4,50 €)à accompagner d’un Breakfast Sandwich, muffin moelleux avec œuf coulant cuit à la vapeur, cheddar et sauce crémeuse au poivre (8 €). Team sucrée ? Le gourmand Cinnamon Toast vous fera bien démarrer la journée : une tranche de brioche poêlée au beurre et au sucre à la cannelle recouverte d’un dulce de leche à la praline et de pépites de chocolat noir (7 €). À partir du déjeuner, on fonce sur l’un des sandwichs signatures : le Whatever Veggies (avocat, cheddar, mayo, 12 €), le Godmother (prosciutto, mortadelle, salade, aïoli, 14 €) ou encore le Ham & Cheese Classic au beurre au miel et une vinaigrette aux cornichons carrément démente (9 €). Parfaites options pour un déjeuner équilibré : la salade Cold Noodle (ramen, amandes, fruits de saison, poulet rôti, vinaigrette au sésame et sauce thaïe, 12 €) et les Veggie Tempura aux légumes de saison à tremper dans une sauce aïoli citron-curry (5 €). Coup de foudre enfin pour les petits cookies au cœur fondant, arrosés de sucre glace : attention addiction (4 € les 3) !

Kiss, 55 rue du Faubourg Poissonnière, Paris 9e. Ouvert du lundi au samedi de 9h à 22h.

 

Basis : le temple du kébab

Le quartier : Gare de l’Est.

Mood : et de deux pour Basis ! Après Belleville, Maxime Gaffory double la mise avec ce spot brut et minimaliste posé rue du Faubourg Saint-Denis. Imaginé par Fa Studio, Basis 2 va à l’essentiel en posant un grand comptoir en inox surmonté d’un bandeau lumineux faisant défiler des messages, des murs bétonnés, des néons de couleurs et une bande son US. Les stars du lieu sont les deux imposantes broches qui imposent leur présence et leur alléchant parfum de viande grillée qui vous chatouille l’appétit. L’une est au poulet, l’autre mélange agneau, veau et dinde, avec toujours ce goût unique et cette folle texture juteuse et fondante à l’intérieur, impeccablement grillée aux extrémités.

Ce qu’on a préféré : le Classic qui reprend la recette turque du kébab avec un pain légèrement toasté provenant de la boulangerie Ahmed fourré de salade, tomates, chou rouge et concombre frais, de la fameuse viande et arrosé d’une sauce blanche maison relevée de poivre noir et de vinaigre d’estragon (10 €). Pour l’accompagner, des frites maison à double cuisson (3 €), de coquins sticks de mozzarella (6 €) ou une salade mytho (sucrine, légumes et sauce blanche) pour absorber les calories (5 €) ! Foutu pour foutu, se rajouter le cookie du jour pour la dose de sucre (3,50 €) et se siroter une citronnade maison (3 €). Furieusement bon !

Basis, 85 rue du Faubourg Saint-Denis, Paris 10e. Ouvert tous les jours de 11h30 à 15h et de 18h30 à 23h. 

 

Jay’s Pizza : New York vibes

Le quartier : Strasbourg Saint-Denis.

Le mood : ce comptoir stylé propose un aller simple vers la Grosse Pomme en envoyant une sexy pizza comme à New York. Planté à deux pas du Grand Rex, Jay’s Pizza fait de l’œil depuis la street avec son enseigne rouge flamboyant. Entre ses murs imaginés par l’agence Hypnos et le studio Zyva, c’est la classe internationale avec un comptoir beige tout en rondeur, du béton ciré clair au sol, quelques assises en hauteur et une terrasse à fleur de bitume. Et aux manettes deux potes, Jayan Fazal-Karim et Simo Khalifa réunis par leur passion food, qui connaissent New York comme leur poche et ont eu la bonne idée d’importer à Paris la pizza comme là-bas, avec une pâte super fine et croustillante garnie des meilleurs produits italiens. Enfin !

Ce qu’on a préféré : dans ce spot qui nous fait croire sur les trottoirs de Brooklyn, on s’attrape une ou plusieurs parts de pizza qu’on boulotte à pleine main ou qu’on s’embarque dans une boîte XXL. La carte courte envoie trois saveurs au choix. En one, l’iconique Classic Cheese, avec sa sauce tomate maison confectionnée à partir de petites tomates romaines délicatement sucrées, une mozzarella fior di latte de compet’, une généreuse pluie de parmesan fraîchement râpé balancée à la sortie du four et du basilic frais (3,90 € la part). En deux, la culte Pepperoni, emblème de la culture pop américaine qu’on a vu passer 1 000 fois dans les films et séries US (4,50 €). Et enfin, celle qui vous attrape l’appétit et le cœur en une bouchée, la Rubi, inspirée de la recette des “penne alla vodka”, avec une démente sauce tomate rehaussée de crème et de vodka, mozza, parmesan et une mini vague de pesto maison qui vient apporter une petite touche d’acidité salivante (4,50 € la part). À noter : même froide, la pizza est super bonne.

Jay’s Pizza, 20 rue de Mazagran, Paris 10e. Ouvert du mardi au samedi de 12h à 15h et de 19h à 1h. 

 

Groot : passion tourtes

Le quartier : Montorgueil

Le mood : il y a la queue devant tous les jours, et pour cause ! Quand le dernier gagnant de Top Chef Hugo Riboulet et sa complice Albane Auvray de la même saison ont annoncé l’ouverture d’un comptoir à tourtes monomaniaque, l’hystérie était de mise. Tous deux passionnés de bonne cuisine – et en attendant tôt ou tard l’ouverture d’un prochain restaurant – les compères ont à cœur de délivrer chaque jour quatre recettes de tourtes franchouillardes et follement gourmandes, délicatement enrobées dans leur petit papier et déposées dans une boîte à pâtisserie du plus bel effet. Le deal ? Une centaine de tourte sortent chaque jour : venez tôt histoire d’éviter le sold out !

Ce qu’on a préféré : sur les quatre recettes proposées, les deux qui nous ont vraiment séduites sont finalement les plus traditionnelles. À savoir : la meilleure d’abord, la Classique au suprême de volaille jaune des Landes, farce cochon fermier et veau, embeurrée de choux, duxelle de champignons bruns, cèpes et trompettes (17,90 €), un petit câlin ! Top également : la Gourmande à la saucisse de bœuf fumée de la maison Le Bourdonnec, pommes de terre, compotée d’oignons au vin jaune et raclette de Savoie IGP avec son bon goût de vacances à la montagne (16,90 €). Les plus aventureux·ses tenteront la Végé au céleri confit aux agrumes, tombée de champignons bruns, cèpes et trompettes, crème d’ail fumée, pomme granny smith (16,90 €), convaincante, ou la Iodée aux grosses crevettes, farce fine piment d’espelette estragon, poireaux brûlés, fondue de poireaux, gingembre (15,90 €). Verdict ? Un peu compliqué à manger à la main, mais réconfortant dans l’assiette !

Groot La Tourte, 34 rue Saint-Sauveur, Paris 2e. Ouvert du mardi au samedi, de 12h à 15h.

© Salomé Rateau

 

Rolls : spring rolls de style

Le quartier : Gare de Lyon.

Le mood : après trois adresses qui cartonnent, les rouleaux de printemps tout frais de Rolls seront à attraper dès la fin février dans le Hall 2 de la Gare de Lyon avant de grimper dans son train (et sans embêter ses voisins de wagon avec des odeurs infernales). La star de la carte ? Le spring roll donc, garni de vermicelles de riz, de chou blanc et rouge et de mesclun, décliné dans 7 recettes healthy et addictives. En prime, on raffole de la D.A. hyper léchée qui se joue des codes de la gastronomie asiatique en laissant deviner la personnalité hautement feel good des deux fondateurs Elie et Bertrand, tous deux mordus de spécialités vietnamiennes… 

Ce qu’on a préféré : parmi les 7 recettes proposées, on a craqué pour le best seller crevettes, menthe, basilic, mangue, avocat et oignons frits, pour le végé du moment créé par la queen Clémence Gommy, ainsi que celui au poulet et sa sauce cacahuète (5,20 €, formule 2 rolls + une entrée à 12,90 €). Top également : le banh-mi lové dans un pain moelleux signé Union (décidément les boulangers les plus hype du moment !) et garni de crudités, d’oignons frits, d’une mayo secrète et d’une bonne dose de coriandre (8,40 €). En dessert, on croque dans un cookie fondant au chocolat et miso avec son petit goût salé des plus appétissants (3,50 €).

Rolls, Hall 2 de la Gare de Lyon, Paris 12e, ouverture fin février 

© Pablo Goury

 

Sekitan : comme à Tokyo

Le quartier : Quai de la Loire.

Le mood : tout contre le MK2 face au bassin de la Villette vient de pousser une cantoche jap’ à la cool, dealant une sympathique sélection de gourmandises nippones à attraper sur place avant ou après une soirée cinéma. La spécialité ? Des brochettes yakitori qui sortent de l’ordinaire, grillées minute au feu de bois, ce qui leur donne un goût de reviens-y à l’instar d’autres spécialités street food à dévorer dans un décor de yatai comme à Tokyo, sous les lampions exactement. Son autre valeur ajoutée ? Une chouette sélection d’alcools locaux dont de l’umeshu (cette liqueur de prune qu’on boit en apéritif), du yuzuchu et des sakés à boire frais ou tièdes. Psst : pour les soirées en bande, un karaoké dément se cache au sous-sol, parfait prétexte pour essayer la carte de cocktails…

Ce qu’on a préféré : parmi les quelques 16 brochettes bien grillées, on a particulièrement savouré celles aux aubergines, au saumon sauce teriyaki, au lieu noir mariné au miso, au rumsteak de boeuf et la champignon chiitake (entre 2,50 € et 5 €). De même, le poulet karaage crunchy à tremper dans son pot de mayo (6 €), les edamames bien assaisonnés (4 €) et les gyozas au fromage (6,50 €) ont su conquérir notre besoin de comfort food, quand les currys proposés en plats ont davantage divisé les troupes. Ultime curiosité assez agréable : le mochi brownie matcha et chocolat blanc, dont on a aimé l’inattendue consistance (6 €). Notre reco ? Goûter un peu de tout avec un mix & match d’entrées et d’accompagnements !

Sekitan, 14 quai de La Loire, Paris 19e. Ouvert tous les jours midi et soir.

 

Mamé : la cantine flexitarienne 

Le quartier : Boétie.

Le mood : on a voulu goûter les petits plats de cette adresse flexitarienne dont tout le monde parle et qui comptent parmi les plus commandés sur Deliveroo ! Monté par le binôme Thomas et Alice, Mamé Kitchen s’attelle à faire de la pause déj’ un réflexe responsable, proposant des recettes végétales (mais pas que !) mitonnées à partir de produits de saison, pensées pour celles et ceux qui souhaitent réduire progressivement leur consommation de viande. En plus des entrées et des pitas à garnis de bons légumes frais, la star reste sans conteste les Mamé à composer (3 recettes veggie + 1 protéine + 1 sauce & 1 topping) ou déjà prêts. 

Ce qu’on a préféré : en entrée, le velouté de carotte et pointe de miel (4,50 €) et l'œuf mayo oignons frits (3,90 €) se sont avérés gourmands à souhait. On enchaîne avec le Mamé à garnir par exemple de brocolis sauce teriyaki, de pois chiches et boulgour au sumac, de potatoes rôties à l’estragon, de riz étuvé au curcuma, de halloumi grillé, de boulettes de bœuf ou encore du poulet effiloché délicieusement fondant, à saupoudrer d’herbes fraîches ou encore d’oignons frits pour le kif crunchy. Et parce qu’on pensera un peu plus tard à son bikini body, on goûte d’office en dessert la pita à la pâte à tartiner et au riz soufflé, une petite bombe hyper croustillante qui dégouline de partout (3,90 €).

Mamé Kitchen, 8 rue de Boétie, Paris 8e. Ouvert du lundi au vendredi midi et soir.

© Simon Detra

 

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