14 restaurants étoilés à tester à Paris

Les restaurants Etoiles du guide Michelin en 2023

En quête de modernité, le bibendum Michelin a récompensé d’un macaron une série de tables d’auteur cool et pas ampoulées. Petite short-list des restaurants étoilés qui ont conquis le cœur de la rédac, à tester de toute urgence. 

Omar Dhiab

restaurant étoilé Omar Dhiab

Le chef. Retenez bien son nom ! Habitué aux grands restaurants (Lasserre, L’Abeille, Pavillon Ledoyen), l’ancien chef de Loiseau Rive Gauche Omar Dhiab vient d’obtenir sa première étoile pour sa table éponyme du côté de la Place des Victoires. Sa signature ? Une cuisine franchement dans l’air du temps qui laisse s’exprimer les souvenirs de son enfance passée avec un papa égyptien et cuisinier. Le tout dans une atmosphère Art déco pensée par le studio d’archi’ Hauvette et Madani

À tester. Au déjeuner, on opte d’office pour le menu en trois services (58 € comprenant d’addictifs amuse-bouches et mignardises) : daurade royale marinée condiment livèche ; lotte, navets et réduction d’agrumes aux épices ; huître tiède, chou-fleur et condiment brioche toastée, “croq ris de veau” et grenobloise... Ultime joie des gourmand.e.s : le fou dessert à la pistache et pamplemousse ou la poire rôtie, oseille et sablé. À noter : l’excellente carte des vins valorisant les petites exploitations, à l’image du mémorable Pouilly-sur-Loire du domaine Caroline Bain (bouteille 80 €).

Omar Dhiab, 23 rue Hérold, Paris 1er. 01 42 33 52 47. Ouvert du mardi au samedi de 12h30 à 13h30 et de 19h30 à 21h.

© Virginie Garnier

L’Astrance

Restaurant étoilé L’Astrance

Les chefs. Pascal Barbot et Christophe Rohat, deux grands compagnons de cuisine unis depuis plus de 20 ans autour d’Astrance, leur micro table gastronomique sans carte avec un menu à l’aveugle guidé par les origines auvergnates de l’un et les instincts créatifs des deux réunis… pour la vie ! Leur première adresse s’efface au profit d’une nouvelle, deux fois plus grande et déjà auréolée d’une étoile Michelin, gardant cette proximité avec les producteurs qui leur inspirent des recettes toujours plus raffinées.

À tester. Dans un nouveau décor doux et lumineux, tout de beige et de gris vêtu, Astrance se révèle dans la délicatesse de ses plats, que l’on peut désormais choisir. Ravioles végétales, riz au coulis d’oursin, tourte de colvert, semoule de maïs à la truffe ou filets de rouget sont de la partie. Menu déjeuner 125 €, le soir 285 €.

Astrance, 32 rue de Longchamp, Paris 16e. Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 14h et de 19h30 à 21h30.

© Anne-Emmanuelle Thion

Et toujours...

Frenchie

restaurant étoilé Frenchie

Le chef. Révélé il y a 11 ans par le Fooding, Grégory Marchand, petit protégé de Jamie Oliver, était la star montante de sa génération. Parallèlement à son fast-good et son bar à vin, le roi de la rue du Nil a su imposer Frenchie comme la table gastronomique 2.0 incontournable.

À tester. Son menu change tous les jours. Des petits plats à la française toujours secoués d'inspirations internationales aux assaisonnements dingos.

Frenchie,5 rue du Nil, Paris 2e. 01 40 39 96 19. Ouvert du lundi au dimanche de 18h30 à 22h30. 140 € le dîner en 5 temps avec carte blanche laissée au chef.
©Géraldine Martens

Baieta

restaurant étoilé Baieta

La cheffe. En 2016, Julia Sedefdjian faisait le buzz au Michelin en s’affichant comme la plus jeune cheffe étoilée en France à seulement 20 ans. Quelques mois plus tard, l’étoile montante de la gastronomie française s’est fait la malle avec ses deux compères des Fables de la Fontaine pour ouvrir leur propre resto : Baieta, qui signifie bisous en niçois. Pari gagné !

À tester. Ses plats niçois signatures dans une version hyper sophistiquée et sexy (mais toujours trop bonne !) : sa fameuse bouillabaisse (“la bouillabaieta 2.0”), les canettes des Dombes rôties et les succulents suprêmes d’agrumes et sorbet bergamote. On raffole des menus en 3 (55 € ), 4 ( 90 €) ou 7 (115 €) temps.

Baieta, 5 rue de Pontoise, Paris 5e.  01 42 02 59 19. Ouvert du mardi au samedi midi et soir.

© The Travel Buds

Tomy & Co

Restaurant étoilé Tomy & Co

Le chef. À même pas 40 ans, Tomy Gousset a tout d’un (très) grand. Biberonné chez Taillevent et au Meurice avant de lancer la table Pirouette, il cuisine aussi cool que bon et fait tourner la tête de la rue Surcouf depuis 4 ans avec sa table d’auteur (et franchement swag pour le 7e) : Tomy and Co.

À tester. Obligatoire : son Croque-monsieur à la truffe noire & jus de volaille ( 38 €). Autre must-eat : son tout nouveau pithiviers veau / volaille / foie gras et condiments topinambour. Menu : entrée, plat, dessert (midi et soir, 68 €). C’est dit !

Tomy & Co, 22 rue Surcouf, Paris 7e. 01 45 51 46 93. Ouvert du lundi au vendredi midi et soir.

© Guillaume Lechat

Virtus

Restaurant étoilé Virtue

Les chefs. Virtus nous régale avec leur nouveau duo épatant composé de Frédéric Lorimier ( de chez Arnaud Donckele à Saint-Tropez) aux fourneaux et de Camille Gouyer ( Vague d’or - Le Cheval Blanc Saint-Tropez) en salle. Un couple fort qui fait sensation jusqu’au bout de l’assiette, pour une carte qui sent bon la mer et les agrumes, en bref, le sud !

À tester. Impossible de passer à côté du pigeonneau au barbecue et cuisse confite, pomme de terre fondante à l’oignon et au persil, des divines saint-jacques braisées et kumquat confit, ni du fruit de la passion givré à la crème glacée de courge et de vanille.

On y court au déjeuner : pour des menus en 3 (49 €) ou 4 (69 €) temps et au dîner pour profiter encore plus longuement. La belle vie !

Virtus, 29 rue de Cotte, Paris 12e. 09 80 68 08 08. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir.

 

L'Ours

Restaurant étoilé L'Ours

Le chef. Après Qui plume la lune dans le 11e (étoilé depuis 2014), Jacky Ribault a décroché le précieux macaron pour son restaurant, L’Ours, ouvert à Vincennes. Ce Breton d’origine, passé par Gstaad et Tokyo, a créé from scratch un lieu démentiel aux allures de forêt enchantée. Un projet complètement fou pour une expérience absolument unique.

À tester. Pas de carte au sens classique, Jacky Ribault excelle dans l’art du freestyle. Le fil rouge ? Une cuisine d’une délicatesse inouïe mâtinée d’influences nippones. Exemple : le thon rouge de l’Ours, le délicat dashi d’été, le lieu jaune à la sabayon miso et le virevoltant souffleté mangue-passion. Le bon plan ? La formule déjeuner à 65 €.

L’Ours,10 rue de l'Église, 94300 Vincennes. 01 46 81 50 34. Ouvert du mardi au samedi midi et soir.

© Julie Limont

La Scène

Restaurant étoilé La Scène

Le chef. Starisée sous les projecteurs cathodiques de M6, Stéphanie Le Quellec s’est offert une réputation plus statutaire en prenant les rênes de la salle à manger du Prince de Galles, la Scène, récompensé de deux macarons. Nouvel envol et deux nouvelles étoiles cette année pour la cheffe qui a délocalisé sa table en conservant le même nom pour un business “à elle” et un splendide décor Toro et Liautard avenue Matignon.

À tester. Le risotto crémeux aux truffes noires et la selle d’agneau. Damned ! Autre solution: squatter le bar, pensé comme un bar de palace pour un cocktail et des tapas gastronomiques.

La Scène, 32 avenue Matignon, Paris 8e. 01 42 65 05 61. Ouvert du lundi au vendredi le midi et le soir.

© Stephane Riss

 

Anne

Restaurant étoilé Anne

Le chef. C’est en voisin place des Vosges que le chef 3 étoiles le plus cool de sa génération, alias Mathieu Pacaud (L’Ambroisie) coache les cuisines de l’hôtel secret Le Pavillon de la Reine, avec une préparation du chef Stéphane Bernard. Le sex-appeal de cette table tout sauf ampoulée ? 20 places lovées dans un  petit salon-bibliothèque ou carrément installées dans le jardin aux beaux jours…

À tester. Son riz de veau, un de ses plats signatures ainsi que son soufflé au chocolat. Autre curiosité : le formidable menu carte blanche, improvisé  en 4 services ( 150 €).

Anne, 28 place des Vosges, Paris 3e. 01 40 29 19 19. Ouvert du lundi au vendredi pour midi et soir. Ouvert du mercredi au samedi le midi et le soir ainsi que le dimanche midi.

© Philippe Vaures Santa Maria.

 

Le Sergent Recruteur

Restaurant étoilé Le Sergent Recruteur

Le chef. C’était un pari osé que de reprendre Le Sergent Recruteur après le scandale Cédric Naudon de “La Jeune Rue”. Le défi est largement relevé par le brillantissime Alain Pégouret (team Robuchon et Christian Constant) qui redore avec brio le blase de cette adresse bistronomique magique et so charming de l’île Saint-Louis. On a envie de dire vive le talent et morts aux cons.

À tester. Obligatoirement la polenta de truffe, parmesan et jaune d'œuf coulant, un Haddock nacré à la vapeur de criste marine, sans oublier la caille dorée au beurre de poivre et un jus lié au fois gras.

Le Sergent Recruteur, 41 Rue Saint-Louis en l’Île, Paris 4e. 01 43 54 75 42. Ouvert le mardi soir et du mercredi au samedi le midi et le soir.

 

Le Pavyllon

Restaurant étoilé Le Pavyllon

Le chef. On ne présente plus Yannick Alléno, figure tutélaire de la gastronomie française, devenu le grand manitou du Pavillon Ledoyen. Il a ouvert attenant à son restaurant 3 étoiles le Pavyllon, une table bistronomique sous forme de bar, mise en scène par Chahan Minassian. Un show culinaire à prix accessible pour tester la cuisine du prodige.

À tester. La côte de cochon panée à la Kiev et le rouget barbet contisé au chorizo font déjà figure de must-eat. Pour un date, on partage The “cordon bleu” pour deux à un prix tout doux ( 48 € ). Le menu déjeuner à 78 € est également épatant.

Le Pavyllon , 8 Avenue Dutuit, Paris 8e. 01 53 05 10 00. Ouvert du lundi au dimanche le midi et le soir.

© Nicolas Lobbaëstel et Veronese

L’Abysse

Restaurant étoilé L’Abysse

Le chef. Yasunari Okazaki, un extraordinaire maître sushis expatrié en France par Yannick Alléno pour ouvrir le bar à sushis le plus pointu de Paris. La table nippone se trouve, tiens donc, elle aussi au cœur du Pavillon Ledoyen et fait de cette adresse l’épicentre de la gastronomie parisienne. 2 étoiles

À tester. Le fantastique menu déjeuner (98 €) attablé au comptoir. Clou du spectacle : un chirashi de poisson nobles à accompagner de fantastiques sakés.

L’Abysse, 8 Avenue Dutuit, Paris 8e. 01 53 05 10 00. Ouvert du lundi au vendredi au déjeuner et au dîner.

Kei

Restaurant étoilé Kei

Le chef. Fils d’un cuistot traditionnel japonais, Kei Kobayashi, qui a fait ses classes chez Alain Ducasse, est le premier chef nippon à obtenir trois macarons Michelin. Sa signature ? Un minimalisme, une poésie et une créativité qui subliment à merveille la cuisine française de tradition. Bonne nouvelle, sa table aux Halles arbore l’excellence sans les chichis ampoulés de nombreux 3 étoiles.

À tester. Ses fameux légumes croquants du jardin qui accompagnent son saumon d’Ecosse fumé. La relève Passard est assurée. Autre merveille : le granité au shiso rouge.

Kei, 5 rue Coq Héron, Paris 1er. 01 42 33 14 74 . Ouvert du mardi au samedi le midi et le soir. Menu déjeuner 58 €, menu dégustation 198 €.

Aspic

restaurant étoilé Aspic

Le chef. Après des années en finance, Quentin Giroux plaque tout pour la cuisine. C’est, entre autres, au Ministère des Affaires étrangères et à l'Epi Dupin que le jeune chef se fait la main avant d’ouvrir Aspic : un gastro’ ultra cosy et bon enfant à la déco rétro, où les cuistots servent eux-même les plats. Chic. Une première étoile Michelin amplement méritée !

À tester. On fond pour les langoustines bretonnes, purée de betteraves au chocolat noir et on salive devant la mousse au pont l’êvèque, chutney d’oignons, croutons, pomme et citron jaune. La carte se compose d’un menu dégustation unique en 7 temps (109 €). Joie.

Aspic, 24 Rue de la Tour d'Auvergne, Paris 9e. 09 82 49 30 98. Ouvert du lundi au vendredi de 19h30 à 23h.

 

Découvrez aussi la terrasse étoilée du jardin du Palais-Royal et la nouvelle carte de Prunier signée Yannick Alléno

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