Bouillon Pigalle, le resto branché à tester avant tout le monde

Nouveau bistrot par les frères Moussié

Vous les connaissez déjà. Jeanette, Brasserie Barbès, Hôtel Providence, Le Mansart. C’est eux. La famille Moussié frappe une nouvelle fois très fort avec une toute nouvelle adresse qui ouvrira ses portes ce lundi en direct de la place Pigalle : Bouillon Pigalle.

On vous prévient, il risque d’y avoir beaucoup de queue. Pas de résa. C’est le principe. Croyez-y ou non, toujours avide de culture “titi-parigote”, les frères ont eu la géniale idée de ressusciter le concept du bouillon parisien

Petite piqûre de rappel. Kesako le bouillon ? Très en vogue pendant la Belle Époque, ces restaurants très populaires (à l’instar de Chartier) permettaient aux bouchers d’écouler leurs pièces de viandes moins nobles avec des plats en sauces et des os à moelle, qui faisaient la joie des forts des Halles comme des oiseaux de nuits (Colette, Cocteau, Proust ou Apollinaire en étaient fous…)

Dans une version très contemporaine, Bouillon Pigalle, très attendu des bobos gourmands parisiens, continue de pratiquer la même politique de prix ultra riquiquis et les plats canaille de rigueur, ainsi que des produits au sourcing de folie.

Avec 300 couverts, des banquettes rouges interminables, des salles grandioses hyper végétalisées, le va-et-vient des serveurs et un joyeux brouhaha : il règne une atmosphère hallucinante.

Dans les assiettes : oeufs mayo bio (1,90 €), céleri rémoulade (3,40 €), gougère au comté (1,80 €), soupe de pain au fromage (3,20 €), saucisse purée (11 €), bifteck frites (10,50 €), tête de veau sauce gribiche (11 €), chou chantilly (2,90 €), Paris-Brest (3,50 €), riz au lait (2,80 €). Les boissons se font à la verse (traduction : au verre 2,90€, 8,80 € le quart de blanc ou un jéroboam de rouge à 35 €). Chaque table a son chef de rang et l’addition se règle auprès de la caissière...

On adore : l’immense terrasse chauffée de 100 couverts avec vue sur Pigalle. Le rêve.

Ouvert tous les jours non-stop de midi à minuit.

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© Benoît Linero

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