Qasti, le bistronomique libanais d’Alan Geaam fait vibrer le Marais

Décoration de la salle du restaurant Qasti libanais à Paris

C’est la pépite à découvrir avant que le restaurant n’affiche complet ! Véritable iconoclaste dans le monde de la gastronomie, le chef autodidacte Alan Geaam n’est jamais là où on l’attend. En l'occurrence, chez Qasti, dans son nouvel adorable bistrot ultra clair à Arts et Métiers, en lieu et place de l’ex MG Road, face à son premier Bistrot Nicolas Flamel.

Après avoir décroché un macaron Michelin il y a deux ans, Alan a choisi le 3e arrondissement pour faire rayonner une vision ultra-personnelle et contemporaine de la cuisine libanaise.

Une bistronomie méditerranéenne

À l’instar de Liza, le chef étoilé décline une cuisine hyper créative et surtout loin des clichés. On partage et on goûte à tout, d’abord avec les yeux et ensuite avec les doigts… Ses mezzés d’auteur ne ressemblent à aucun autre, et sont tous présentés comme résolument anti-gaspi et de saison.

Mézzés avec caviar de topinambour, poulpe à la grenade, samoussas de viande, houmous/noisette d’agneau, falafel d’anguille fumée

On partage des chaussons fêta/menthe et le caviar de topinambour, un poulpe à la grenade, des samoussas de viande, houmous/noisette d’agneau, ou falafel d’anguille fumée… Selon les humeurs : marines, veggie ou carnivores (formule mezzé + plat du jour 21 €).

À déguster en solo ou en dînette avec ses voisins : des plats sexy et hyper contemporains, comme l’incroyable shawarma végétal (fleur de céleri, sauce blanche, pickles et légumes grillés) ou le saladieh tradi, un incroyable cabillaud sauce tajine servi avec un riz pilaf.

 

Des desserts de chefs

Un mézzés à la viande

Ultra ludique, les petites douceurs sucrées jouent la fantaisie, le tout orchestré par Julien Noray (ex-finaliste de Top Chef et pâtissier du gastro dans le 16e). Ça donne une boîte à secret, où se nichent deux petits pots de flan au lait végan à la crème d’oranger avec une rose confite, ou les addictifs baklawas servis tout chauds. Ultime tuerie : la glace à la fleur d’oranger sur des cheveux d’anges et un concassé de pistaches.

Un brunch digne des déjeuners du dimanche à Beyrouth

Un cabillaud sauce tajine servi avec un riz pilaf

Vous aimez les tables entières de mezzés comme dans les maisons huppées de Beyrouth, où quand y’en a plus… y’en a encore ? Chaque dimanche, le chef a imaginé une formule pour soigner Sunday blues.

Décontraction et générosité obligent, le comptoir de la cuisine devient un buffet de focaccias, viennoiseries et pains libanais, mezzés à gogo et desserts. À table : on sert l’un des 3 plats du dimanche qui réconfortent chagrins et gueules de bois comme l’omelette Ojji aux herbes, sauce yaourt ou cocotte œuf sawarma et salade (39 € le brunch). Miam.

Bravo au parti pris déco d’exposer une ravissante vasque à l’entrée du resto qui incite le tout un chacun à s’adonner au rituel du lavage de mains devant tout le monde. Malin !

Formule mezzé + plat + dessert : 42 €

Ouvert tous les jours


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