La Baignoire : une irrésistible adresse romantique

Le restaurant La Baignoire par la cheffe Cécile Levy

Nichée dans une rue paisible du 2e arrondissement, face à l’église Notre-Dame de Bonne Nouvelle et à deux pas des Grands Boulevards, La Baignoire est l’adresse idéale pour une parenthèse à deux. Premier restaurant de la cheffe Cécile Lévy, remarquée chez Tekés, cette adorable table mêle charme et raffinement autour d’une cuisine qui va droit au cœur.

 

Plongez dans le monde feutré de La Baignoire

Dans la vitrine, une baignoire remplie de bougies, ici un téléphone rétro à touche, au sol des tommettes vieillies. Dans cette petite salle intime et tamisée, une poignée de tables nappées, de la vaisselle en porcelaine vintage, des fleurs fraîches, des chandelles et une musique douce : cette mignonne adresse installe le soir une ambiance apaisée, sage et ultra-romantique qui donne envie de se chuchoter des mots tendres… Si la destination est parfaite pour des dîners en amoureux, La Baignoire cache, dans son sous-sol aux pierres apparentes, une grande table idéale pour les dîners et célébrations avec sa team d’amis.

 

Inspiration fusion

Cécile Levy avait déjà enchanté nos palais chez Tekés autour d’une cuisine moyen-orientale végétarienne vive et joyeuse. Avant de mener la brigade de cette table à succès, petite sœur de l’étoilé Shabour, cette Marseillaise a fait ses classes pendant 17 ans en Israël, notamment au Norman à Tel Aviv. À La Baignoire, son premier restaurant en solo, elle nous offre un voyage gastronomique pleinement fusion mixant influences méditerranéennes, japonaises et françaises, révélant son talent dans chaque plat d’une touche d’inattendu qui marque les esprits.

 

Une ode à la délicatesse

le menu/carte de La Baignoire

Le menu arrive, écrit à l’encre dans un petit carnet : tellement poétique. Chaque plat est annoncé par l’ingrédient principal qui le compose. Ce soir-là, tout commence par la Figue en mode carpaccio, relevée de fines brisures de tomme de brebis fumée, d’éclats d’amandes grillées, de poivre de Timut et d’huile d’olive : tout en équilibre dans les saveurs (19 €). Le Poireau, plus que parfait, s’encanaille dans la gourmandise d’un miso blanc, d’une crème crue et de sauge (16 €). La suite termine d’emporter la conviction avec un sublime faux-filet arrosé de curry japonais, de crème de maïs, d’un jus au vin rouge et accompagné de baby carottes : remarquable (34 €) ! Côté mer, la lotte juste snackée est recouverte d’une sauce aux tomates d’automne, d’un beurre au wasabi et d’un trait d’huile de sésame grillé : une petite merveille (17 €). L’appétit est comblé mais on ne résiste pas au dessert Citron qui revisite la tarte au citron dans une version totalement déstructurée et épurée, posant des petits billes tour à tour meringuées et citronnées (12 €).

Mention spéciale pour le moelleux pain hallah maison qui a servi à terminer tous les plats avec une gourmandise assumée !

Ouvert du mardi au vendredi de 12h 14h et de 19h à 00h et lundi et samedi de 19h à 00h. Reservation sur labaignoirerestaurant

 

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