Les nouvelles séries à voir en mars

Les meilleures séries à regarder en février

La deuxième saison de l’anthologie Feud, une série dystopique made in France, la nouvelle production de Canal+ avec Ana Girardot et Benjamin Biolay et une grosse dose d’action avec Marina Foïs : quelles sont les meilleures séries de mars ? Notre short list.

 

La peste

Pour qui ? Les fans de Frédéric Pierrot qui l’ont adoré dans En thérapie.

Le pitch. En 2030 dans une grande ville du Sud qu’on imagine comme Marseille ou Nice, la canicule et la grève des éboueurs favorisent la prolifération des rats et d’un virus rapidement identifié comme la peste, éliminant ses premières victimes. Oui mais voilà, la ville s'apprête à entamer sa saison estivale et l’abominable maire décide de détourner le regard, conforté par une escorte de communicants et de sbires qui préfèrent placer leurs efforts dans une désinformation crasse et une surveillance acharnée de la population. Tandis qu’une milice clandestine applique sa propre loi en tabassant (et plus si affinités) les opposants de ce régime autoritaire, le docteur Bernard Rieux s'entoure d’un journaliste, de chercheurs et d’une voisine prof de piano pour soigner les malades et alerter l’opinion publique…

Pourquoi vous allez l’aimer ? Roman culte d’Albert Camus, La Peste se voit offrir sa première adaptation en série par les tauliers du petit écran Gilles Taurand et Georges-Marc Benamou… et il fallait au moins quatre épisodes à gros budget pour en extraire toute la force du propos. D’un Oran post-nazisme, l'intrigue déménage sur la Côte d’Azur dans une ère post-Covid absolument terrifiante où s’opposent les méchants au pouvoir et quelques bons samaritains. Pour faire passer la pilule de cette intrigue manichéenne : des scènes ultra-rythmées, une écriture poussée des personnages secondaires (notre chouchou : le profiteur de guerre qui se réinvente croquemort pour s’en mettre plein les poches) et bien sûr un casting 5 étoiles. Frédéric Pierrot s’avère ébouriffant de naturel dans le rôle du docteur au bon cœur marié à la douce Pascale Arbillot dont le personnage s’exile rapidement à Rome, quand Hugo Becker campe le journaliste rebelle en quête de vérité, amoureux de sa girfriend scientifique jouée par Sofia Essaïdi. Flippante de réalisme, la série offre à voir le pire et le meilleur de l’âme humaine dans une société au bord du cataclysme : à déconseiller d’office aux hypocondriaques !

Disponible sur France.tv et diffusée sur France 2 à partir du 4 mars.

© Jean-Philippe BALTEL / FTV / SIECLE PRODUCTIONS 

 

Feud : les trahisons de Truman Capote

Pour qui ? Les commères qui adorent écouter les petits potins.

Le pitch. New York, 1975. Après avoir connu la gloire et la célébrité, Truman Capote (Tom Hollander) sombre dans l’alcool et la drogue, croule sous les dettes, subit les gestes violents de son amant et n’a aucune inspiration pour écrire son prochain roman. Dos au mur, l’écrivain de Petit déjeuner chez Tiffany décide de dévoiler les secrets et détails croustillants de la vie de ses meilleures amies, et grandes mondaines de l’époque, à la presse. Liaisons, meurtres, faillite, mensonges : tout y passe. Mais ce sont aussi les secrets de Capote qui sont dévoilés, notamment ses rencontres charnelles au YMCA, ses addictions ou encore sa relation conflictuelle avec sa mère.

Il aura fallu 7 ans à Ryan Murphy pour dévoiler la deuxième saison de Feud. Après une première saison plus que réussie sur la querelle entre Bette Midler et Joan Davis, le papa de Glee s’attache à raconter la descente aux enfers de Truman Capote après avoir trahi celles qu’il surnommait affectueusement ses “cygnes”. Qu'est-ce qui pousse un homme à trahir ses meilleures amies ? Pourquoi ces femmes se sont-elles confiées ouvertement à cet homme ? C'est ce que cherche à faire comprendre Feud : les trahisons de Truman Capote. Scandales à l’horizon !

Pourquoi vous allez l’aimer ? Avec Gus van Sant (Will Hunting) à la réalisation (rien que ça !), Feud brosse le portrait de la haute société New Yorkaise au cœur de l’Upper East Side des années 60 et 70, sa décadence, ses scandales et ses coups bas. Même si la série peine à bien mettre en avant les “cygnes”, qui sont relégués au second plan, on reste pour la pléiade d’actrices talentueuses qui composent le casting - Naomi Watts, Diane Lane, Chloë Sevigny, Demi Moore, Calista Flockhart ou encore Molly Ringwald - et surtout pour le jeu de Tom Hollander (Pirates des Caraïbes) qui excelle en Truman Capote. L’acteur britannique s’est préparé pendant sept mois pour imiter à la perfection la voix criarde de l’écrivain. Pépite !

Diffusé sur Canal+ et disponible sur MyCanal à partir du 6 mars.

© 2023, FX. All rights reserved 

 

Furies

Pour qui ? Les aficionados de John Wick en mal d’adrénaline.

Le pitch. La vie de Lyna (Lina El Arabi) change du jour au lendemain quand son père est assassiné devant ses yeux. Finie la vie étudiante à roucouler avec son petit-ami policier, Elie (Jérémy Nadeau) : la jeune femme va tout faire pour découvrir l’assassin de son père. Tout de suite, ses soupçons la font viser la Furie (Marina Foïs), une redoutable tueuse à gages. Bien malgré elle, la jeune femme s’embarque dans le monde caché de la pègre parisienne. Imaginez un Paris contrôlé par six familles de gangsters, braqueurs, proxénètes et barons de la drogue se partageant le pouvoir et l’argent. Cherchant à maîtriser la violence qui agite tout ce petit monde, la Furie intervient lorsqu’un crime est commis parmi ces criminels. Quand Lyna rejoint son équipe, elle la prend sous son aile. Mais qu’elle en est la raison ? Que cache la Furie ? Lyna va en découvrir plus sur son passé qu’elle ne l’aurait imaginé. Attention : personne n’est à l’abri du danger…

Pourquoi vous allez l’aimer ? On ose le dire, Furie rivalise avec les meilleures séries d’action américaines ! Bastons, filatures, fusillades et cliffhangers, tout y est pour passer un très bon moment. Furie assume tous ses excès : ne venez pas chercher du réalisme dans cette histoire. C’est un pur divertissement dont on se délecte avec, en plus, des personnages de femmes badass à l’instar de Marina Foïs (Polisse) est tout simplement géniale dans le rôle d’une shérif moderne et sans morale. Un gros plaisir coupable.

Disponible sur Netflix.

© Emmanuel Guimier/Netflix - © 2023 Netflix, Inc.

 

Supersex

Pour qui ? Celles et ceux qui s’intéressent aux destins… hors du commun ! 

Le pitch. Rocco Siffredi est une légende du sexe. Gâtée par la nature, l’icône du porno affiche publiquement depuis les années 80 une réputation sulfureuse, faisant même figure de précurseur du gonzo, le porno hardcore devenu aujourd’hui un style dominant le genre. Mais que sait-on vraiment de cet authentique accro au sexe ? À grands renforts de flashbacks, la série retrace le parcours initiatique de l’étalon le plus médiatique au monde, de son enfance précaire dans les Abruzzes entourée d’une flopée de frères jusqu’à son arrivée à Paris dans les années 1980 et ses débuts dans l’industrie. Fasciné par son voyou de frangin, destiné à une carrière de prêtre par sa mère ( ! ) mais obsédé par le sexe depuis l’enfance et devenu tout bonnement insatiable : la vie de Rocco se résume-t-elle vraiment à un enchaînement de parties de jambes en l’air ? 

Pourquoi vous allez l’aimer ? Si tant est que vous aimiez…  Il est vrai que le timing est bancal. Lancer le biopic d’un pur macho man en pleine vague #metoo, il fallait oser. Et c’est pourtant la scénariste féministe Francesca Manieri qui s’y est collée, avec plus ou moins de succès. Côté pile, on apprécie forcément la performance bestiale et follement incarnée d’Alessandro Borghi dans le rôle principal, à l’instar de la touchante Jasmine Trinca dans le rôle fictif mais plutôt intéressant de la belle-sœur de Rocco. Surprise : l’ex-Miss France Linda Hardy enfile les bottes d’une maîtresse domina plus vraie que nature dans le club libertin préféré du jeune éphèbe. Côté face, étonnamment, on s’ennuie un peu. Loin du trash attendu, les scènes de fesses manquent clairement de piquant, quand le fil rouge dédommage maladroitement le phallocentrisme de cet homme visiblement guidé par l’envie de dominer le monde par son pénis. Restent à sauver le jeu des acteurs, quelques dialogues savoureux et de jolies scènes d’ouverture dans l’Italie de son enfance. 

Disponible sur Netflix

©  Lucia Iuorio

 

La fièvre

Pour qui ? Celles et ceux qui veulent regarder une série qui retourne leur cerveau.

Le pitch. À chaque fin de saison, les stars du foot français se réunissent au Trophée du Foot pour une dernière célébration. Mais la soirée prend une tournure inattendue quand Fodé Thiam (Alassane Diong), la star du Racing Paris et de l’Équipe de France, frappe son entraîneur et l’insulte de “sale toubab” (blanc en wolof). Une tempête médiatique se déclenche et toutes les sphères de la société française s'embrasent : du club de football, de l’acharnement des médias, des réactions excessives de polémistes, de l’implication d’activistes jusqu'à inquiéter le gouvernement. Pour sortir de cette crise, le Racing va faire appel à une agence de communication.

Comment déduire les possibles répercussions d’un événement ? C’est ce qu’essaie de faire Kairos Conseil, une agence de communication spécialisée dans la gestion de crise. C’est la spin doctor de talent Sam Berger (Nina Meurisse) qui est mise sur le dossier. Même si elle excelle dans son domaine, elle devient vite obsédée par l’affaire à cause de son hypersensibilité et sa dépression. Rien ne s’arrange quand la polémiste Marie Kinsky (Ana Girardot) instrumentalise l’événement. La rivalité qui naît entre les deux femmes cache en réalité un lourd passé…

Pourquoi vous allez l’aimer ? À la fois passionnante et stressante, La fièvre plonge les spectateurs au cœur d’une entreprise de gestion de crises, dont les employés doivent en quelque sorte prédire l’avenir au risque de se tromper complètement. Mais la série montre surtout la fragilité et les troubles de notre société : un rien peut déclencher un embrasement et mener à une guerre identitaire qui mobilise tout un pays. Au casting de cette série qui fait beaucoup réfléchir : Nina Meurisse (Tout va bien), Ana Girardot (La flamme), Benjamin Biolay (Chambre 212), Alassane Diong (Les tirailleurs) ou encore Xavier Robic (Cœurs noirs). Ça vaut le détour !

Diffusé sur Canal+ et disponible sur MyCanal à partir du 18 mars.

© Thibault Grabherr/QUAD+TEN/CANAL+

© Rémy Grandroques/QUAD+TEN/CANAL+

Et toujours...

 

Masters of the air

Séries Master of the Air

Pour qui ? Les féru·e·s d’histoire et de récits héroïques.

Le pitch. En pleine Seconde Guerre mondiale, les hommes du 100e groupe de bombardements de la huitième armée de l'air américaine sont chargés de bombarder les réserves d’armes nazies. Les majors Gale Cleven (Austin Butler) et John Egan (Callum Turner) portent à bout de bras leurs hommes lors de ces missions dont ils ont très peu de chance de revenir, particulièrement dangereuses mais essentielles pour l’effort de guerre, 

Après Frères d'armes et L'enfer du Pacifique, Masters of the air conclut ce triptyque de séries sur la Seconde Guerre mondiale. John Orloff, qui s’est occupé de l’adaptation du livre éponyme de Donald L. Miller, mise sur la véracité des histoires de ces soldats du 100th Bomb Group, surnommé le “Bloody Hundredth” (100e sanglant). Il s’attache à raconter l’enfer subi par ceux qui ont survécu, été abattus, capturés ou torturés, sans oublier de mettre en avant d’autres figures majeures de cette guerre : les résistants français et belges, les réfugiés politiques venus d’Europe de l’Est, les “Tuskegee Airmen” (groupe d’aviateurs afro-américains) ou les services de renseignements britanniques.

Pourquoi vous allez l’aimer ? Quand Steven Spielberg ET Tom Hanks produisent une série, c’est forcément un gage de qualité. Ça donne des plans spectaculaires et des séquences dans les airs à couper le souffle, du romanesque, de belles histoires d’amitié, un sens patriotique assumé et des récits héroïques qui rendent hommage à ces hommes qui ont été décimés pendant la guerre. La cerise sur le gâteau ? Un casting d’exception avec la next gen d’acteurs américains et britanniques : Austin Butler (Elvis), Barry Keoghan (Saltburn), Callum Turner (Les animaux fantastiques), Anthony Boyle (Tolkien) ou encore Ncuti Gatwa (Sex Education). Un grand spectacle !

Disponible sur Apple TV+ depuis le 26 janvier. Un épisode diffusé tous les vendredis.

© Apple TV+

 

The Dreamer : Becoming Karen Blixen

Série Becoming Karen Blixen sur OCS

Pour qui ? Les nostalgiques de Meryl Streep et Robert Redford dans Out of Africa.

Le pitch. Danemark, 1931. La femme de lettres Karen Blixen revient dans sa ville natale de Rungstedlund après avoir passé 17 ans au Kenya dans sa plantation de café. À 40 ans passés, l’aventurière a tout perdu : l’amour de sa vie, sa ferme, son travail, son argent et sa santé. Sa situation l’oblige à retourner vivre chez sa mère, qui tente par tous les moyens de lui faire retrouver sa joie de vivre. Comment ? Par l’écriture.

The dreamer : Becoming Karen Blixen raconte l’après Kenya, c’est-à-dire là où le film culte de Sydney Pollack, Out of Africa, s’arrête. La série de six épisodes s’attache à raconter l’enfer psychologique qu’a dû traverser l’écrivaine, suicidaire, après avoir été arrachée de son pays d’adoption alors que le fantôme de Denys ne la quitte pas et que sa famille la considère comme folle. Mais son caractère bien trempé et son désir de voir son talent reconnu vont lui permettre de reprendre pied tout en plongeant les spectateurs dans les récits fictifs moins connus de cette femme au destin hors du commun.

Pourquoi vous allez l’aimer ? L’ombre de Meryl Streep aurait pu planer au-dessus The Dreamer, mais c’est loin d’être le cas grâce à la magnifique interprétation de Connie Nielsen (Gladiator, Borgen) qui nous fait découvrir une toute autre facette de la baronne : une Karen Blixen brisée. Basée sur ses correspondances, on est embarqué dans son parcours d’écrivaine semé d'embûches. La fin, on la connaît avec la publication de son best seller La ferme africaine (qui aura inspiré Out of Africa) mais tout l’enjeu de la série est de découvrir comment la résilience de cette femme l’a menée jusqu'à son objectif. Grâce à The Dreamer, Karen Blixen redevient une icône inspirante.

Diffusé et disponible sur OCS à partir du 4 février. Un épisode diffusé tous les dimanches.

© Aske Alexander Fos

 

Dana & Murray

Série Dana & Murray sur Arte

Pour qui ? Pour celles et ceux qui ont adoré Valeria et Plan Cœur.

Le pitch. Pas facile de gérer sa vie amoureuse pour Murray (Naomi Levov) qui est une scénariste spécialiste des comédies romantiques, et pour Dana (Rotem Sela) qui enchaîne les gardes à l’hôpital où elle est gynécologue. Ces deux meilleures amies et colocs’ dans la trentaine ont de plus en plus de mal à assumer leur célibat. L’une continue de tomber dans le piège de son ex toxique, alors que l’autre n’arrive pas à tourner la page d’un ancien copain qui vient de devenir papa. Jusqu’au jour où elles tombent toutes les deux sous le charme de Lior (Shlomi Tapiro), mettant en péril leur amitié.

Derrière les histoires d’amour toxiques et rocambolesques, cette comédie primée à Serie Mania 2022 raconte surtout l’histoire d’une belle amitié : celle pour laquelle on ferait tout et n’importe quoi, celle qui résiste à toutes les épreuves, même à l’arrivée d’une beau brun ténébreux... ou pas ? En clair, ce petit bonbon de série est LA comédie romantique ultra-drôle et jamais cucul la praline.

Pourquoi vous allez l’aimer ? Il est très difficile de ne pas enchaîner d’une traite les neuf épisodes de Dana & Murray truffés de références aux plus grandes comédies romantiques, de Coup de foudre à Notting Hill en passant par Quand Harry rencontre Sally, et portés par les pétillantes Naomi Levov et Rotem Sela. On ne s’ennuie pas en regardant le quotidien mouvementé et hilarant de ces deux meilleures amies, qui nous donnent envie de serrer notre BFF dans nos bras. Une pépite qui aura le droit à une saison 2 !

Disponible sur Arte.tv à partir du 9 février.

© Ekatarina Bourindine

© Ohad Romano

 

Enterrement de vie de garçon

Pour qui ? Les amateurs·rices de one-man shows.

Le pitch. Paul, Adib, Zach, Noah et Oscar sont les meilleurs amis du monde. À la veille d’une journée qui s’annonce forte en émotion, la bande de copains se retrouvent à enchaîner les situations loufoques le temps d’une soirée, d’un club de striptease à un hôpital en passant par un cimetière. S’agit-il d’un enterrement de vie de garçon ? No spoil : on vous laisse découvrir le pourquoi du comment. 

Alors qu’ils ont la fâcheuse habitude d’utiliser l’humour comme bouclier contre leurs émotions, les cinq amis sont tous confrontés à leurs traumatismes et leurs doutes : Noah peine à avouer son amour pour sa petite amie, Adib idéalise le monde au grand désespoir de ses copains, Oscar suit ses pulsions sans jamais réfléchir aux conséquences, Zach ne réalise pas qu’il est dépressif et Paul cache un lourd secret. Face au deuil et unis par leur amitié, ce quintette aussi drôle que touchant se brise, s’épaule et fait se révéler le meilleur de chacun.

Pourquoi vous allez l’aimer ? Panayotis Pascot, Adib Alkhalidey, Fary Lopes B, Jason Brokerss et Guillermo Guiz nous font rire sur scène autant que dans Enterrement de vie de garçon, mais pas que. Les cinq comiques se révèlent dans un tout autre registre plus dramatique avec une grande justesse et surtout avec légèreté dans cette dramédie qui questionne le rapport des hommes avec leurs émotions. Écrit et réalisé par Panayotis Pascot et Adib Alkhalidey, la série, qui réunit la vraie bande d’amis, est un petit bijou à dévorer d’un seul coup !

Diffusée sur Canal+ à partir du 14 février.

© Calt Story / CANAL+

 

Mr. & Mrs. Smith

Série Mr. & Mrs. Smith sur Prime video

Pour qui ? Les fans du film avec Brangelina.

Le pitch. Jane et John Smith sont mariés. Pourtant, ils ne sont jamais rencontrés. Ces tueurs à gages débutants ont été engagés pour jouer un faux couple et passer inaperçus lors de missions à haut risque. Entre deux fusillades, courses poursuites, filatures et détournements de colis piégés, les jeunes mariés tissent des liens de plus en plus forts tout en essayant de ne pas mettre en colère leur mystérieux et dangereux employeur qui n’hésite pas à les menacer.

Au rythme de scènes d’action intenses et effrénées aux quatre coins du monde, Mr. & Mrs. Smith est avant tout une série sur le couple puisque les deux s’avèrent aussi novices en tant qu’espions qu’en relation amoureuse. On assiste donc à leur construction, l’évolution de leur vie à deux, les complications et compromis qui vont avec, donnant lieu à des scènes aussi gênantes que drôles. Le parfait mélange entre action, comédie et romance !

Pourquoi vous allez l’aimer ? Avec cette adaptation du film éponyme de 2005, on en oublie le duo de futurs époux in real life pour laisser place à Maya Erskine (Obi-wan Kenobi) et Donald Glover (alias le chanteur Childish Gambino). Elle est mystérieuse, méfiante et courageuse alors qu’il est sensible, drôle et jamais pudique. Les deux reprennent le flambeau avec brio en campant des tueurs novices qui ne sont pas infaillibles dans une histoire qui est beaucoup plus réaliste et sombre que celle du film. Une réussite !

Disponible sur Prime Video depuis le 2 février.

© David Lee/Prime Video

© Amazon MGM Studios

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