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On attendait que ça : le retour de l’automne promet des soirées bien au chaud sous une couverture avec sa série favorite et un bon plat réconfortant ! Pour vous faciliter la vie et vous aider à choisir parmi les nombreux choix des catalogues de vos plateformes de streaming favorites, on vous a concocté une sélection aux petits oignons des meilleures sorties séries du mois d’octobre sur Netflix, Prime Video, Disney + ou encore Canal +. On vous prévient : les 90’s sont de retour…
Culte - 2Be3
Le pitch : Filip, Adel et Frank, trois meilleurs amis de toujours et purs produits de Longjumeau, se voient propulsés dans la lumière et adulés du public sous le nom des légendaires 2Be3 : LE premier boys band dans la France des années 1990. Partis de rien, si ce n’est d’être dotés, grâce à Dame Nature, de corps d’apollons grecs et d’une détermination sans faille, ces trois jeunes hommes vont infiltrer l’autre côté des frontières de leur banlieue natale et découvrir la rançon de la gloire dans la capitale. La concurrence, les fans en délire, l’impitoyable industrie de la musique et les critiques médiatiques incessantes sont autant de défis qui mettront en péril leurs rêves toujours plus grands, sans oublier leur amitié qui semblait indéfectible. Sortiront-ils indemnes du tourbillon du succès ?
Pourquoi vous allez aimer ? Prime Vidéo continue d’embarquer les millenials dans sa seconde série nostalgique, après le succès du volet consacré à Loft Story. On ne dit jamais non à un retour dans les 90’s, ni à la bande son indémodable qui l’accompagne et nous fait danser depuis notre canapé. Il faut dire que le casting d’enfer – Antoine Simony pour Filip, Namory Bakayoko pour Adel et Marin Judas pour Frank - s’avère un véritable plaisir pour les yeux : minois débordant de panache et abdos saillants ont conquis les auditeurs d’autrefois et (on en est certain) comme les spectateurs d’aujourd’hui ! Le petit plus : Daphné Burki, en manager acharnée, vient compléter l’affiche comme il se doit !
Culte - 2Be3, disponible le 24 octobre sur Prime Video
The Narrow Road
Le pitch : dans l’Australie de 1989, le chirurgien de renom Dorrigo Evans (Jacob Elordi) replonge dans son passé de médecin de guerre pour la sortie de son livre sur un pan douloureux de sa vie : la Seconde Guerre mondiale. Comme un retour dans le temps, il se remémore ces moments en tant que prisonnier de guerre avec ses camarades de survie chargés de construire une ligne de chemin de fer reliant la Thaïlande et la Birmanie. Au beau milieu de la jungle et sous la menace des fusils japonais, les liens de ces jeunes hommes se resserrent à mesure que la difficulté de survivre grandit. Dorrigo, lui, s’accroche durant cette sombre période au souvenir de l’amour qui l’attend de l’autre côté de l’océan, portant le doux nom d’Amy Mulvaney…
Pourquoi vous allez aimer ? On l’adore avant tout pour le grand retour de Jacob Elordi sur le petit écran depuis la mythique Euphoria et qui y interprète un rôle à l’opposé de celui qui l’a rendu célèbre. Les allers-retours entre présent et passé représentent aussi un atout important, nous immergeant dans une époque sombre de l’histoire mondiale, tout en octroyant des moments de respiration entre deux plans de guerre pour nos petits cœurs sensibles. L’amour, ingrédient magique des séries hollywoodiennes, n’est pas oublié pour autant au cours des cinq épisodes, nous offrant la possibilité de revoir un Jacob Elordi amoureux, chose dont on ne se lassera jamais… Nos oreilles sont aussi gâtées par la bande son qui ramène une pointe de douceur nécessaire pour réussir à dormir à la fin de cette série inspirée d’une histoire vraie. En bref, vous l'aimerez sans doute pour l’acteur principal mais aussi pour la beauté des plans qui cohabitent avec la laideur de la guerre, nous laissant sans voix devant tant de violences rendues si douces à l’écran.
The Narrow Road to the Deep North, disponible le 9 octobre sur Canal+.
Boots
Le pitch : Cameron Cope (Miles Heize), jeune homme manquant de confiance et secrètement homosexuel, est l’une des nouvelles recrues du monde sans pitié du Corps des Marines américains dans les années 1990. Accompagné de son meilleur ami Ray McCAffey (Liam Oh), il va devoir se faire une place dans un environnement ne laissant aucune place à la différence, et encore moins à l’homosexualité. Cette virée dans l’armée américaine des années 90 pour découvrir quel garçon est-il et surtout quel homme souhaite-t-il devenir…
Pourquoi vous allez aimer ? Cette comédie drôlement touchante, au ton peu conventionnel, dépeint avec humour l’une des périodes les plus compliquées de la vie : le passage à l’âge adulte. Boots est avant tout une série sur l’amitié et le dépassement de soi, dont l’esthétique pop et ultra-colorée cache en réalité un message social : la marginalisation des homosexuels dans les corps de l’armée, ici dépeinte dans les 90’s, reste une réalité en 2025. Miles Heizer joue à merveille le garçon en quête de lui-même et fait fondre notre cœur de tendresse pour ce personnage à qui l’on s’identifie tous un peu et qui nous rappelle notre propre passage à la vie d’adulte…
Boots, disponible le 9 octobre sur Netflix
Victoria Beckham
Le pitch : Victoria Beckham, aka la femme aux mille vies, a su faire danser le monde entier avec ses copines les Spice Girls. Depuis sa love story avec l’homme le plus sexy de la planète, sa vie de famille est scrutée à la loupe. Véritable mère louve, Posh Spice brille également pour son sens du bon goût et des affaires, bâtissant un empire et élevant ses quatre enfants sous le feu des projecteurs. De pop star à business girl en passant par femme de footballer, zoom sur le destin hors du commun d’une jeune fille complexée devenue icône d’une génération…
Pourquoi vous allez aimer ? Un an après la série documentaire consacrée à David, c’est aujourd’hui Victoria qui fait l’objet d’un portrait fascinant, s’infiltrant dans son quotidien sans (trop) de filtres et de manière décomplexée. Nourrissant notre curiosité pour cette famille star, on pousse les portes de la maison du clan le plus soudé au monde. Entre moments de confessions en cuisine, témoignages de stars amis de notre Spice Girl préférée tels que Tom Ford ou Eva Longoria, immersion dans son atelier de mode et quotidien à cent à l’heure : on vit au rythme effréné de la business woman et on la redécouvre “sous un jour différent”... dixit David pour Variety !
Victoria Beckham, disponible le 9 octobre sur Netflix
Les disparues de la gare
Le pitch : à Perpignan, de 1995 à 2001, un mystère non résolu plane sur la ville. Autour de la gare, la disparition d’une adolescente est suivie du meurtre de trois femmes. Différentes sur bien des points, les victimes ont toutes un point commun : leur désir grandissant d’émancipation. Pour élucider le mystère des “disparues de la gare” et retrouver l’impitoyable tueur en série, la nouvelle enquêtrice Flore Robin (Camille Razat) et ses camarades expérimentés Franck Vidal (Hugo Becker) et Felix Sabueso (Patrick Timsit) remueront ciel et terre.
Pourquoi vous allez aimer ? Cette histoire terrifiante, inspirée de faits réels, promet de ravir les adeptes de romans policiers et émissions de crime en tout genre. Pour servir cette série en 6 épisodes retraçant les rebondissements d’une enquête qui aura duré six ans, le trio d’acteurs donne toute son énergie. Dans cette traque haletante, les frontières entre fiction et réalité se mélangent pour un résultat enivrant, un brin angoissant et surtout qu’on attend de finir avec impatience !
Les disparues de la gare, disponible le 8 octobre sur Disney+
et toujours...
Empathie
Pour qui ? Les empathes au grand cœur et à l’optimisme infaillible.
Le pitch. Suzanne (Florence Longpré), ancienne criminologue québécoise, se reconvertit comme psychiatre au sein de l'Institut psychiatrique Mont-Royal. Encore paumée et traumatisée par des événements passés, elle fait dès son premier jour à l’Institut la connaissance de Mortimer (Thomas Ngijol), un agent d'intervention au grand cœur décidé à épauler la médecin dans son nouveau parcours. Entre patients compliqués, collègues parfois méfiants et passé trouble, la psychiatre doit faire face à ses démons tout en faisant le maximum pour aider ceux qui ont également besoin d’aide et de soutien.
Pourquoi vous allez aimer ? Si le sujet peut s’avérer parfois dur et tabou, ici, pas de pincettes dans cette tragicomédie québécoise s’intéressant aux maladies mentales. Et c’est tant mieux ! En passant du personnage principal, Suzanne (interprétée par une Florence Longpré attendrissante et sincère) à son binôme Mortimer (campé par notre Thomas Ngijol national qu’on ne connaissant pas si tendre et touchant), jusqu’à tous ces portraits d’humains parfois réduits à des diagnostics glaçants et énigmatiques : on s’émeut, on rit, on se prend même à verser quelques larmes. Parsemée de touches d’humour, de moments humains et de tendresse, la série bascule tout de même dans des moments plus difficiles et déchirants. Au-delà de scinder simplement le rapport patient/soignant, la série dévoile les facettes de tout un chacun qui chaque jour se bat pour ne pas tomber dans l’abîme – dont Suzanne et Mortimer – et interroge notre capacité à se mettre à la place de l’autre, à le comprendre, du cas médical le plus troublant au plus discret. Pas étonnant que cette bonne surprise ait raflé le grand prix du public lors de la dernière édition du festival Séries Mania.
Empathie, le 1er septembre sur MyCanal.
Task
Pour qui ? Les fans de Mark Ruffalo depuis 30 ans sinon rien.
Le pitch. Dans les banlieues de Philadelphie, des cambriolages de particuliers font rage. Face à ces événements qui s’intensifient en nombre comme en conséquence, Tom (Mark Ruffalo), un agent du FBI, supervise une équipe spéciale pour tenter d’arrêter cette succession de crimes orchestrés par un père de famille insoupçonnable et décidément pas prêt à se faire attraper.
Pourquoi vous allez aimer ? On lui devait déjà l’encensée minisérie Mare of Easttown, avec Kate Winslet et le beau gosse Evan Peters (American Horror Story, Dahmer). Brad Ingelsby retourne en Philadelphie pour Task, et cette fois, le créateur dégaine Mark Ruffalo et un méconnaissable Tom Pelphrey (Ozark, Love and Death) en tête de casting. Et la série saura ravir les amateurs de thrillers sombres : les scènes de tensions sont haletantes et obscures, l’ambiance est crépusculaire, et l’enquête nous tient en haleine. Si le scénario n’a rien de très neuf en soi, la série happe et passe la criminalité à l’étamine du déterminisme social : Tom Pelphrey brille particulièrement dans le rôle du criminel, père d’une famille explosée et complexe évoluant dans une banlieue ouvrière de Philadelphie. Face à lui, Ruffalo convainc autant en père désorienté qu’en superviseur d’une équipe du FBI.
The Girlfriend
Pour qui ? Celles et ceux qui ont du mal avec leur belle-famille.
Le pitch. Laura (Robin Wright) est une mère de famille dont la carrière accomplie, le mari aimant et le fils adoré la rendent particulièrement heureuse et épanouie. Malheur : son petit nid douillet se voit tout d’un coup chamboulé dès lors que son fils unique (Laurie Davidson) lui présente sa nouvelle dulcinée Cherry (Olivia Cooke). D’instinct, elle s’en méfie et ne se résout pas à essayer de l’apprécier. Sans raison aucune, cette bru l’insupporte et met à mal ses habitudes de mère louve qui n’avait jamais eu à partager son enfant. Les deux femmes vont alors devoir se livrer une guerre sans merci.
Pourquoi vous allez aimer ? Ce thriller psychologique, inspiré du livre du même nom et écrit par nulle autre que la scénariste de la série Shameless Michelle Frances, s’annonce comme un des immanquables de cette rentrée ! Et pour cause : le casting solide est porté par ce tandem composé de Robin Wright (House of Cards, Forrest Gump…) en marâtre au caractère tranchant et d’Olivia Cooke (Ready Player One, House of the Dragons…) en belle-fille dont les intentions sont floues. Rebondissements, retournements de situations, on ne sait plus qui croire tandis que le mystère plane sur les deux femmes, leurs agissements et leurs intentions. Les deux ne se ressembleraient-elles pas plus que prévu ? Une série plutôt addictive à se mater en un week-end.
The Girlfriend, le 10 septembre sur Prime Video.
et toujours...
Soleil Noir
Pour qui ? Les accros de sombres enquêtes de famille.
Le pitch. Alba (Ava Baya), une jeune mère, fuit avec son fils son passé trouble. Elle trouve le plan parfait : devenir cueilleuse dans un prestigieux domaine floricole, en Provence, où plusieurs fois, le patron a insisté pour l’embaucher. Mais sa planque si idyllique est menacée quand le patriarche à la tête de l’exploitation trouve la mort mystérieusement. Les accusations contre elle fusent et elle devient rapidement la première suspecte. Pourtant, elle découvre dans le même temps que le patron lui a légué une partie de son héritage. Elle prend conscience d’être intimement liée à la dynastie qui gère le domaine.
Pourquoi vous allez aimer ? Ce thriller familial s’articule dans un presque huis clos, servi par un casting au cordeau. On y retrouve l’iconique Isabelle Adjani en marâtre froide et calculatrice, Guillaume Gouix (Cassandre, Les Confins du Monde…) en digne fils chouchou ou encore Louise Coldefy (l’excentrique Clémentine de Family Business), sa sœur troublée et fragile. La jeune Alba, à qui les problèmes semblent coller à la peau, se retrouve mêlée à la riche et lugubre famille. N’étant pas forcément la bienvenue, son arrivée continue de chambouler le quotidien de la dynastie. Les secrets et aveux de la famille comme des employés du domaine sont précipités, certains plus profonds et inattendus que d’autres. Une série à binge-watcher en un week-end !
Soleil Noir, le 9 juillet sur Netflix.
Un monde meilleur
Pour qui ? Celles et ceux qui se battent pour un monde plus juste.
Le pitch. En Allemagne, un maire libéral et une scientifique mettent en place un programme de réinsertion révolutionnaire et total. L’objectif ? Fermer définitivement la prison de la ville et réintégrer tous les détenus dans la société. Si certains des anciens prisonniers font de leur possible pour se refaire une vie “normale”, les habitants de la ville, et surtout les victimes, oscillent entre désir de pardon et besoin de justice… voire de vengeance.
Pourquoi vous allez aimer ? La fin du système carcéral semble proche en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où le programme Trust permet aux ex-prisonniers de sortir de leur cellule et bénéficier d’un toit, d’un travail et d’un accompagnement thérapeutique. Les politiques défendent dans un premier temps l'idée d’une réhabilitation complète à la place de lourdes sanctions, mais les consensus font vite face... Davantage centrée sur la réflexion d’un tel système plutôt qu’une critique partisane d’un camp ou de l’autre, on se prend d’empathie – inattendue, souvent – tant pour les anciens détenus que pour leurs victimes. Résolument ambigu et humain, ce scénario d’un projet humaniste (et utopique ?) debunk avec justesse les arguments et les contestations du débat sur la justice restaurative, aussi difficile qu’essentielle. Une série coup de cœur et plutôt habile dans des temps où la justice tend parfois à être injuste, personnelle, ou rendue sur place publique comme dans un tribunal à ciel ouvert.
Un monde meilleur, le 14 juillet sur MyCanal.
The Bear saison 4
Pour qui ? Les fans des anciennes saisons qui ont déjà l’eau à la bouche.
Le pitch. Carmy (Jeremy Allen White), chef aussi talentueux que torturé, cherche à élever The Bear au rang de restaurant gastronomique, rendant la tension d’autant plus palpable et anxiogène dans la saison 3. D’autant plus que son bras droit, Sydney (Ayo Edebiri), se voit proposer des postes à responsabilité ailleurs, tandis que les critiques gastronomiques restent floues et que les finances demeurent douteuses, laissant l’avenir de The Bear et de ses équipes incertain. Dans cette nouvelle saison, la survie de son resto adoré devient autant une course contre la montre qu’une quête vers une première étoile.
Pourquoi vous allez aimer ? On embrasse comme du bon pain le retour de The Bear, cauchemar en cuisine glamourisé par les studios FX et dont la recette du succès est due à l’excellent duo Jeremy Allen White (Shameless) et Ayo Edebiri. Dans cette saison 4, les couteaux sont un peu moins tirés. Mais le compte à rebours pour la survie du restaurant est lancé, et l’anxiété des saisons précédentes perdure avec cette course contre la montre en cuisine. Néanmoins, nos chefs cuistots crient moins, Carmy semble trouver un brin de paix et de sagesse, et la série prend un tournant plus méditatif que les trois saisons précédentes. Chaque seconde compte toujours, l’immersion est toujours aussi totale et prenante, et l'approfondissement des émotions de chacun continue, après une saison 3 plus expérimentale. Celle-ci, au-delà du culinaire, pousse la réflexion sur la quête de sens et se déguste volontiers. Vous reprendrez bien une cinquième saison ?
The Bear, disponible sur Disney+.
The Institute
Pour qui ? Celles et ceux qui ont lu avec fidélité les livres du maître Stephen King.
Le pitch. Luke Ellis, jeune génie de 12 ans, se réveille un beau matin dans un établissement rempli d’enfants. Tous se sont retrouvés ici de la même façon que Luke, et tous ont pour point commun d’avoir certains pouvoirs surnaturels de télékinésie ou de télépathie – les fans de Stephen King appelleront leurs manifestations psychiques le “Shining”. Malgré les bonnes intentions supposées de cet institut aux airs de prison dorée, les doutes planent concernant leurs objectifs. D’autant que dans la ville voisine, Tim Jamieson, ancien policier, voit sa tranquillité réduite après sa rencontre avec Luke.
Pourquoi vous allez aimer ? Le best-seller de l’année 2019 (qu’avait même dévoré G.R.R Martin en une nuit ! ) fait l’objet d’une adaptation sur le petit écran et devient LA série la plus attendue par les fans de SF et les lecteurs assidus de Stephen King. D’ailleurs, le maître de l’horreur lui-même a rejoint le projet en tant que producteur exécutif : chouette ! Un huis clos captivant entre science-fiction, fantastique et horreur psychologique, questionnant les limites du pouvoir et du contrôle, et qui fera attendre bien sagement les fans de Stranger Things dont la dernière saison arrivera dans 5 mois.
The Institute, le 17 juillet sur HBO Max.
La haine blanche
Pour qui ? Quiconque souhaite comprendre les dérives dangereuses de certaines idéologies.
Le pitch. Cette série documentaire en 3 épisodes revient sur le terrorisme d’extrême droite organisé depuis la fin du XXe siècle, faisant de plus en plus de victimes dans le monde. Comment cette violence raciste se nourrit-elle et comment la contrer ? La série revient sur moults témoignages (de victimes, de repentis, d’enquêteurs...) recueillis sur quatre continents pour comprendre ce phénomène quelque peu flippant.
Pourquoi vous allez aimer ? Trois épisodes s’attaquent au sujet de fond qu’est la montée et le danger que représente l’extrême droite. La première partie dépeint le profil des assaillants, souvent le même : de jeunes hommes blancs, solitaires et radicalisés en ligne avec des idéologies complotistes et racistes (la théorie du "grand remplacement", ça vous parle ? ). Cette nébuleuse politique fait des minorités les boucs émissaires de leur haine et se soude autour d’une idéologie commune désormais sans frontières… Mêmes idéologies chez certains soldats actifs et retraités, qui s'organisent en réseau à l’échelle mondiale, comme en témoigne la deuxième partie. La dernière redonne espoir : face à cet essor, la résistance s’organise dans les services de contre-terrorisme autant que dans la société civile.
La Haine Blanche, le 8 juillet sur Arte TV.
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