7 bons polars à dévorer au mois de mars

Les meilleurs livres de février 2024

On veut du frisson ! Intrigue haletante, personnages authentiquement flippants, retournements de situation, fin rocambolesque... Plutôt que de revoir pour la centième fois son thriller préféré, et si on se pelotonnait sous la couette pour dévorer ces quelques nouveaux polars triés  sur le volet ? Notre reco : une énième histoire mystérieuse pour Stephen King, le dernier polar de Lisa Gardner ou encore celui d’Arnaldur Indridason, une intrigue au cœur de l’Île de Ré  signée Philippe Besson

 

La première enquête de la mystérieuse Frankie Elkin

Le bon bouquin : L'été d'avant de Lisa Gardner 

Pour qui ? Les amateurs d’enquêtes menées tambour battant par une enquêtrice au caractère bien trempé

Le pitch. Bienvenue à Mattapan, un quartier difficile du nord de Boston. Trafic de drogue, faux billets et falsification de papiers d’identité : ici le trafic est monnaie courante. Angélique Badeau, une jeune Haïtienne, débarquée comme beaucoup d’autres après le tsunami qui a ravagé l’île, disparaît mystérieusement. Mais pourquoi une lycéenne sérieuse, avide d’une vie meilleure pour elle et son petit frère, ne rentre-t-elle pas à la maison ? 

Frankie Elkin s’est donnée pour mission de retrouver des personnes disparues que la police et leurs proches ont cessé de chercher. Lorsqu’elle débarque à Boston, onze mois se sont écoulés depuis la disparition d’Angélique. Elle relance l’affaire, se frotte sans mal à l’opposition de la police et à la méfiance de la population du quartier, qui voit d’un mauvais œil l’arrivée d’une blanche venue fouiner dans leurs histoires. 

Pourquoi vous allez adorer ? Lisa Gardner est, depuis longtemps, passée maître en matière de polar bien ficelé. L’auteure, à qui l’on doit Sauver sa peau ou La Maison d’à côté, a l’art et la manière de mettre en avant des protagonistes féminines ultra-badass. Après la commandante D.D. Warren et la détective privée Tessa Leoni, voici venu Frankie Elkin, une enquêtrice en herbe qui s'est spécialisée dans les cold cases qui touchent les minorités. Le suspense monte crescendo, le livre se fait plus sombre et s’avère difficile à refermer. Le must ? L’été d’avant n’est que le premier volet d’une série d’enquêtes menées par Frankie Elkin.

 

Une disparition sur l’Île de Ré 

Le bon bouquin : Un soir d'été de Philippe Besson 

Pour qui ? Les nostalgiques des années 80, en quête d’un bon polar qui leur rappellera des bons souvenirs.

Le pitch. "Il y avait eu de l'optimisme, de l'entrain, de la gaieté. Il y avait eu de l'insouciance, de l'indolence, un laisser-passer, un lâcher-prise." Pourquoi faut-il que les histoires finissent mal ? Tout s'annonçait pourtant bien cet été là : la chaleur du soleil sur les peaux, l'odeur saline de la mer sur les maillots de bain mouillés, la fraîcheur de la bière sirotée après une journée à ne rien faire. 

Sur les routes de l'Île de Ré, entre Rivedoux et Saint Martin, Philippe Besson nous emmène à travers l’un des souvenirs les plus marquants de son adolescence. Philippe, son ami d'enfance François, Christophe, Nicolas, Alice et son frère Marc : tous formaient une bande que rien ne semblait pouvoir ébranler. Tout sauf la disparition de l'un d'eux. C'est là que tout bascule.

Pourquoi vous allez adorer ? Philippe Besson, à qui l’on doit En l’absence des hommes et plus récemment Ceci n’est pas un fait divers, livre ici un roman quasi autobiographique. En effet, il s’inspire d’une histoire vécue, lors de ses vacances au milieu des années 80. D’une écriture délicate, l’auteur capte ces moments de simplicité, conte ces journées d’été à ne rien faire et laisse le malaise s’installer doucement alors que le lecteur comprend que quelque chose de grave est sur le point de se produire. Avec sensibilité, nostalgie et mélancolie, il nous ramène dans les années 80, à ces vacances et aux premiers émois des 18 ans. 

 

Une nouvelle enquête chez les fous pour Stephen King

Le bon bouquin : Holly de Stephen King 

Pour qui ? Les accros d’épouvante et de thrillers psychologiques qui font froid dans le dos.

Le pitch. Rien n’est plus maléfique que ce qui pourrait réellement survenir. Dans ce récit, en pleine crise du coronavirus, la réalité est presque plus effrayante que la fiction. Bienvenue chez les Harris, couple octogénaire d’anciens professeurs d’université, l’un en biologie et l’autre en littérature. Emily et Rodney sont occupés à profiter de leur retraite lorsque des disparitions mystérieuses de jeunes gens se produisent dans leur quartier. 

Lorsque le vélo de Bonnie Dahl est retrouvé, l’enquêtrice Holly Gibney accepte de reprendre du service pour que justice soit faite. Elle est bien loin de se douter ​​qu’elle plongera dans ce que l’être humain est capable de pire, là où l’épouvante n’a pas de limite. Quels secrets inavouables cachent les murs tapissés de livres des époux Harris ? Ne vous y trompez pas, les criminels sont démasqués dès les premières pages : ce qui intéresse notre roi de l’horreur, c’est bien plutôt la force de la folie humaine…

Pourquoi vous allez adorer ? Après des centaines et des centaines de romans, nouvelles et autres récits d’horreur, le roi du surnaturel délaisse totalement le fantastique et livre ici un pur roman policier. On retrouve avec plaisir l’enquêtrice Holly, héroïne récurrente de la trilogie Hodges mais aussi présente dans L’outsider. Si l’écrivain semble emprunter son phrasé aux romans pour adolescents, le lecteur auquel le livre s’adresse est tout autre : Stephen King se plaît ici à dépeindre notre société, dans son horreur la plus totale. Et pour seul constat  : après tant d’années, Stephen King n’a cessé de stimuler son imagination débordante et continue de nous embarquer dans les pérégrinations de son cerveau. Du génie ! 

 

Un roman (très) noir en Islande

Le bon bouquin : Les Parias d'Arnaldur Indridason

Pour qui ? Les adeptes de polars historiques, dont l’enquêteur est tout à la fois détestable et ultra-attachant.

Le pitch. Dans les épisodes précédents… Konrad est un inspecteur retraité, incapable de s’arrêter de mettre son nez dans les affaires criminelles que ses anciens collègues continuent de traiter. Il a ça dans le sang ! Lorsqu’une veuve découvre un mystérieux révolver dans les affaires de son défunt mari et le porte à la police, ces derniers ont vite fait de découvrir qu’il a servi pour un crime commis des années auparavant, en 1955. L’inspecteur Konrad s’en mêle : cette arme l’inquiète, le crime n’a jamais été résolu et il est persuadé d’avoir aperçu cette arme entre les mains de feu son père. 

Dans sa maîtrise brillante du suspense, Arnaldur Indridason nous balade entre passé et présent, endormissant notre vigilance à découvrir le ou les coupables. Le must ? Le côté historique de ce roman noir, puisqu’au delà d’une enquête rondement menée, l’auteur décrit la période sombre connue par l’Islande après la guerre, quand l’île rurale et pauvre entrait brutalement dans la modernité et que les Américains y installaient une base militaire.

Pourquoi vous allez adorer ? Arnaldur Indridason, auteur islandais de génie qu’on ne présente plus, livre ici le cinquième tome de sa série Les enquêtes de Konrad, comptant notamment l’excellent Le mur des silences. Âmes sensibles s’abstenir ! Conditions de vie difficiles, corruption, violence, maltraitance, tolérance zéro pour les homosexuels, traumatismes et souvenirs impossibles à oublier… Au fil des enquêtes, l’auteur n’hésite pas à mettre en scène des méchants vraiment atroces, à dépeindre la société islandaise dans sa noirceur la plus totale  et à aborder des thèmes résolument sordides. 

 

Une maison de l’horreur au Japon

Le bon bouquin : La Maison Noire de Yûsuke Kishi

Pour qui ? Les aficionados de romans policiers en quête d’un récit qui sort du lot. 

Le pitch. Shinji Wakatsuki est l’employé modèle d’une agence d’assurance de Kyoto. Son  rôle ? Traquer sans relâche les incohérences dans les avis de décès : beaucoup d’assurés sont prêts à faire de fausses déclarations pour obtenir un dédommagement. Lorsqu’il est contacté par un certain Shigenori Komoda pour un constat dans sa maison, il est loin de se douter que ce dossier le mènerait aux confins de la noirceur de l’âme humaine.

Sur place, il découvre le corps d’un enfant de douze ans se balançant au bout d’une corde. Si sa logique pense à un suicide, son instinct lui dicte qu’il s’est passé autre chose dans cette demeure lugubre où flotte l’odeur de la mort. Hanté par un drame intime qui resurgit de son enfance, épuisé par des cauchemars effrayants, empreint d’une folie qui monte crescendo, Shinji se retrouve piégé dans un engrenage malsain. 

Pourquoi vous allez adorer ? Yûsuke Kishi s’était déjà fait remarquer avec La leçon du mal dans lequel, comme ici, il opérait une plongée horrifique et jubilatoire dans les méandres de la psyché humaine, avec en arrière-plan une vision acide de la société japonaise. Dans ce thriller jubilatoire et cynique, l’auteur s’aventure dans le gore (très) visuel. Au cœur de cette maison de l’horreur, il plonge son lecteur dans un brouillard sombre, duquel il ne sortira qu’avec une vérité qu’il aurait préféré ne pas connaître. Brillant ! 

Mais aussi …

 

Des murmures de Ashley Audrain

Il y a Aiden et Blair, Rebecca et Ben, Whitney et Jacob. Tous sont mariés, tous vivent dans cette banlieue américaine nouvellement chic et résidentielle, tous ont des secrets. Comment cet enfant est-il tombé par la fenêtre ? Pourquoi cette voisine rentre-y-elle in extremis chez ses voisins absents ? Le mystère s’épaissit, le suspense se fait plus intense, le malaise s’installe jusqu’au dénouement final. Dans une vibe très Desperate Housewives, Ashley Audrain explore les liens maternels, la violence et les secrets de ces mères prêtes à tout pour leurs enfants. 

 

Sans laisser d’adresse de Pierre Molina 

Hanté par les secrets enfouis de sa famille, Nicolas Verlet vit une existence bercée d’interrogations, notamment celle concernant le mystérieux départ de sa maman alors qu’il était tout petit. Que s’est-il réellement passé ce jour-là ? C’est par son récit, les allers et venues entre les années 1970 et la recherche d’une explication par un Nicolas adulte et délaissé, que nous découvrons les différentes manipulations qui ont marquées son histoire. Les personnages sont profonds, la tension palpable : ce brillant polar est mené d’une main experte par Pierre Molina qui livre pourtant son premier roman. Par une narration fluide et immersive, l’auteur nous immerge dans une atmosphère envoûtante au cœur d’un récit sombre et captivant. 

Et toujours...

 

Un voyage au cœur de l'âge d'or de la mode française 

Haute Couture. Une vie aux côtés des plus grands couturiers. de Colette Maciet

Le bon bouquin : Haute Couture. Une vie aux côtés des plus grands couturiers. de Colette Maciet

Pour qui ? Les fashionistas avides de secrets sur le monde de la mode.

Le pitch. Paris, années 1960. Bienvenue dans le monde élégant de la mode parisienne. Colette Maciet n'a que 14 ans lorsqu'elle commence à faire ses armes, passant ensuite d'ateliers en ateliers avant de devenir Première d'atelier à 30 ans. Elle se révèle alors l'indispensable couturière des plus grands créateurs tels que Coco Chanel, Karl Lagerfeld, Hubert de Givenchy ou encore Yves Saint Laurent et Nina Ricci... Un destin extraordinaire ! 

Dans un incroyable voyage emprunt de nostalgie, Colette Maciet nous plonge au cœur de l'âge d'or de la mode française. Elle se fait le témoin de cette société en pleine métamorphose, sa confidente et en connaît les moindres secrets, génies et travers, faste et décadence. Elle décrit également ce qu'a été son métier, du croquis à l'essayage en passant par les rendez-vous avec les créateurs. Un récit passionnant ! 

Pourquoi vous allez adorer ? Après quatre décennies de bons et loyaux services auprès des plus prestigieuses maisons de haute couture française, Colette Maciet livre un témoignage précieux sur ce qu'a pu être cet univers si singulier. Elle y rend un hommage certain à toutes ces figures de l'ombre, ces petites mains qui font la renommée de grands créateurs. Le must ? On y retrouve la pate d'Inès de la Fressange, qui rédige avec brio une préface à la hauteur d'un tel récit. 

 

Une enquête artistique

L’inconnue du portrait de Camille de Peretti 

Le bon bouquin : L’inconnue du portrait de Camille de Peretti 

Pour qui ? Les amoureux d’histoire de l’art qui avaient aimé La Jeune Fille à la Perle de Tracy Chevalier.

Le pitch. Les joues roses, les yeux en amande, le regard cristallin, des cheveux noirs coiffés en arrière… Mais qui est cette mystérieuse femme peinte par Gustav Klimt en 1910 ? Ce célèbre Portrait d’un dame, cette jeune fille, son histoire mouvementée, sont un mystère tant pour le monde de l’art que pour les enquêteurs de police. Des rues de Vienne en 1900 au Texas des années 1980, du Manhattan de la Grande Dépression à l’Italie des années 20, l’auteure imagine une grande fresque mêlant secrets de famille, réussites spectaculaires, quêtes passionnées et drames. 

Voici l’histoire de l’inconnue du portrait, du moins celle imaginée par Camille de Peretti, tout de même inspirée par la réalité de cette œuvre, de son vol à sa restitution, en passant par l’arrestation d’un faussaire… Le livre se referme avec difficulté et le suspense y est totalement addictif ! 

Pourquoi vous allez adorer ? Il est toujours impressionnant de voir à quel point, avec un peu d’imagination et beaucoup de talent, on peut donner vie à n’importe quoi. Camille de Peretti a pris son rôle très au sérieux : l’auteure a l’art et la manière de conter les destins fabuleux, d'entraîner son lecteur dans la psychologie et les pensées intimes de ses personnages. Le must ? Prendre plaisir à reconstituer ce puzzle complexe, se dépatouiller de la fiction et de la réalité. Les époques se mélangent, les personnages s’entrecroisent pour former un puzzle brillamment agencé à la fin duquel tout s’éclaircit magistralement. 

 

Le récit poignant de l'enfance de Farida Khelfa

Une enfance française de Farida Khelfa 

Le bon bouquin : Une enfance française de Farida Khelfa 

Pour qui ? Les lecteurs à la recherche d'un joli récit sur la quête d'identité.

Le pitch. C'est à la mort de sa mère, et alors qu'elle découvre les rites funéraires de ses origines, que l’icône de la mode Farida Khelfa décide de se pencher sur son enfance, dans un élan d'introspection intense. Issue d'une famille d'immigrés algériens, elle a dû s'inventer, se faire une place dans un monde nouveau et trouver sa propre identité.

À travers ses yeux de l'enfance, tantôt crue et sans tabous, tantôt sensible et poétique, elle raconte les HLM misérables, les hommes brisés par l'illettrisme et la colonisation, les mères pétrifiées par les défis de l'existence quotidienne, sa fratrie élevée dans la violence mais soudée par la force de vie. Et plus tard, son exil vers Paris, où elle enchaîne les rencontres qui bouleverseront sa vie (Jean Paul Gaultier, Christian Louboutin…) et tout son parcours de femme libre, affranchie des diktats imposés par sa famille puis par la société. 

Pourquoi vous allez adorer ? L'ancienne mannequin, à qui l'on doit également la réalisation de films et documentaires tels que Louboutin ou encore De l'autre côté du voile, livre ici son premier roman. Forte d'une extraordinaire résilience, Farida Khelfa livre un témoignage rude, ultra-inspirant et terriblement touchant. On retiendra comme mantra cette faculté de transformer les détails les plus cruels en véritable fureur de vivre.

 

Un roman surprenant qui ne vous laissera pas de marbre 

Le coup au cœur d'Emmanuelle de Boysson 

Le bon bouquin : Le coup au cœur d'Emmanuelle de Boysson 

Pour qui ? Les mordu·e·s de destins de femmes fabuleux. 

Le pitch. Cette histoire est celle d’Emma, celle de son coup au cœur. Emma est morte le 7 février 2022. Son cœur a cessé de battre pendant trente minutes. Victime d’un infarctus, elle est sauvée puis plongée dans un coma artificiel. S’ensuivra un long séjour à l'hôpital, des douleurs et de nombreuses séquelles, une rééducation parfois désespérante, avec pour seul objectif un retour à une vie normale. Mais après un tel accident, la vie peut-elle rester la même ? 

Emmanuelle de Boysson raconte ici cette bataille qu'Emma mène contre elle-même, ses sensations nouvelles, son rapport à la mort qu'elle n'avait jusqu'alors jamais interrogé. Le plus ? Les détails médicaux qui sont retranscrits avec minutie, ses râles, ses vomissements, sa raideur... tout y est, jusqu’à l'expérience de mort imminente, que l'auteure aborde avec juste ce qu'il faut d'humour, d'honnêteté et de sensibilité.

Pourquoi vous allez adorer ? Emmanuelle de Boysson a prouvé à maintes reprises qu’elle possède le talent pour raconter les femmes inspirantes. Que ce soit dans June, dans Je ne vis que pour toi mais également dans sa trilogie historique Le temps des femmes, elle aborde avec allégresse et une sincérité parfois bouleversante ces destins merveilleux. Le coup au cœur ne fait pas exception : l'écrivaine livre ainsi un véritable hymne à la vie et célèbre, avec un enthousiasme contagieux, ces petits riens qui font notre bonheur quotidien.

 

Un thriller complètement addictif

Neuf vies de Peter Swanson 

Le bon bouquin : Neuf vies de Peter Swanson 

Pour qui ? Les accros aux thrillers psychologiques, fans inconditionnels des enquêtes d'Agatha Christie.

Le pitch. Imaginez que vous recevez une mystérieuse liste de neuf noms parmi lesquels figure le vôtre. Remarquez à présent que deux des personnes figurant sur cette même liste ont trouvé la mort dans des circonstances tout aussi mystérieuses. Le compte à rebours est lancé, la peur vous étreint le ventre et vous vous retrouvez tout à fait impuissant·e face à cette nouvelle menace. 

Rien pourtant ne semble vous lier aux autres, ni l’âge ni le milieu social et encore moins la situation géographique, puisque les personnes sont dispersées du Massachusetts à l’État de New York en passant par la Californie ou encore le Michigan. Pur hasard ou meurtres avec préméditation ? Alors que d'autres assassinats s'enchaînent, Jessica Winslow, agente du FBI, se penche sur l'affaire, bien décidée à tirer tout cela au clair… d’autant que son nom figure également sur la liste.

Pourquoi vous allez adorer ? Peter Swanson adore faire monter la tension ! Il manie avec aisance la psychologie des personnages, qui sont esquissés avec soin au fil de chapitres assez courts ne laissant aucune minute de répit. L'auteur de polars, à qui l'on doit déjà Huit crimes parfaits et Vis-à-vis, rend ici un hommage assumé à la reine du roman policier Agatha Christie et son livre Ils étaient dix. Sa marque de fabrique ? Les références littéraires et sa manière de s'amuser avec les codes des romans à énigmes. Le thriller est si bien ficelé qu'aucune piste n'est trouvée avant le dénouement final, qui est d'ailleurs lui-même vraiment surprenant. Juste brillant ! 

Découvrez aussi 12 romans d’amour à lire au moins une fois dans sa vie et les 5 bons romans de février.

Découvrez la sélection Bazar !

écrit par

Autres suggestions

La semaine de Do It