Streaming, télé : on regarde quoi en juillet ?

Les films à regarder en juillet

Les heures à scroller sur le catalogue de vos plateformes de streaming pendant que le dîner refroidit, c’est terminado. Do It In Paris vous facilite la vie avec une sélection aux petits oignons des meilleures sorties films du mois de juillet sur Prime Video, OCS, Netflix et Arte. Bien installé·e ? Let’s go !

 

Sur Prime Video : Je suis Céline Dion

Le bon film. Depuis 2008, Céline Dion souffre du syndrome de la personne raide, un trouble neurologique qui touche une personne sur un million. Dans ce documentaire poignant, la chanteuse canadienne lève le voile sur sa maladie en apparaissant très fragilisée. Ne voulant plus mentir, elle tient à tout montrer de son nouveau quotidien - les piqûres, les crises ou encore la difficulté de marcher - pour sensibiliser le public sur ce trouble. Rythmé par des extraits de ses concerts et les coulisses de sa vie de famille, Je suis Céline Dion met en lumière sa bataille contre la maladie et ses efforts pour essayer de lutter alors que même son corps le lui en empêche. Témoin de séquences déchirantes quand elle essaye de chanter alors qu’aucun son ne sort, la caméra capte son désespoir et sa tristesse, mais surtout sa résilience si inspirante.

Pourquoi on a aimé ? Impossible de passer à côté du documentaire Je suis Céline Dion après des mois de silence de la part de la chanteuse. Avec ce documentaire, la chanteuse ne cache rien sur cette maladie encore trop méconnue. Elle aurait pu choisir d’être tout le temps apprêtée ou maquillée, mais au contraire, elle se montre à nu, même lors d’une séquence insoutenable lorsqu’elle est victime d’une crise (avertissement pour les personnes sensibles). Que l’on soit fan ou non de l’interprète de Pour que tu m’aimes encore, visionner ce documentaire est indispensable pour comprendre la gravité de ce syndrome et attirer l’attention dessus.

Disponible sur Prime Video.

Courtesy of Amazon MGM Studios © Amazon Content Services LLC

 

Sur OCS : Le lauréat

Le bon film. À 21 ans, Benjamin Braddock (Dustin Hoffman) vient tout juste d’être diplômé. Revenu pour quelques jours chez ses parents dans le quartier huppé de Pasadena en Californie, il ne sait que faire de ses journées : barboter dans la piscine ou faire la sieste à longueur de journée ? Son quotidien va prendre une tournure inespérée quand il croise la route de Mrs Robinson (Anne Bancroft), une amie de ses parents. Avec cette femme d’âge mûr, elle aussi lasse de son quotidien morose dans un mariage malheureux, ils entament une liaison passionnelle. Mais c’était sans compter sur sa rencontre avec Elaine (Katharine Ross), la belle et jeune fille de Mrs Robinson. Très vite, il tombe amoureux au grand dam de son amante. Folle de jalousie et envieuse de sa fille, Mrs Robinson est prête à tout pour garder son jeune amant sous sa coupe. Mais à quel prix ?

Pourquoi on a aimé ? Sorti en 1967, Le lauréat est le film qui a mis au grand jour Dustin Hoffman (Kramer contre Kramer), symbole de la jeunesse des années 1960 qui se libère et se sexualise. Et à cette époque, il était bien audacieux de réaliser un film sur l’histoire d’amour entre un jeune homme et une femme plus âgée. Entre satire de la bourgeoisie et drame, Le lauréat filme surtout la jeunesse des 60’s qui s’émancipe tout en maintenant une tension tout au long du film. Pour réaliser cela, il ne fallait pas moins que la terrifiante et manipulatrice Anne Bancroft (Elephant Man), magnifique en Mrs Robinson. Culte !

Disponible sur OCS à partir du 30 juin.

© 1967 STUDIOCANAL.Tous droits réservés

 

Sur Prime Video : Federer : les 12 derniers jours

Le bon film. Plus de 1 500 matchs, 20 Grand Chelem, 103 titres ATP sur 24 ans de carrière et le titre de numéro 1 mondial pendant plus de trois ans : Roger Federer est un maestro du tennis et l’un des meilleurs joueurs de l’histoire. Quand il annonce le 15 septembre 2022 prendre sa retraite lors de la Laver Cup à 41 ans, il n’a plus que 12 jours pour préparer son ultime match et ses adieux. Entre des images d’archives de ses meilleurs matchs et les témoignages de sa femme Mirka et de ses amis, notamment madame Anna Wintour, grande fan de Roger, Federer : les 12 derniers jours filme l’intimité du joueur, dévoilant aussi des moments inédits et émouvants face caméra avec ses “meilleurs ennemis” sur le court : Andy Murray, Novak Djokovic et Rafael Nadal

Pourquoi on a aimé ? Il sera très compliqué pour les fans de Roger de ne pas sangloter devant Federer : les 12 derniers jours (c’était fini au bout de 5 minutes pour nous…). Si l’on savait que le natif de Bâle était émotif, il l’est encore plus dans ce documentaire quand il raconte ses premiers souvenirs sur un court de tennis, son amitié avec Rafa ou encore l’appel de Bjorn Borg, son héros, après avoir remporté son premier Wimbledon. Un documentaire qui plaira autant à ses fans qu’aux néophytes pour tout comprendre sur le talent infini de ce joueur. Merci Roger !

Disponible sur Prime Video.

Courtesy of Prime © Amazon Content Services LLC

 

Sur Arte : Working Girl

Le bon film. À Wall Street dans les années 1980, les hommes d’affaires occupent les plus hautes fonctions. Réduite à un petit poste de secrétaire, Tess (Mélanie Griffith) rêve de faire partie de cette élite. Plus intelligente qu’elle n’y paraît, elle décroche un job dans une entreprise gérée par Katherine (Sigourney Weaver), femme d’affaires redoutable qui semble lui apporter de l’importance et que Tess admire… jusqu’au jour où la débutante se rend compte que sa patronne lui vole ses idées. Alors que Katherine est alitée après s’être cassé la jambe, Tess se fait passer pour elle et se révèle plus qu’à la hauteur à la tête de l’entreprise, contrant le sexisme de ses pairs, aux côtés du séduisant Jack Trainer (Harrison Ford). Mais jusqu’à quand sa manigance fonctionnera-t-elle ? 

Pourquoi on a aimé ? Working Girl fait partie de ces comédies cultissimes des années 80 qui font tellement de bien ! Mike Nichols (Le lauréat) s’attaque au sexisme sévissant dans les postes à responsabilité, en mettant au premier plan des femmes fortes, chacune à leur manière. Sans être plombant ou moralisateur, Working Girl est LE feel good movie à voir et revoir, surtout pour son duo ultra-charismatique formé par Mélanie Griffith (Two much), émouvante dans l’un de ses meilleurs rôles, à l’instar de l’unique Harrison Ford (Indiana Jones) et son charme légendaire…

Diffusé sur Arte et disponible sur Arte.tv à partir du 14 juillet.

© 1988 Twentieth Century Fox Film Corporation/All rights reserved

 

Sur Netflix : Les dessous de la famille

Le bon film. Voir entrer un nouvel homme dans la vie de sa mère, c’est déjà compliqué… Mais quand il s’agit de son propre patron autoritaire qu’on déteste, cela tourne carrément au cauchemar ! Ce scénario des enfers met en scène Zara Ford (Joey King), l’assistante personnelle de Chris Cole (Zac Efron), l’acteur le plus bankable d’Hollywood qui enchaîne les rôles de super-héros écervelés. Égoïste et imbu de sa personne, il n’hésite pas à se servir d’elle à la moindre occasion, jusqu’à lui demander d’aller chercher ses affaires chez une copine qu’il vient de quitter. Jamais Zara n’aurait imaginé que la personne qu’elle déteste le plus au monde allait réussir à séduire sa mère (Nicole Kidman), veuve esseulée depuis plus de 10 ans. Plus que jamais, Zara fera tout pour se débarrasser de Chris. Personne n’est à l’abri…

Pourquoi on a aimé ? En tant que fans de la première heure de High School Musical, on se délecte de voir Zac Efron à l’écran avec Les dessous de la famille. Même si les dialogues ne volent pas haut et que l’on déduit assez vite la trame de l’histoire, cette comédie possède tout ce qu’il faut pour passer un bon moment sans se prendre la tête : un beau gosse marrant, une actrice sur-talentueuse qui relève le niveau (Nicole Kidman qu’on adooore dans des rôles comiques) et Zoey King (Bullet train) qui enrage face à ce couple improbable et très sexy. Soit la recette d’un gros plaisir coupable devant lequel on passe un bon moment !

Disponible sur Netflix.

© Tina Rowden/Netflix 2024

Et toujours...

 

Sur Disney + : Diane von Fürstenberg : woman in charge

Bande annonce film Diane Von Fürstenberg : Impératrice de la mode

Le bon film. En 1974, Diane von Fürstenberg dévoile sa “wrap dress” révolutionnant le monde de la mode. Un moment clé dans la carrière de la styliste. Diane von Fürstenberg : woman in charge revient sur son parcours qui l’a mené à devenir l’une des femmes les plus influentes du monde. De la présidence de la CFDA pendant treize ans à la tête d’un empire de la mode : en 50 ans, Diane von Fürstenberg est devenue une icône… et qui de mieux que DVF herself pour en témoigner ? De son enfance à Bruxelles dans une famille de juifs ayant survécus à la Shoah en passant par son premier mariage qui lui a donné son nom si reconnaissable jusqu’à sa consécration en tant que femme dans une industrie alors dominée par les hommes et face à son cancer, elle se livre comme jamais. Une combattante !

Pourquoi on a aimé ? DVF est la nouvelle légende de la mode à qui le septième art dédie une œuvre cette année. On suit avec passion le destin de cette femme qui a su se faire une place dans une industrie féroce avec son iconique robe portefeuille. Pour raconter Diane von Fürstenberg : woman in charge, il ne fallait pas moins que les réalisatrices Sharmeen Obaid-Chinoy et Trish Dalton, la première multi-récompensée aux Oscars et aux Emmy pour ses autres documentaires, et les témoignages des proches de Diane von Fürstenberg, notamment Oprah Winfrey, Marc Jacobs et Hillary Clinton. Une façon de (re)découvrir avec émotion le parcours de cette légende.

Disponible sur Disney+ à partir du 25 juin.

© Disney+

 
 

Sur Netflix : Liaison fatale

Bande annonce liaison film fatale

Le bon film. Rien ne pourrait déranger le quotidien aux allures parfaites de Dan Gallagher (Michael Douglas). Cet avocat talentueux et terriblement charmant est heureux dans son ménage avec Beth et leur fille. Alors qu’elles partent un week-end, Dan cède à Alex (Glenn Close), une éditrice new-yorkaise. Simple passade pour l’avocat. Sauf que de son côté, Alex développe une obsession maladive pour cet amant qu’elle harcèle. Déséquilibrée et dangereuse, elle veut le posséder par tous les moyens, quitte à détruire sa famille. Personne n’est à l’abri…

Pourquoi on a aimé ? Un conseil : ne regardez pas seul·e Liaison Fatale d’Adrian Lyne. Ce thriller psychologique et érotique aussi choquant qu’angoissant vire au film d’horreur, nous tenant en haleine jusqu’à la toute dernière minute, puisque la tension ne fait que grimper crescendo sans que l’on sache comment cela va se finir. Tout repose sur Glenn Close (Le monde selon Garp), absolument terrifiante dans le rôle de cette manipulatrice alternant entre la folie et le pathos, donnant lieu à des scènes mythiques du cinéma qui ont marqué les esprits : la scène du lapin en a empêché plus d’un de dormir… Sans oublier Michael Douglas (Basic Instinct), au plus haut de sa forme, qui perd tout contrôle de son adultère. De quoi réfléchir à deux fois avant de tromper sa moitié. Un grand classique !

Disponible sur Netflix à partir du 15 juin.

© Paramount Pictures

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