Streaming, télé : on regarde quoi en novembre ?

Les films à regarder en novembre

©  capelight pictures OHG - Netflix - Warner Bros. Entertainment Inc.

Que vous ayez plutôt envie d’un peu de frayeur avec la revisite d’un conte mythique campée par le chouchou d’Hollywood, d’une virée dans l’espace à la conquête d’une planète glacée, d’une romance automnale en plein New York, d’un documentaire révélant les secrets d’une famille d’artistes ou encore d’une soirée débordant de passion dans l’Angleterre de l’époque : ces cinq idées de films sauront vous convaincre de rester bien au chaud sous la couette et de streamer les dernières nouveautés de novembre. On a qu’une hâte : se mettre en pyj’ et appuyer sur play…

 

Frankenstein 

Frankenstein, disponible le 7 novembre sur Netflix

Le pitch ? Au beau milieu des paysages mystérieux d’une Europe glacée, les légendaires personnages du roman classique de Mary Shelley reprennent vie dans cette nouvelle revisite signée Guillermo Del Toro. Le conte gothique suit le jeune savant Victor Frankenstein, animé d’un désir fou de créer la vie, tentant de défier les lois de la nature avec une expérience inédite. Son rêve se réalise au cours d’une nuit foudroyante donnant vie à une créature assemblée à partir de cadavres, interprétée par Jacob Elordi. Plus qu’un simple monstre, sa création, née sans amour, se révèle finalement emplie d’une humanité inattendue et tente de trouver sa place dans ce monde qui ne veut pas de lui. Del Toro passe au-delà du mythe horrifique et propose une véritable tragédie poétique questionnant qui est le réel monstre : l’être incompris ou celui qui l’a engendré ?

Pourquoi vous allez aimer ? Car chaque plan est une véritable peinture que l’on ne peut s’empêcher de regarder : les décors baroques, robes volumineuses et paysages glacés se teintent de mélancolie pour raconter une nouvelle fois ce conte mythique qui semblait destiné à être adapté par le réalisateur oscarisé, véritable roi du monstrueux. Son casting cinq étoiles représente, lui aussi, un atout de taille avec des acteurs au talent aussi monstrueux que les personnages auxquels ils prêtent leurs traits. On y retrouve un Jacob Elordi métamorphosé en créature expérientielle, une Mia Goth dédoublée – incarnant à la fois Elizabeth Lavenza et Claire Frankenstein – ainsi qu’un Oscar Isaac jouant à merveille le scientifique légendaire. Enfin, la musique signée Alexandre Desplat représente la touche finale qui nous transporte pour de bon dans cette odyssée émotionnelle…

Frankenstein, disponible le 7 novembre sur Netflix

 

Hedda 

Hedda, disponible sur Prime Video

Le pitch ? Angleterre, années 1900. Une maison dont elle ne veut pas, un mariage dans lequel elle étouffe et une ancienne amante qui refait surface au cours d’une soirée dansante ? Hedda – incarnée par Tessa Thompson – voit son quotidien bouleversé lorsque sa fête, initialement organisée pour aider son mari à résoudre ses problèmes financiers, se transforme en une nuit de tension étouffante et de tentation brûlante. La maîtresse de maison orchestre alors une danse endiablée dans laquelle désirs refoulés, pouvoirs, manipulation et passion se confondent dans un pas de deux aussi troublant qu’irrésistible. Hedda succombera-t-elle à la tentation de son amante retrouvée pour fuir cette vie choisie dont le poids du silence l’étouffe ? 

Pourquoi vous allez aimer ? Avec son ambiance à la Gatsby, ce film réalisé par Nia Da Costa – également derrière la caméra pour The Marvels ou Candyman signe une revisite parfaite du roman classique norvégien Hedda Gabler. Le livre se voit totalement modernisé dans cette adaptation qui appuie sur des thèmes tel que l’émancipation féminine et s’accorde quelques libertés en modifiant le rôle de l’amant au féminin. Réel coup de cœur pour les costumes grandioses ainsi que pour le rythme effréné de cette nuit folle, accentuée par les musiques, alternance parfaite de douceur et brutalité. Comment ne pas adorer regarder une femme en robe à froufrou tirer les ficelles de cette soirée mondaine ? Dans le rôle principal, Tessa Thomspon, plutôt habituée aux blockbusters, se révèle convaincante dans ce nouveau registre d'époque.

Hedda, disponible sur Prime Video

 

Mickey 17 

Mickey 17, disponible le 7 novembre sur Canal+

Le pitch ? Mickey Barnes est l’un des rares hommes qui se tue littéralement à la tâche. Dans un futur lointain en 2054, ce “remplaçable” –  un travailleur jetable, cloné chaque fois qu’il meurt – embarque à bord d’un vaisseau spatial pour participer à la mission de colonisation de la planète glacée Niflheim. Les différentes versions de l’employé sont envoyées les unes à la suite des autres sur le terrain pour participer aux opérations les plus dangereuses, mais ce plan si bien ficelé va vite tourner au chaos quand de mystérieux habitants rampants se dévoilent et que la 18e version de Mickey est créée… alors que Mickey 17 existe toujours. Commence alors une cohabitation en orbite au beau milieu de la galaxie prenant des airs de crise de conscience existentielle sur la valeur humaine et la lutte pour le bien.

Pourquoi vous allez aimer ? On est tenté de pousser deux arguments : Robert Pattinson et sa vidéogénie inégalable ou encore Bong Joon-ho et son talent derrière la caméra qui lui a déjà valu une Palme d’or en 2019 pour Parasite. Mais ce serait bien trop réducteur ! Cette épopée spatiale va au-delà de nos attentes : des effets spéciaux spectaculaires à en donner le mal de l’espace, un scénario bien ficelé, un humour décalé dont on raffole… Cerise sur le gâteau : une française – Anamaria Vartolomei – s’ajoute au casting pour la minute chauvine.

Mickey 17, disponible le 7 novembre sur Canal+

 

Quand Harry rencontre Sally 

Quand Harry rencontre Sally, disponible jusqu’au 1er mars sur France TV

Le pitch ? Lorsque Harry rencontre Sally – tous deux fraîchement diplômés – dans une voiture en direction de New York, tout les oppose : il est optimiste et la séduit, elle est cynique et l’éconduit. Pourtant le destin semble voir un potentiel inattendu entre ces deux jeunes adultes, les ramenant sans cesse sur le chemin l’un de l’autre. Alors qu’ils évoluent chacun de leur côté dans leur vie sentimentale, le hasard les lie une nouvelle fois alors que les deux sont enfin célibataires. Une belle amitié sincère débute, jusqu'à ce que la question des sentiments se pose et vienne tout bousculer…

Pourquoi vous allez aimer ? Parce que ce film de 1989 a si bien vieilli qu’il est, selon nous, LE film de l’automne, qui nous procure le même effet qu’un vieux doudou et que l’on pourrait regarder tous les ans sans jamais se lasser. Des dialogues brillants, à la fois drôles et touchants, une alchimie indéniable entre Meg Ryan et Billy Crystal, une fin inattendue – comme dans la vraie vie finalement : ce film universel aux thèmes toujours actuels aujourd’hui ne tombe jamais dans le cliché. Le petit plus : ce New York automnal en toile de fond nous donne envie de rencontrer notre Harry dans la ville de tous les possibles. Et que dire de la scène du dîner ? Mythique, on vvous dit.

Quand Harry rencontre Sally, disponible jusqu’au 1er mars sur France TV

 

Stiller & Meara : Nothing is lost

Stiller et Meara : Nothing is lost, disponible sur Apple TV+

Le pitch ? En vidant l’appartement familial de New York, l’acteur Ben Stiller et sa sœur se plongent dans des décennies de souvenirs et d’archives, témoins de la vie de leurs légendaires parents : le couple star de la comédie new-yorkaise formé par Jerry Stiller et Anne Meara. Entre cassettes audio, vieux sketches, lettres et confidences, ce film documentaire s'avère un véritable voyage nostalgique et universel sur les liens familiaux et ce que signifie être aimé et créer, le tout servi par pléthore d'images rétro à souhait. En découvrant les souvenirs de la vie de leurs parents, les deux frères et sœurs y décèlent également les reflets de la leur.

Pourquoi vous allez aimer ? On ne peut qu’aimer Stiller & Meara: Nothing Is Lost pour sa sincérité désarmante et sa profondeur. Ben Stiller signe ici un film personnel et universel : il y parle de famille, mais aussi de fierté, de nostalgie, de perte ou encore de quête de sens. Plus qu’un simple hommage, on infiltre les coulisses d’une famille d’artistes entre réussite et gloire sans oublier les zones d’ombres, doutes et compromis : inévitable prix de la passion. Les images d’archives, extraits de spectacle et vidéos familiales filmées au caméscope offrent un moment rare et une porte d’entrée dans la vie du mythique couple d'entertainers, nous donnant presque l’impression de participer à une réunion familiale. La narration de Ben Stiller rend le tout profondément émouvant, car au-delà d’une histoire de couple, Nothing is lost nous parle à tous et nous rappelle la beauté de la transmission et des liens familiaux. 

Stiller et Meara : Nothing is lost, disponible sur Apple TV+

Et toujours...

 

THE APPRENTICE

The Apprentice, disponible sur Canal +

Le pitch ? Et si l’on plongeait dans les confins du capitalisme américain ? Ce biopic retrace l’ascension du jeune Donald Trump (Sebastian Stan), ambitieux promoteur immobilier assoiffé de pouvoir, tentant de se faire un nom à New York. À ses côtés : le sulfureux avocat Roy Cohn (Jeremy Strong) et sa première épouse Ivana Trump (Maria Bakalova) qui l’aident à construire, dans la grosse pomme des années 70 et 80, ce personnage qui deviendra quelques années plus tard le président de la première puissance mondiale.

Pourquoi vous allez aimer ? Présenté au Festival de Cannes, ce film audacieux, sorti en octobre 2024 – et donc un mois avant la réélection de Donald Trump – s’attaque à l’une des personnalités les plus controversées et pourtant puissantes d’aujourd’hui. Sans langue de bois, le réalisateur Ali Abassi fait le portrait de ce personnage franchement cinématographique, véritable caricature de lui-même dont on avoue découvrir le parcours avec délectation. Dans le New York des late 70’s où corruption et pouvoir sont de mise, voir l’envers du décor de l'ascension de ce président au toupet indécent relève du plaisir coupable, comme une impression d’infiltrer la partie secrète d’un des empires de l'Amérique Sebastian Stan (Avengers, Pam & Tommy) déroule une performance troublante de réalisme jusqu’à la voix et les mimiques de la bouche, quand Jeremy Strong (Succession, Les 7 de Chicago) continue de nous bluffer avec son personnage passant de l’inquiétant au pathétique. Les deux ont d’ailleurs été nommés aux Oscars pour leurs rôles respectifs…

The Apprentice, disponible sur Canal +

 

THE LOST BUS - AU CŒUR DES FLAMMES

The Lost Bus - Au cœur des flammes, disponible le 3 octobre sur Apple TV +

Le pitch ? L’incendie le plus dévastateur de l’histoire californienne. 22 élèves en danger. Un chauffeur de bus scolaire (Matthew McConaughey) et une institutrice (America Ferrera) vont faire tout leur possible pour les sauver et guider le convoi scolaire hors des flammes. Leur chemin sur les routes californiennes se retrouve semé d’obstacles, les plongeant – et nous par la même occasion – dans une atmosphère oppressante et un brin claustrophobique. Entre routes bloquées par des véhicules abandonnés, perte de contact téléphonique, fumée dense et asphyxiante, menace exercée par des pilleurs sans pitié, stress incontrôlable : une véritable course contre la montre et les flammes débute sur les routes du comté de Butte…

Pourquoi vous allez aimer ? Parce qu’on n’en ressort pas indemne… Ce film inspiré de faits réels nous plonge en plein cœur de l’enfer californien et des feux dévastateurs dont les habitants sont souvent témoins, résonnant plus que jamais neuf mois après les immenses incendies qui ont ravagé Pacific Palisades. Il faut aussi admettre que personne ne refuse 2h10 de Matthew McConaughey, héroïque et vulnérable, ni d’ailleurs d’America Ferrera dont le personnage se révèle tout aussi brave. Mais bien que le casting fasse cliquer, le parfait mélange entre suspense, adrénaline et héroïsme nous laisse en tension jusqu’à la dernière minute. Un film intense à regarder avec le cœur bien accroché, mais qui rappelle également qu’un peu d’humanité peut sauver…

The Lost Bus - Au cœur des flammes, disponible le 3 octobre sur Apple TV +

 

STEVE

Steve, disponible le 3 octobre sur Netflix

Le pitch ? 24h pour sauver une résidence pour mineurs difficiles ? Challenge accepted. Dans les années 90, on suit Steve (Cillian Murphy), directeur de l'établissement, durant une journée au cours de laquelle les problèmes s’enchaînent et le chemin pour maintenir le centre, menacé de fermeture, ne cesse de se semer d'embûches. Pour sauver ce lieu et tenter d’offrir un avenir plus lumineux à ces jeunes au passé sombre, le directeur se donne corps et âme, parfois même en dépit de ses propres problèmes. Parmi les élèves, Shy (Jay Licurgo), tiraillé entre ses pulsions agressives et ses espoirs d’avenir, tente d’avancer malgré un passé douloureux poussé par ce directeur à l’implication sans faille. Quel avenir Steve arrivera-t-il à donner à la résidence et à ces jeunes auxquels il s’attache chaque jour un peu plus ? 

Pourquoi vous allez aimer ? Son ambiance vintage style 90’s et ses quelques plans faisant penser à un documentaire – comme un film dans un film – propulsent ce film original Netflix à un niveau digne des plus grands festivals. Cillian Murphy, acteur oscarisé dont on ne vante plus le talent, et Jay Licurgo, véritable révélation dont le talent transperce l'écran, incarnent parfaitement ce duo élève-directeur ainsi que les liens qui se créent en toute pudeur sans crier gare. Un film d’une intensité rare et des acteurs dont on n’a pas fini d’entendre parler…

Steve, disponible le 3 octobre sur Netflix

 

VICIOUS

Vicious, disponible le 10 octobre sur Paramount +

Le pitch ? Un simple cadeau peut ouvrir la porte d’un univers épouvantable. Dakota Fanning incarne Polly, une trentenaire solitaire vivant dans une ancienne maison en déperdition. Après avoir accepté le cadeau (visiblement empoisonné) d’une mystérieuse visiteuse de fin de soirée, elle se retrouve piégée dans sa demeure qui prend tout à coup des allures de “labyrinthe infernal” dans lequel sa vie se voit être sans cesse mise à l’épreuve. Chaque choix et porte poussée pourrait bien se révéler décisif. Arrivera-t-elle à trouver une issue pour survivre à cette nuit cauchemardesque ?

Pourquoi vous allez aimer ? Le nouveau joyau d’horreur du réalisateur Bryan Bertino, à l’origine du célèbre The Strangers, ravira pour sûr les adeptes de soirées terrifiantes passées à se cacher les yeux sous le plaid. Des salles angoissantes remplies de miroirs à celles aussi sombres que les secrets que Polly garde en elle : ce film épouvantable reflète en réalité la part de noirceur que chacun porte en lui, nous terrifiant encore davantage… 

Vicious, disponible le 10 octobre sur Paramount +

 

ENTRE SES MAINS

Entre ses mains, disponible sur Arte

Le pitch ? À Lille, Claire (Isabelle Carré), une assureuse à la vie personnelle et professionnelle bien rangée, tombe follement amoureuse d’un client mystérieux (Benoît Poelvoorde)… Comment aurait-elle pu imaginer que ce vétérinaire au regard perçant lui faisant la cour est en réalité un tueur en série au sang froid inébranlable ? Dissimulation, danger et inquiétude se côtoient dans une danse endiablée draguant le chaos… Mais le charisme d’un homme peut-il vraiment prendre le dessus sur l’évidence d’une menace mortelle ?

Pourquoi vous allez aimer ? Parce que le danger n’a jamais été aussi séduisant. Entre ses mains se trouve à la frontière des genres, entre romance brûlante et passionnelle et thriller glaçant représentant un amour incompréhensible à double tranchant. Ici, passion et perdition se mélangent et le désir flirte dangereusement avec l’angoisse. Le décor, tout comme les personnages ordinaires – rappelant ceux de Monsieur et Madame Tout-le-monde – rendent l’horreur d’autant plus troublante. Dans ce petit bijou signé Anne Fontaine, on redécouvre un Benoît Poelvoorde inquiétant et dangereux, quand la parfaite Isabelle Carré continue de nous enchanter avec sa douceur volontaire. 

Entre ses mains, disponible sur Arte

 

STANS

Documentaire Stan sur Eminem sur Paramount et MyCanal

Le pitch. On les appelle les STANS, en référence à la chanson Stan dans laquelle leur idole Eminem évoque un fan dangereusement obsessif. Depuis, ce mot est même entré officiellement dans l’Oxford English Dictionary. Si les fans de la star du hip-hop ont toujours été un poil zélés, c’est aussi en partie à eux que le rappeur doit sa carrière. À travers leurs témoignages mais aussi des images d’archives, des reconstitutions, des interviews exclusives et même d’un entretien avec Eminem himself, le film explore la carrière du rappeur et les relations entre un artiste et sa fanbase.  

Pourquoi vous allez aimer ? La grande partie d’une génération a grandi avec lui. Un large pan de sa discographie a peut-être même rythmé des moments de votre vie. Après tout, il est le plus gros vendeur de disques du 21e siècle. Et ses fans, les STANS, font partie d’une des fanbases les plus excessives et passionnées. Parfois flippants, certains fans lui ressemblent comme deux gouttes d’eau, d’autres l’ont dans la peau, littéralement, en se tatouant la star plus d’une vingtaine de fois sur le corps, quand des perfectionnistes connaissent tous les détails sur la vie de l’artiste autant que de sa discographie… Les plus touchants expliquent en quoi la musique d’Eminem les a réconfortés, a rythmé leur vie, les a même sauvés. Touchant comme comique malgré lui, ce docu vous donnera assurément envie de vous refaire les bangers du Real Slim Shady, mais aussi de questionner le rapport entre un artiste et ceux qui l’adulent. Cerise sur le gâteau : on retrouve également des interviews de certaines guest stars comme Dr. Dre… ou même Ed Sheeran

STANS, le 27 août sur Paramount+ et MyCanal.

 

Swipe 

Film Swipe sur Disney+

Le pitch. Whitney Wolfe se révèle plus que déterminée en sortant de l’université. Son ingéniosité est sans égale quand il s’agit de percer dans le secteur de la technologie, pourtant dominé par les hommes. Mais son ascension d'entrepreneure s’avère moins rose qu’il n’y paraît, et le parcours vers sa reconnaissance en tant que femme revolutionnaire de la tech ne se fera pas sans embûches et sans se battre. Son nom ne vous dit rien ? Pourtant, vous devez peut-être à Whitney Wolfe votre plus belle histoire d’amour ou votre dernière nuit torride… Car cette matchmakeuse, à l’orgine de la co-création de Tinder puis créatrice de Bumble, est la femme qui a réussi à glamouriser la rencontre en ligne chez les plus jeunes.

Pourquoi vous allez aimer ? Ce scénario, inspiré de faits réels, lève le rideau sur le parcours hors norme de cette big boss de la tech qui a réussi à imposer sa vision dans un milieu pleinement masculin et profondément misogyne, jusqu’à obtenir le titre de “plus jeune femme milliardaire autodidacte”… Disney s’intéresse à son histoire et choisit une nouvelle fois la belle Lily James (Baby Driver, Pam and Tommy, Cendrillon) pour incarner cette patronne au parcours singulier. Un récit qui démontre à quel point les femmes un peu trop puissantes et ingénieuses dérangent encore, mais comment ces dernières peuvent aujourd’hui prendre une revanche sur leur invisibilisation. 

Swipe, disponible le 19 septembre sur Disney+ 

© Hilary Bronwyn Gayle/2025 20th Century Studios

 

Collection Tom Cruise

Collection Tom Cruise le 4 septembre sur France TV.

La sélection. Pas moins de 5 films iconiques avec l’acteur star Tom Cruise, dont Collatéral, où un chauffeur de taxi voit sa nuit basculer, Vanilla Sky avec la belle Penélope Cruz à la frontière entre réalité et hallucinations, ou encore La Firme de Sydney Pollack, dans lequel un avocat brillant termine indic pour le FBI. Les fans de Steven Spielberg se verront aussi offrir La Guerre des Mondes et Minority Report, où l’acteur excelle encore une fois en premier rôle. 

Pourquoi vous allez aimer ? Doit-on encore présenter et encenser Tom Cruise ? Aussi doué que prolifique, l’acteur compte parmi les stars de cinéma les plus rentables et influentes au monde. Parce qu’on n’en a jamais assez, on enchaîne ces 5 classiques à l’occasion du cycle cinéma qui l’honore sur France TV. Les coups de cœur de la rédac’ ? Minority Report d’abord, une leçon de cinéma mélangeant la SF et le whodunit dans une société dystopique, dans lequel son personnage, affligé par la perte de son fils, est victime d’une politique orwellienne... Mais c’est dans l'effrayant La Guerre des Mondes, adapté du chef d'œuvre de HG Wells, avec un père prêt à tout pour sauver sa fille, que l’acteur brille tout particulièrement : une claque de frissons et d’émotions.

Collection Tom Cruise. Dès le 4 septembre sur France TV.

 

HIGHEST 2 LOWEST

Film Highest 2 Lowest avec Densel Washigton, disponible le 5 septembre sur Apple TV. 

Le pitch. David King (Denzel Washington), magnat de la musique réputé pour avoir les meilleures oreilles du métier, tente de racheter son label Stackin’ Hits. Mais au moment du rachat, un ravisseur annonce qu’il a enlevé son fils et réclame une rançon qui compromettrait cette opération financière. C’est alors que David est tiraillé par un plus grand dilemme encore : par erreur, le kidnappeur n’a pas embarqué son fils… mais celui de son chauffeur. Sera-t-il prêt à abandonner ses ambitions pour aider ce grand ami qu’il connaît depuis l’enfance ?

Pourquoi vous allez aimer ? Nouvelle collaboration entre les deux oscarisés Spike Lee (Malcolm X, BlacKkKlansman : J'ai infiltré le Ku Klux Klan…) et Denzel Washington (Training Day, Les 7 Mercenaires…), Highest 2 Lowest se présente comme un remake audacieux et libre du film Entre le ciel et l’enfer du réalisateur Akira Kurosawa. Dans cette version, l’intrigue prend place à New York, dans le milieu du hip-hop et de la culture afro-américaine. À cette inspiration pointue s’ajoute un casting ultra-glam’ : Jeffrey Wright (Westworld, American Fiction), Ilfenesh Hadera (Godfather of Harlem), ou encore… A$AP Rocky et Ice Spice ! Un film qui a définitivement divisé Cannes lors de sa diffusion : si certaines scènes comme les courses poursuites ou le battle de rap final marquent les esprits, d’autres reprochent quelques abus de kitsch et effets caricaturaux. Une chose est sûre : le film est tout de même profondément attaché aux thématiques sociales et morales de son époque. Un dernier argument pour vous donner envie ? A$AP Rocky signe aussi une partie de la bande-son ! 

Highest 2 Lowest, disponible le 5 septembre sur Apple TV. 

 

Le murder club du jeudi

Film Le murder club du jeudi avec Pierce Brosnan, disponible sur Netflix. 

Le pitch. Chaque jeudi soir dans leur maison de retraite du Kent, trois amis, Elizabeth (Helen Mirren), Ron (Pierce Brosnan) et Ibrahim (Ben Kingsley) s’amusent à enquêter sur des cold cases. Mais quand leur résidence est réellement menacée par le crime et que des meurtres coïncident avec le rachat d’une partie de leur maison de retraite, leurs talents de détectives amateurs et l’aide d’une nouvelle membre, Joyce (Celia Imrie), ainsi que d’une membre de la police, vont se révéler bien utiles pour découvrir ce qui se trame…

Pourquoi vous allez aimer ? Cette nouvelle sortie Netflix s’offre, à la réalisation, les talents de Chris Colombus (Harry Potter, Maman j’ai raté l’avion) et nous invite à une rencontre du troisième âge dans un whodunit 100% British (en témoigne le casting de all stars britanniques). Assumé pleinement comme un cosy mystery (les enquêtes de crimes dans une ambiance plutôt douillette), le film ne révolutionne rien, mais ses quelques gags, sa production deluxe signée Amblin Entertainment (les studios qui ont produit la plupart des films de Steven Spielberg), et surtout son casting 5 étoiles où les acteurs s’amusent définitivement (Pierce Brosnan s’éclate et nous fait rire en ancien syndicaliste) rendent le tout cocooning à souhait. Et puis, enquêter avec ces drôles de seniors et les voir travailler en équipe arrive tout de même à nous attendrir… Une comédie bien sympathique qui se déguste aisément à l’heure du thé.   

Le murder club du jeudi, disponible sur Netflix

 
 

Wicked 

Scène féérique du film Wicked avec sorcière et princesse, comédie musicale attendue en juillet 2025

Le pitch. Au Pays magique d’Oz, Elphaba (Cynthia Erivo) est un vilain petit canard que tout le monde discrimine à cause de sa couleur de peau, verte. Pourtant, c’est une sorcière puissante qui doute de ses talents uniques. Elle rencontre à l’université de Shiz la blonde et populaire Galinda, avec qui elle nouera des liens inattendus. Toutes deux partagent le même rêve : rencontrer le magicien du royaume d’Oz. Mais leurs ambitions respectives  pourraient peut-être mettre à mal leur amitié… 

Pourquoi vous allez aimer ? Même sans être un·e mordu·e de comédie musicale ou un Arianator, on passe tout de même un moment facile et agréable devant cette première partie de Wicked, comédie musicale reine et doublement oscarisée en 2024. Il faut dire que sa société de production, Marc Platt (La La Land, La Petite Sirène…) n’a pas lésiné sur le strass, les paillettes et les artifices. Décors grandioses, effets spéciaux de dingues, costumes étincelants… Tout y est OP pour signer un blockbuster bien ficelé. D’autant plus que le casting s’avère tout aussi affriolant : la pop star Ariana Grande, Cynthia Erivo, Jonathan Bailey (Les Chroniques de Bridgerton), Michelle Yeoh (Everything Everywhere All At Once) ou encore l’iconique Jeff Goldblum (Jurassic Park, La Mouche) ! Certains numéros musicaux happent, et c’est toujours un plaisir d’entendre à nouveau Defying Gravity, chanson culte de Broadway. Cette version grand spectacle fait de ce conte fantasy une métaphore sociopolitique qui n’ennuie pas, certes, mais qui donne tout de même et surtout envie aux cinéphiles de se remater la version 1936 du Magicien d’Oz avec la légendaire Judy Garland.

Wicked. Disponible sur MyCanal.  

 ©  Universal Studios

 

My Mom, Jayne  

Image d’archives émouvante du documentaire My Mom Jayne sur Jayne Mansfield, à voir en juillet 2025

 

Le pitch. L’actrice Mariska Hargitay n’a que trois ans lorsque sa mère, l’actrice et ex-star des fifties Jayne Mansfield, trouve tragiquement la mort dans un accident de voiture à seulement 34 ans. Le film documentaire suit Mariska et sa fratrie alors qu’elle cherche à explorer, connaître et comprendre sa mère, sex symbol de son époque. Entretiens, photos et films de famille : la fille creuse ici l’héritage privé et public pour raconter au mieux sa mère.

Pourquoi vous allez aimer ? L’actrice star de New York Unité Spéciale Mariska Hargitay (cf l’actrice qui campe le personnage d'Olivia Benson) revient sur son passé familial personnel dans un film documentaire poignant. Car si vous ne le saviez pas, l’actrice est le nepobaby de nulle autre que… Jayne Mansfield ! Mais si, cette blonde peroxydée glamour à souhait, souvent confondue avec Marilyn… Si la folie des biopics vous a aussi assommé, misez sur ce documentaire présenté au festival de Cannes dans lequel, au-delà du portrait authentique qui se dresse de l’actrice au Q.I. de 163 qui enchaîne pourtant les rôles de sex symbol ingénu, Mariska confesse des secrets familiaux intimes et bouleversants. Un album de famille jusqu’au destin funèbre d’une actrice à la carrière courte mais prometteuse. 

My Mom, Jayne. Disponible sur Max.

 

Heads of State 

Scène d’action intense du film Head of State avec John Cena et Idris Elba, sortie prévue en juillet 2025

Le pitch. Sam Clarke (Idris Elba), premier ministre britannique et Will Derringer (John Cena), président américain, sont de féroces rivaux. Pourtant, quand les deux se rendent compte après une attaque en avion qu’ils sont la cible d’un ennemi étranger, les deux vont devoir se faire confiance et s’allier malgré leurs différends. Les éternels ennemis vont alors s’associer à l'agente du MI6 Noel Bisset (Priyanka Chopra Jonas) pour s’enfuir et trouver un moyen de travailler ensemble afin de déjouer une conspiration qui met le monde en péril. 

Pourquoi vous allez aimer ? Dans cette comédie d’action signée par la plateforme reine du blockbuster – j’ai cité Prime Video – on joue et on pousse les clichés à fond les ballons pour offrir du divertissement pur et dur. Le trio star de ce casting musclé composé de John Cena, du sexy Idris Elba et de Priyanka Chopra Jonas fonctionne. Mais on adore surtout la dynamique des deux chefs d’états, entre un Américain m’as-tu-vu, ancienne star de ciné cliché et poussive, face au flegme britannique d’Idris Elba (qui aurait définitivement assuré en James Bond… dommage ! ). Du chaos, deux acteurs charismatiques, des explosions, des cascades, des clichés à gogo, une bonne grosse production, et tout ça par le réalisateur de Nobody : efficace.

Heads Of State, le 2 juillet sur Prime Video.

 

Le Crazy Horse, un cabaret nommé désir

Danseuses du Crazy Horse en pleine performance visuelle et artistique à Paris, spectacle à voir en juillet 2025.

Le pitch. Ce documentaire retrace l’histoire de l’établissement le plus libre et glamour de Paris – et même du monde entier – depuis plus de 70 ans. L’artisan de ce lieu, Alain Bernardin, a su conjuguer audace et esthétisme pour en faire le cabaret si iconique qui fait battre le cœur de Paris depuis tant d’années. À travers une multitude d’images d’archives et de témoignages, dont celui de Pascal, fils du fondateur qui aura assuré la direction jusqu’en 2005, on découvre le Crazy Horse comme si l’on sillonnait ses coulisses et ses loges…

Pourquoi vous allez aimer ? C’est un véritable emblème des nuits parisiennes où se retrouvaient les autochtones, les touristes et même une pléiade de célébrités les plus en vogue (listing non-exhaustif : on y a spotté Serge Gainsbourg, Alain Delon ou, ces derniers années, des noms comme Monica Bellucci, Cara Delevingne ou Jean Paul Gaultier). Ici, le documentaire raconte notamment le dandy visionnaire qu’était Alain Bernardin, le fondateur de l’établissement qui approche la quintessence de la liberté française. Dès le début des 60’s et 70’s, l’iconoclaste a transformé le Crazy Horse en summum de la sensualité chic. Mais après sa mort en 1994, l’histoire continue : les nuits parisiennes s’enflamment toujours, les mœurs changent, certes, mais le cabaret se réinvente en permanence, collaborant avec des grandes stars comme Dita Von Teese et même notre Queen Beyoncé

Le Crazy Horse, un cabaret nommé désir. Disponible sur arte.tv à partir du 27 juillet. 

© Michel Dierickx / CrazyHorseParis

 

Chaos d’anthologie : Sur l'autel d'American Apparel

Façade du magasin American Apparel à Paris, scène du film Chaos d’anthologie à découvrir en juillet 2025.

Le pitch. Vous vous rappelez forcément de ces gilets à capuches colorés au zip blanc, qui déferlaient sur Paris autant que les premiers tubes de Justice. Retour sur la marque cultissime rendue famous par ses pubs hyper provocantes et ses vêtements sexy et colorés, dont l’image progressiste de l'entreprise a séduit autant les clients que les potentiels futurs employés. Mais le rêve de ces derniers de travailler dans la marque la plus en diable de l’époque tourne vite au cauchemar. Le PDG, Dov Charney, se révèle aussi charismatique que son environnement de travail est toxique. Certains employés témoignent. 

Pourquoi vous allez aimer ? La série de films documentaires Chaos d’Anthologie, produite et diffusée par le géant Netflix, s’était déjà attaquée au downfall d’Abercrombie. Ce mois-ci, c’est à l’autre marque chouchoute des ados des 2000’s qu’il s’en prend. “Si vous voyez quelqu’un voler, dites-lui qu’on recrute”, fut un des slogans de l’époque où American Apparel régnait sur le marché de l'industrie de la mode. La preuve d’une communication pointue, qui passait aussi par les publicités à scandales, dépeignant Dov Charney, le fondateur de la marque, comme un innovateur. Sans doute, mais à quel prix ? Ici, le documentaire choisit un focus sur ce personnage controversé, et raconte les terribles conditions d’un management toxique. Les coulisses d’une marque aujourd’hui disparue à travers un prisme socio-économique et surtout humain, qui ferait regretter nos anciens achats. 

Chaos d’Anthologie : Sur l'autel d'American Apparel,  le 1er juillet.sur Netflix.

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