Tout ce que vous devez faire à Paris en juin

Courses hippiques, dîners élégants et idées de sorties à Paris : la to-do list incontournable pour profiter du mois de juin 2025

Bouillonnement de sorties pour ce mois de juin radieux qui nous réserve bien des surprises ! Notre liste des must-gos à ne rater sous aucun prétexte ? Un drink signé Minuty perché sur le rooftop du Brach Paris ou dans un hôtel secret de la rive gauche au James Bar du Victoria Palace, un dimanche à l’hippodrome au Prix de Diane Longines ou un rendez-vous ciné au Champs-Élysées Film Festival, à moins d’attraper des gâteaux de palace dans la nouvelle pâtisserie du Ritz, d’écouter du jazz dans le dans le plus beau jardin de Paris ou de se remémorer nos années clubbing le temps d’une expo emballante. 

 

S’offrir Saint-Tropez en plein Paris

La Provence s’invite dans le 16e arrondissement ! Si le rooftop du Brach Paris propose une vue remarquable sur la tour Eiffel, il devient cet été une terrasse provençale avec Villa Minuty, où l’on retrouve toutes les saveurs méditerranéennes dans un décor inspiré par la Riviera. Reconnu pour ses vins rosé produits à Saint-Tropez, Minuty habille ce lieu de l’Ouest parisien en convoquant tous les codes de la Côte d’Azur entre fauteuils en bois et corde, oliviers et suspensions en rotin. L’atmosphère tropézienne suit évidemment côté carte : on commence avec l’élégance et la fraîcheur d’un Château Minuty Rose et Or 2024 (15 € le verre, 70 € la bouteille) ou encore d’un Château Minuty 281 2024 (bouteille 120 €). 

Côté restauration : du poivron farci au thon (9 €), de la tapenade d’olives à la figue (11 €), un artichaut poivrade confit à l’huile d’olive (9 €), de la ventrèche de thon à l’huile (14 €) ou encore du caviar d’aubergine (11 €) à tartiner sur un bon pain façon focaccia (5 €). Et pour un peu de couleurs  : la barquette de tomates du soleil (14 €) ou de fruits rouges (18 €) pour compléter cet apéritif à la provençale. Notre recommandation ? Arriver dès 19h pour s’assurer une table et profiter de la lumière rasante avant le coucher du soleil.

Villa Minuty – Rooftop de l’hôtel Brach Paris, 1-7 rue Jean Richepin, Paris 16e. Ouvert en saison et sans réservation

© Clélia Stevenard

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

 

Rejoindre la Garden Party du Prix de Diane Longines

Ambiance chic et festive au Prix de Diane à l’hippodrome de Chantilly, entre chapeaux extravagants et courses de chevaux.

C’est l’événement le plus élégant du mois de juin. Le Prix de Diane Longines rassemble les mordu·e·s de courses hippiques et de mode le temps d’une garden party follement chic à l’hippodrome de Chantilly, qui se tiendra cette année le dimanche 15 juin. Pour sa 176e édition, le Prix de Diane Longines, qui verra concourir les meilleures pouliches de 3 ans, vous invitera à découvrir des festivités hautement raffinées dans un décor féerique : DJ Set aux Folies de Diane, boîte à chapeaux pique-nique signée Ladurée, grande roue vintage, Village de Diane… Endossez votre plus belle robe et chapeau le plus trendy pour participer au cultissime Concours d’élégance, en solo ou en duo ! Pensez à vous inscrire avant 13h !

L’autre grand rendez-vous du Prix de Diane Longines, c’est évidemment le pique-nique géant installé sur la pelouse : si chaque convive peut apporter son panier maison, les gourmets optent généralement pour la boîte à chapeau Ladurée garnie de délices dignes de la Royal Family (velouté de maïs, vitello tonnato, finger sandwichs, macaron…). Notre reco ? Embarquer dans son cabas une grande nappe blanche ou fleurie pour assurer le parfait décor et frimer sur Insta, ou s’installer à la Table de Diane pour admirer le spectacle. Entre deux courses effrénées, présentations des chevaux et spectacles équestres de haute volée, on s’imprègne de cette atmosphère unique à la Downton Abbey.

Prix de Diane Longines, Hippodrome de Chantilly, Avenue de la Plaine des Aigles, 60500 Chantilly, le dimanche 15 juin de 11h à 21h30. Entrée à partir de 10 €, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Accessible en 35 min de RER D depuis Gare du Nord jusqu’à la gare de Chantilly Gouvieux, puis quelques foulées de marche jusqu’à l’hippodrome. 

© SHARE&DARE/ Florian Léger

 

Donner rendez-vous à son +1 dans un bar secret  

Dégustation de cocktails élégants au James Bar, adresse chic à Paris pour une sortie raffinée.

Avis aux romantiques qui aiment surprendre leur moitié et aux cœurs à prendre qui cherchent un lieu intime et élégant pour impressionner leur target dès le premier rendez-vous. Notre reco ? Miser sur les intérieurs feutrés des hôtels de luxe parisiens le temps d’un drink chic pour roucouler à deux. Lové dans une rue tranquille du 6e arrondissement du côté de Saint-Placide, le fringant 4 étoiles Victoria Palace abrite le James Bar, un repaire discret à l’abri des regards offrant un intérieur velouté, tout de vert vêtu, un billard et un adorable patio arboré au calme. 

Derrière le bar, Apollonia règne en maîtresse de maison devant ses sirops, infusions, liqueurs et bitters préparés maison. Formée à la mixologie à l’École du Bar, cette virtuose du shaker propose une carte de potions signatures et sur-mesure proposées à 19 € : “J’aime créer des cocktails et des créations un peu farfelues !”, s’amuse-t-elle. En quelques questions sur nos goûts, la voilà qui apporte un parfait élixir herbacé à base de rhubarbe, gin Melifera (français ! ), citron vert et bitter d’orange ou encore un short drink aux fruits exotiques, liqueur de trois piments et sirop de gingembre. À tester également : l’un des meilleurs Espresso Martinis de la capitale, ici pimpé de bourbon infusé au pain au chocolat, liqueur de café maison et fève tonka. On accompagne le tout de chips de shiitake (une découverte), d’amandes thym, barbecue ou épices et de pain tout chaud pour tartiner des crèmes d’aubergine, de pois-chiche, d’artichaut, d’olives ou encore des rillettes de maquereau ou de poulet (3 pots 24 €). Ça sent le coup de foudre, par ici…

Le James Bar du Victoria Palace, 6 rue Blaise Desgoffe, Paris 6e. 01 45 49 70 00. Ouvert toute la journée à partir de 10h. Cocktails servis à partir de 16h30 en semaine et 13h les week-ends. Fermeture à minuit.

 

Traverser la Seine pour la nouvelle pâtisserie du Ritz

Éclairs fruités et décor raffiné à la pâtisserie du Ritz Paris, une adresse sucrée incontournable.

On craquait déjà pour Le Comptoir du Ritz, la pâtisserie la plus chic de Paris ouverte par l’hôtel de la Place Vendôme. Victime de son succès, l’adresse rue Cambon méritait bien un second écrin. Good news : ce 2 juin, Le Comptoir s’installe sur la rive gauche, juste en face du Bon Marché. Aux commandes : toujours l’excellent chef sucré François Perret, au sommet de son art. 

Goûtés et approuvés : les sandwichs signature, à la pâte feuilletée légère et croustillante, s’imposent comme un casse-croûte hautement désirable à l’heure du déjeuner (15 €). Coup de cœur pour celui au saumon, subtilement citronné et parfaitement frais pour les beaux jours d’été. Côté sucré, on fond pour la nouvelle collection d’éclairs en trompe-l'œil (14 €), à la texture nuageuse mais aux goûts bien prononcés, tout particulièrement celui au café, exclusif à cette nouvelle adresse posée sur la rue de Sèvres. Son secret : sa saveur douce-amère est le résultat du travail des mêmes grains de café que ceux du bar, sélectionnés avec soin par la marque LOMI. Pas d’excuses donc pour ne pas se délecter d’un bon cappuccino onctueux avant de céder à l’achat de quelques douceurs afin de clôturer la visite de ce nouveau lieu en beauté. 

Le Comptoir du Ritz, 45 rue de Sèvres, Paris 6e.  Ouvert du mardi au samedi  de 9h à 20 et le dimanche de 10h à 20h.

 

Dîner en écoutant du Jazz au jardins de Bagatelle

Soirée musicale au Château de Bagatelle avec concert live en plein air à Paris.

C’est l’événement à ne pas rater pour un date inoubliable : tous les mercredis soir, Le Melville, célèbre club de jazz parisien, prend l’air à deux pas du bois de Boulogne, au pied du magnifique château du jardin de Bagatelle datant du 18e siècle. Un cadre de rêve où se mêlent jazz, gastronomie et jardins à l’anglaise, idéal pour profiter du coucher de soleil qui laisse place vers 22h à un magnifique ciel étoilé. Au programme : un dîner-concert exceptionnel en 4 temps, durant lequel les talentueux musiciens du Melville nous offrent une session de jazz envoûtante devant la rotonde. Ceux-ci sont applaudis chaudement par les convives et encouragés par… le paon magnifique du jardin, qui apprécie lui aussi le spectacle ! Une parenthèse hors-du-temps qui donne l’impression d’être à la Cour du Roi soleil. 

À la carte, un menu spécialement conçu et imaginé pour l’occasion par le chef Malcom Ecolasse, qui aime mélanger les inspirations (latines, asiatiques et tunisiennes…) et réussit à proposer à ses convives un voyage gustatif sensoriel qui accompagne à merveille la musique. Au menu : aubergine chinoise au labneh, poulet à la marjolaine et au curry noir, ceviche de saumon tendre à souhait, et mille-feuilles dulcey-cacahuète. Vins de choix et cocktails du jour accompagneng ces mets travaillés. Attention, du mariage de tous ces plaisirs naît un moment si romantique qu’on en (re)tombe amoureux !

Jazz à Bagatelle - Jardins de Bagatelle, 42 Route de Sèvres à Neuilly, Paris 16e. Tous les mercredis, du 7 mai au 30 juillet – 100 couverts. Accueil à partir de 19h, concert à 20h30. Un dîner en quatre services (3 plats salés et 1 plat sucré) et concert - 100 €. Réservation au plus tard le jeudi précédant l’événement. En cas d’intempérie, report sur une autre date ou remboursement.

 

Faire le tour des plus beaux clubs au Grand Palais Immersif 

Soirée clubbing à Paris dans une ambiance électro avec installations lumineuses et DJ set.

Qui dit argent dit dépenses, et qui dit crédit dit créance, alors on danse à la nouvelle rétrospective du Grand Palais Immersif : Clubbing. Au programme : une immersion sensorielle et festive dans les plus grands clubs du monde entier, ceux qui ont vu naître les VRAIES nights de folie, de New York à Berlin en passant par Paris ou Ibiza. Une expo qui donne envie d’aller faire la fête jusqu'au bout de la nuit ! 

Il faut dire que les boîtes de nuit en ont pris un sacré coup ces dernières années. Récemment, même le Macumba a fermé ses portes, signe d’une industrie en réel déclin. Hommage ou volonté de faire danser les foules à nouveau, quelques nostalgiques s’attèlent déjà à faire des soirées nocturnes et de leurs décors un sujet d’anthologie. Tandis que l’expo Disco de la Philharmonie de Paris cartonne, Le Grand Palais Immersif poursuit, lui, avec une trop cool rétrospective sur l’histoire des plus grands clubs. Enfilez un casque et lisez leurs histoires : Le Studio 54, les Bains Douches, le Palace ou encore le Berghain envahissent les couloirs du bâtiment, avec des playlists fidèles et des photos de ces boîtes, déjà fermées pour la plupart, et pourtant incontournables et toujours fantasmées. Quelques témoignages de chanceux qui ont pu expérimenter ces années folles, dont le pionnier de la French Touch Etienne de Crecy, ponctuent la déambulation à travers l’histoire des clubs. Cool, en tant que spectateur, il est aussi possible de rejoindre la fête : soit comme Méta Clubber en créant son avatar lors de l’exposition, soit sur le dancefloor aménagé pour cette dernière. Encore mieux : on pique les quelques centaines de morceaux que Clubbing propose durant la visite, et on se les réserve pour notre futur after en sortie de boîte.

Clubbing, une plongée immersive dans la culture club. Du 13 mai au 1er octobre au Grand Palais Immersif, 110 rue de Lyon, Paris 12e. Ouvert du mardi au mercredi de 11h à 20h, du jeudi au vendredi de 11h à 22h, le samedi de 10h à 22h et le dimanche de 10h à 20h. Plein tarif : 18 €.

 

Se la jouer cinéphile au Champs-Élysées film Festival

Soirée cinéma et DJ set sur les toits de Paris dans le cadre du Champs-Élysées Film Festival.

Saviez-vous que dans les années 60, l’avenue des  Champs-Élysées comptait plus de 65 cinémas, contre un seul aujourd'hui ? Depuis 2012, le Champs-Élysées Film Festival se donne pour mission de faire revenir le public dans ces cinémas en mettant en avant la création contemporaine en court / moyen métrage français et en court-métrage américain. Top ! Pour cette 14e édition, le festival s’ouvre pour la première fois au théâtre du Lido avec le show Titanique, juke-box musical qui parodie le film de James Cameron. Le pitch ? Céline Dion raconte sa version de ce qui est vraiment arrivé à Jack et Rose et aux autres personnages du film la nuit où le bateau a coulé.

L'événement défricheur est rempli de productions audacieuses. Cette année, au programme, on retrouve le film Materialists, à la brochette d’acteurs glam’ à souhait dont Dakota Johnson, Pedro Pascal ou encore Chris Evans. La réalisatrice, Céline Song, sera l’une des invités d’honneur. Avec elle, Emma Seligman, nouvelle icône d’une gen Z cinéphile, comptera aussi parmi les invités. Ses longs métrages, Bottoms avec Ayo Edibiri et Rachel Sennott, et le génial Shiva Baby, seront également projetés. Le Jury Long métrage sera composé d’Alice Winocour, récompensée pour Revoir Paris. Du côté des courts métrages, c’est Jonathan Millet (Les Fantômes) qui s’assurera une place douillette de juge. Cerise sur le gâteau : cette année, attendez vous à un focus sur la reine absolue Marilyn Monroe avec, entre autres, la projection de The Misfits ! Et pour les vrais puristes du cinéma, attendez-vous à du lourd : masterclasses, talks gratuits, le tout agrémenté de soirées post-projections avec un line-up qui dépote (parmi d’autres, Flore Benguigui ou encore le réal de la série documentaire DJ Mehdi - Made in France, Thibault de Longeville assureront une ambiance de folie. On y court donc !

Champs-Elysées Film Festival du 17 au 23 juin. Réservations en ligne. Pass illimité à 69 €, 39 € pour les moins de 26 ans.

 

Prendre un verre en terrasse arty 

Verres partagés entre amis sur une terrasse ensoleillée parisienne.

Les beaux jours sont bel et bien là, et s’enfermer dans des musées au lieu de profiter d’un si grand soleil peut s’avérer décourageant ! La bonne alternative pour celles et ceux qui souhaitent kiffer tout en se cultivant, c’est de squatter les berges de Seine avec notamment deux péniches artistiques : Fluctuart et Quai de la Photo qui, dès ce 1er mai, ouvrent les portes de leurs terrasses estivales et de leurs nouvelles expos respectives ! 

Ce sont de véritables expositions à ciel ouvert que proposent les péniches les plus arty de Paris ! Pour prendre un verre tout en boostant sa culture générale, on court dès le 1er mai du côté de Bercy pour profiter de la terrasse du Quai de la Photo. Au programme : le photographe urbain Jonk exposé sur une superficie de 400 m², sur des cloisons amovibles, faites de voilages qui décorent l’extérieur du Quai de la Photo. Et pour les accrocs d’expos (et d’apéros en extérieurs), on rempile dès le 14 mai à Fluctuart, accostée dans le 7e, qui accueille en son centre d’art urbain 5 artistes brésiliennes à l’occasion de la saison France-Brésil. Ainsi le lieu propose un voyage artistique rempli de diversité, pour boire un cocktail comme à Rio de Janeiro. Deux lieux, deux ambiances, pour un mois de mai gorgé de soleil et de culture ! 

« Naturalia, chronique des ruines contemporaines » de Jonk, du 1er mai au 19 octobre, au Quai de la Photo, 9 Port de la Gare, Paris 13 . Du lundi au dimanche de 12h à 23h30.

« Les Amazones » du 14 mai au 26 octobre, Fluctuart, 2 port du Gros Caillou, Paris 7. Du lundi au dimanche de 12h à 2h. 

 

Admirer de beaux arbres en pleine capitale

Sculptures monumentales d’Andrea Roggi exposées devant la Sorbonne à Paris.

Ces derniers jours, vous avez peut-être vu pousser quelques arbres de bronze en vous baladant en plein Faubourg Saint-Honoré. Cette façon originale de végétaliser la ville est signée Andrea Roggi, artiste italien qui habille de ses créations le Faubourg jusqu’au 12 juillet ! Une rencontre prestigieuse entre patrimoine parisien et art contemporain à aller admirer à tout prix.  

Il faut dire qu’Andrea Roggi a su se faire une place douillette sur la scène internationale. Pour le printemps, ce maître dans l’art de la sculpture a planté ses 6 créations dans le quartier le plus chic de Paris. Ainsi, en déambulant dans le 8e, on croise les statuettes de bronze façon galerie à ciel ouvert, enracinées de la place de la Madeleine jusqu’au somptueux Hôtel de Crillon, où trône la pièce maîtresse entre bronze et pierres précieuses, Energia della Vita — conçue avec le joaillier Martin Katz. Son art organique et emprunt de réflexion existentielle, symbolisant la vie, l’énergie et l’existence, transpercent les rues de ce quartier iconique pour fondre l’art contemporain dans l’élégante architecture de Paris.  L’occasion sous ce beau temps de s'offrir une promenade artistique gratuite et particulièrement inspirante. 

 Andrea Roggi, en collaboration avec le comité du Faubourg Saint Honoré,  du 17 avril au 12 juillet. Place de la Madeleine, 54 – 58 rue du Faubourg Saint-Honoré, Place Maurice Barrès, au croisement de la rue Royale et du Faubourg Saint-Honoré.

 

Siroter des cocktails couture 

Cocktails créatifs servis dans un espace chic imaginé par Sarah Lavoine, à savourer à Paris.

Parce que tout prétexte est bon à prendre pour se retrouver autour d'un drink très chic à Paris, les sublimes hôtels MGallery reviennent de plus belle avec leur concept de World Cocktail Month. Cette année, les 120 hôtels de la Collection invitent la designer star Sarah Lavoine qui, décidément, n’a pas son pareil pour rendre l’art de la table aussi désirable. 

Visez plutôt : trois verres à cocktails offriront une expérience de dégustation autour des recettes exclusives de Citadelle Gin. À déguster avec son +1 ? Le Cristal Diva au sirop de jasmin et fleur d’oranger, le Timeless Negroni infusé à l’ananas et au pandan ou encore le Honey 75 agrémenté d’huile d’olive, de verjus, de miel et de champagne. Et pour reproduire le kif à la maison ou offrir (tiens donc, la fête des mères se tiendra le 25 mai prochain), les hôtels proposeront évidemment les verres à la vente (30 € l’unité). Notre reco : roucouler et trinquer à l’extraordinaire 38 Bar Lounge à l’Hôtel L’Échiquier Opéra Paris - MGallery Collection (38 rue de l'Échiquier, Paris 10e), qui proposera ces cocktails création à partir de 16 €.

MGallery Collection x Maison Sarah Lavoine x Citadelle Gin, collaboration à retrouver du 14 mai au 31 août dans tous les bars MGallery du monde entier.

 

Se faire chouchouter dans le 9e 

Séance de massage musculaire dans un espace cosy à Paris pour se détendre et relâcher les tensions.

Soixante minutes de relaxation ultime dans un cadre magnifique, ça fait rêver ! Ce mois-ci, laissez-vous chouchouter par Olivier, qui vous offre une expérience bien-être inégalée : un massage complet du corps en direct de son adorable cabinet planté en plein 9e arrondissement.

Les promesses : relaxation et réduction du stress, soulagement des douleurs musculaires et articulaires, diminution des tensions du corps, et amélioration de la qualité du sommeil.

Son cabinet parisien est le lieu idéal pour se détendre au soleil : grandes fenêtres, cheminée typique et plantes vertes. Une parenthèse détente bien méritée. 

 

S’offrir un petit déjeuner chic en diable 

Pause gourmande chez Fruttini à Paris avec café italien, sorbet citron et douceurs maison.

On vous a déjà avoué notre passion décadente pour les fruits givrés de Fruttini. Noix de coco, dattes, ananas, fraises ou agrumes deviennent de véritables œuvres d’art à apporter pour le dessert, moyennant un coquet budget et un effet XXXXXL. Si son adresse de la rue Saint-Placide attire les gourmets du Tout-Paris (et pas que de la rive gauche ! ), Fruttini vient d’inaugurer une petite boutique / salon de thé à deux pas de la place de l’Étoile pour déguster sur place ces douceurs glacées… dès le petit déjeuner ! 

Visez plutôt : pour 19 €, on vous apporte dans ce bel écrin ouaté, tout de vert vêtu, une part de cake ou de viennoiserie avec une boisson chaude et/ou froide au choix (miam : le café latte est une petite bombe). En prime : un kiwi ou une banane givrée pour commencer la journée en faisant le plein de vitamines. Trop joli, trop chic : à instagrammer d’urgence.

Fruttini, 3 avenue Victor Hugo, Paris 16e.

 

Visiter la dernière expo du musée d’Orsay 

Visite de l’exposition « L’art est dans la rue » au musée d’Orsay, mettant à l’honneur les affiches parisiennes du 19e siècle.

© Photo BnF ©Camille Gharbi ©Julien Benhamou

Rendez-vous dans l’expo de musée la plus citadine : le musée d'Orsay et la Bibliothèque Nationale de France s'assemblent pour présenter quelque 200 affiches anciennes ! Un véritable voyage dans le temps dans un Paris en plein essor de la consommation et enclin à un climax du développement de la culture de masse. Si chaque matin vous zappez de vous attarder sur les jolies colonnes Morris près de votre métro, voilà une (re)découverte des plus belles affiches sur lesquelles s’attarder jusqu'en juillet.

On a surkiffé cette exposition qui nous emmène pour une traversée dans un Paris urbain et typique du XIXe siècle ! Cette rétrospective complète offre un regard sur l’effervescence majeure de l’affichomanie dans la capitale, modernisée après les grands travaux haussmanniens. Parce que la rue, la vraie, c’est un lieu de vie, mais aussi d’exposition et de représentation. Ici, l’affiche est un témoin des fantasmes et réalités d’une époque. Ainsi, les codes graphiques et sociaux y sont posés, et repris par des grands noms du genre : Jules Chéret,  Henri de Toulouse-Lautrec, Alphonse Mucha ou encore Félix Vallotton. Entre les plus mythiques illustrations des pubs pour les biscuits LU, les affiches trop glamour pour le Moulin Rouge ou encore Aristide Bruant façon Toulouse-Lautrec, on découvre l’impact que cette folie d’affichage a eu sur la vie parisienne, sur les opinions publics, et sur la culture commune. Un médium qui, par sa force de visibilité, a forgé le mythe de La Belle Époque mais a aussi été vecteur de grands messages. Aujourd’hui, le message est plus clair que jamais, l’art est dans la rue autant qu’il trouve sa place dans les musées ! En prime de l’expo : des spectacles signés François Morel toute la première semaine d’avril… mais aussi des conférences, spectacles, et une soirée exclu Moulin Rouge le 24 mai ! 

L’art est dans la Rue + Ce qu’a vu le pavé et Orsay en scène,  du 18 mars au 06 juillet 2025, Musée d’Orsay, Esplanade Valéry Giscard d'Estaing, Paris 7e.

 

Boire un cocktail nostalgie au Syndicat

Cocktails signature dans l’ambiance feutrée du bar Le Syndicat à Paris, adresse tendance pour sortir la nuit.

© Maeva Mitram et Pierre Dimech

Pour célébrer ses dix ans, Le Syndicat, bar culte du 10e connu pour ses créations ultra-contemporaines, revisite sa carte de cocktails : un changement radical qui nous embarque tout droit dans les années 2000. Désireux de renouer avec ces souvenirs de chewing-gum, granita, bonbons acides, yaourts à boire et boisson tropicale, les très talentueux mixologues du Syndicat se sont penchés sur la question de l'arôme. Un grand projet qui mêle alors deux objectifs audacieux : réconcilier le grand public avec les spiritueux, les vrais de niche, et parvenir à les incorporer dans cette palette nostalgique de saveurs d’enfance autour de potions toutes proposées à 15 €. Une madeleine de Proust ? Non, un Mister Freeze à l’armagnac ! 

Le directeur, Romain Le Mouëllic, ne s’est pas limité au ravalement de façade avec des affiches Y2K : la carte aussi s’est refait une jeunesse (littéralement). Désignée par la graphiste Espérance Baux, celle-ci prend des airs de pochettes CD et habille chaque cocktail d’un design illustratif, comme une vision parlante de son goût et de ses inspirations.

Dans les verres, ça donne quoi ? On fond complètement pour le Double Frozen, un granita au spiritueux calqué sur le Malabar bi-goût avec un côté fraise (Lillet Rosé, blend de rhums Savanna, fraise en trois façons) et un côté banane (Armagnac Janneau, Cap Mattei Blanc, Mélilot, banane) ; le Yog Deluxe inspiré des Actimel et servi dans des bouteilles en verre (Gin Generous au yaourt, Sake Nigori, myrtilles, citron, blanc d’œuf vegan), le Tropicool qui reprend le fameux goût de l’Oasis, (Armagnac Janneau, Cordial Tropical, distillat de pomelo Cointreau, poire Belle de Brillet) et le Ultimate Sour Mix qui nous rappelle les bonbons piquants dont on raffolait (Calvados Boulard, blanche d’armagnac, groseilles, pomme verte, kiwi, Antik Fire rhum, citron vert), disponibles aussi en version Mocktails. Vous l’avez, la nostalgie ?

Le Syndicat, 51 rue du Faubourg Saint-Denis, Paris 10e. Ouvert tous les jours de 18h30 à 2h.

 

Craquer pour des trésors à la boutique Deeya  

Collection colorée et contemporaine chez Deeya, boutique de mode à Paris.

©Guillaume Garat 

En plein Marais, cette boutique multimarque de vêtements et accessoires indiens, naît d’une volonté de célébrer la tradition indienne à Paris à travers la mode et le design, mettre en avant une Inde moderne à travers des créateurs émergents, et faire briller le savoir-faire local (broderies mains, tamponnage sur textile…). Deeya, c’est l’alliance entre Marielou Philips experte du luxe, ex-PR chez Chanel passionnée d’artisanat et originaire de Bombay, et Matthieu Foss, membre des fondateurs de Paris photo, qui fut le premier à ouvrir une galerie photo privée à Mumbai et l'organisateur du Focus Photography Festival de Mumbai. 

La boutique, hyper visuelle, se pare de tons blancs et nude pour laisser les vêtements s’exprimer. Les portants Art déco et les meubles en zelliges colorés donnent un aspect luxe et rétro à l’ensemble. Sur ce fond neutre, les couleurs et les motifs des pièces ressortent de plus belle ! On adore les chemises brodées en lin (205 €) ou en soie (420 €), les colliers ras du cou XXL (400 €) ou les boucles d’oreilles à Airpods (200 €), les pantalons imprimés en velours et les jupes à cordes (440 €). Top : derrière la boutique se cache une galerie, lieu d’exposition multidisciplinaire qui se veut tisser des liens entre la France et l’Inde, en présentant expositions de photographies, arts graphiques ou design. 

Deeya, 21 rue du Bourg Tibourg, Paris 4e. Ouvert tous les jours du lundi au samedi de 11 à 19h, et le dimanche de 12h à 19h. 

 

S’en prendre plein la vue à La Villette

Expérience immersive entre art, lumière et technologie à Paris lors de l’exposition Into the Light.

©playmodesstudio ©Collectif Scale ©Children of the light

Et la lumière fût… 3 000 m² et 15 installations lumineuses complètement interactives et didactiques transforment la Grande Halle en un parcours d’œuvres hors-norme où l’illumination devient matière vivante. L’art contemporain s’acoquine à l’art numérique pour un résultat qui brille de mille feux !  

La lumière est à l’origine de tout. D’abord observée, puis comprise, jusqu’à être maîtrisée, elle est dans cette exposition rendu art et spectacle. Comment ? Par une génération

d’artistes issus de l’art contemporain, des arts numériques et de la musique. Ainsi, on exploite les dimensions technologiques, sensorielles et visuelles de cette ressource, qui a fondé toutes nos sociétés et qui continue aujourd’hui de façonner le monde. L’expo, véritable parcours immersif en 5 étapes, est conçue comme un voyage trippant dans un monde lumineux et universel. Au rendez vous, des artistes et exposants comme Guillaume Marin, Visuel System, WHITEvoid et Collectif Scale, pour des sculptures et installations impressionnantes. À absolument noter dans son agenda du mois, que ce soit pour les fans d'art comme pour ceux qui souhaitent alimenter leurs stories à la une sur Insta.

Into The Light, du 9 avril 2025 au 31 août 2025. La Grande Halle de La Villette, 211 avenue Jean Jaurès, Paris 19e. À partir de 19,90€. Du lundi au dimanche de 10h à 18h et les samedis jusqu'à 19h. 

 

Composer son bouquet de fleurs fraîches 

Bouquet de fleurs fraîches cueillies en pleine nature selon le principe du slow flower, à composer près de Paris.

Vous rêvez de fleurir votre salon d’anémones, tulipes, narcisses, renoncules, iris ou bleuets ? Ça tombe bien, c’est le printemps, et donc l’occasion parfaite de venir composer son bouquet de fleurs de saison chez Sophie, à la ferme florale de Montreuil. Sur une ancienne terre horticole des Murs à Pêches, la reine du mouvement “Slow FlowerSophie dirige un plantation de fleurs de 7 000 m², pour permettre d’avoir des fleurs à disposition, et éviter de les importer de l’autre bout du monde. 

1h30 d’initiation avec Sophie et l’équipe de la ferme florale, ce n’est pas seulement apprendre à composer un bouquet : on visite la ferme, on découvre les fleurs de saison et les valeurs Slow Flower, et on repart avec un bouquet de fleurs fraîches qui égayera votre intérieur. L’atelier pouvant accueillir 4 à 12 participants, il est possible de réserver votre atelier entre copines, en amoureux ou en famille, pour une expérience 100 % feel good.

 

S’offrir un déjeuner étoilé à moins de 50 €

 

Chef de l’Anona en pleine création culinaire dans ce restaurant durable du 17e arrondissement.

Alerte bon plan pour les paniers percés qui rêvent de s’offrir une expérience gastronomique.  Le chef Thibaut Spiwack, ex-Top Chef et surtout big boss de son restaurant étoilé durable Anona* du côté des Batignolles, vient de lancer son Menu Petit Étoilé à 49 €. L’idée ? Un déjeuner sophistiqué comprenant amuse-bouches, entrée, plat, dessert et mignardises, à savourer dans un cadre résolument raffiné. Avec, en prime, la satisfaction de profiter d’une cuisine green privilégiant les circuits courts et l’antigaspi : Anona est d’ailleurs gratifié d’une étoile verte qui prouve son engagement au quotidien.

Si le menu change chaque jour, nous avons pu déguster le jour de notre venue un canard des Landes au kumquat et sauce mikado, un délicieux chou-fleur tempura épicé au triple jus et au kimchi et avons fini avec une poire comice au citron, bergamote et gin français ultra-gourmande. Rendre la cuisine étoilée accessible, c’était le projet du chef : un défi relevé avec virtuosité. 

ANONA, 80 boulevard des Batignolles, Paris 17e. Ouvert du mardi au vendredi de 12h à 14h15 et de 19h30 à 21h45. 01 84 79 01 15.

 

Croquer dans les meilleurs dürüms de Paris

Leven, restaurant de street food libanaise à Paris, propose des sandwichs frais et gourmands dans une ambiance conviviale.

Quand on nous a annoncé qu’une nouvelle adresse de dürüms avait ouvert à Paris, notre sang n’a fait qu’un tour. Ni une ni deux, direction le Sentier pour attraper une place chez Leven, cantine de poche lancée par le franco-kurde Victor Yasar. Il y a de la bonne ambiance dans l'air ! Dans un tout petit décor pensé pour rappeler les marchés couverts moyen-orientaux, on admire de près les cuissons à la braise et, en cuisine, la cheffe Or Bitan (ex-Dalia) qui opère une véritable chorégraphie avec la pâte de son pain à dürüms. Car se sont bien ces stars de la street food levantine qui s’arrachent au déjeuner, remplacés le soir par de jolies assiettes à partager dans une ambiance plus tamisée avec musique et bougies…

Miam : les dürüms agneau, maquereau grillé, veggie aux champignons, kefta ou poulet sont garnis de bons légumes frais et de sauces divinement relevées. On commande aussi le chirchi, une crème de butternut au cumin et à l’ail (5 €) et l’incroyable chou pointu grillé avec tahini, mélasse de dattes, piment léger et graines de courge, dont on ne s’est pas encore vraiment remis (7 €). Cool : même les desserts envoient du bois avec un carrot cake moelleux à souhait posé entre un sirop et une bonne dose de crème fraîche (7 €) ou un flan malabi tout léger à la fleur d’oranger (7 €).

Leven, 110 rue Montmartre, Paris 2e. Ouvert du mardi au samedi midi et soir, les dimanches et lundis au déjeuner.

© Léo Kharfan

 

S’accorder une parenthèse au spa 

Détente absolue dans un spa en pierre à Paris lors d’un atelier bien-être Funbooker.

Envie de recharger ses batteries sans quitter la capitale ? Direction Le Petit Beaumarchais Hôtel et Spa, repaire cosy du 11e où vous allez pouvoir chasser votre stress. Ici, c’est simple : pas de foule, pas de bruit, juste un spa privatisé rien que pour vous (et si l’envie vous prend, pourquoi ne pas inviter votre Jules à se joindre à vous ?). La promesse : un lieu zen, un superbe bassin, des voûtes en pierre qui vous transportent ailleurs, et 50 minutes pour vous offrir une pause parfaite pour zapper tous les tracas du quotidien. 

On déconnecte illico en s’immergeant dans le Flotarium pour relâcher toutes les tensions, suivi d’un sauna pour éliminer les toxines et laisser place à une relaxation profonde. En bonus, des boissons chaudes ou froides permettent de prolonger cette parenthèse cocooning.

Le Petit Beaumarchais Hotel & Spa, 8 boulevard Beaumarchais, Paris 11e. Ouvert tous les jours de 10h à 20h30 et privatisé pendant 50 minutes pour chaque séjour. Réservation en ligne à partir de 80 €. 

 

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