Tout ce que vous devez faire à Paris en décembre

Notre mantra pour décembre : du chocolat tous les matins, du cocooning et une bonne dose de gourmandise pour patienter jusqu’aux Fêtes ! On s’accorde une trêve dans la course effrénée aux cadeaux afin de profiter de toutes les belles activités parisiennes que le mois le plus festif de l’année peut offrir. Au programme ? Les nouveaux choux à la crème d’une grande cheffe pâtissière, des films cultes à redécouvrir dans les salles obscures, une exposition poétique et sensuelle signée Araki, la nouvelle boutique ultra-mode de Reformation au cœur du Marais ou encore la comédie musicale culte Le Fantôme de l’Opéra dans une version fascinante. À vos manteaux !

 

Essayer des robes chez Reformation

Même Rebecca Bloomwood de Confessions d’une accro du shopping dégivrerait sa carte pour découvrir la nouvelle adresse dont tout le monde parle. Reformation débarque enfin à Paris, en plein cœur du Marais évidemment, avec sa toute première boutique française qui reflète parfaitement son identité : silhouettes ultra-féminines, charme vintage assumé et mode plus responsable sans jamais sacrifier le style. Dès que l’on passe la porte, la magie opère : escalier théâtral, carreaux terracotta, boiseries chaleureuses, mobilier chiné twisté et touches en verre de Murano… Ici, pas question de surcharger les portants : quelques pièces bien choisies, pensées pour donner envie d’essayer, d’adopter, de repartir avec. Une adresse où la mode durable devient, enfin, terriblement désirable.

Parmi nos coups de cœur : le top en soie Monica (119 €), un modèle féminin, doux et subtilement sexy avec sa broderie. On le visualise déjà dans toutes les situations : une soirée entre copines, un dîner où l’on compte bien faire battre un cœur un peu plus vite, ou même cet été à la campagne quand la chaleur devient étouffante. Pour les moments où il faut en mettre plein la vue — comme un Noël chez la belle-famille avec dress code chic — on se glisse dans la robe en soie Anaiis (336 €), longue, à col montant, dos croisé, aussi élégante que facile à vivre. Et parce qu’on ne résiste jamais à une belle paire de chaussures, on craque pour les bottes Dominique (411 €) en cuir noir : plates, pointues juste ce qu’il faut, un esprit santiag raffiné qui donne de l’attitude à n’importe quel look. 

Reformation, 20 rue des Francs Bourgeois, Paris 3e. Ouvert du lundi au samedi de 11h à 20h et le dimanche de 12h à 19h.

 

Goûter des choux à la crème 5 étoiles

Elle est LA cheffe pâtissière à suivre. Anciennement aux commandes du sucré au Plaza Athénée (rien que ça !), Jessica Prealpato, élue Meilleure Pâtissière du monde en 2019, officie désormais à l’hôtel San Régis. Ce discret 5 étoiles, planqué à deux pas de l’avenue Montaigne et qui a récemment soufflé ses 100 bougies, mérite à lui seul le détour avec son décor fabuleux tout droit sorti d’un livre de Jane Austen avec papier peint fleuri, verrière, tableaux anciens et boiseries

Le prétexte pour y passer est tout choisi : parce que ses choux à la crème sont la star de ses goûters proposés à l’hôtel, la cheffe les propose à emporter grâce à son Chouroom inédit. Réalisés sans sucres ni farines raffinés, ses douceurs se lovent dans une jolie boîte et se déclinent dans des parfums aussi surprenants qu’addictifs, célébrant la naturalité si chère à la pâtissière. En l’occurrence : des petits choux sarrasin (pâte à chou, graines de sarrasin de Philippe Guichard torréfiées et salées, craquelin, praliné et crème pâtissière au sarrasin), graine de courge (graines de courge de Valconie soufflées, craquelin, praliné et crème pâtissière aux graines de courge) et graine de tournesol (pâte à chou, graines de tournesol Trésors de Beauce de la Ferme des 3 Rois, craquelin, praliné et crème pâtissière aux graines de tournesol). Comptez 20 € pour la boîte de 5, en assortiment ou remplis de votre goût préféré pour frimer lors de votre prochain tea time.

Le Chouroom du San Régis par Jessica Prealpato, 12 rue Jean Goujon, Paris 8e. Sur commande et en click&collect uniquement via le site internet, du mardi au vendredi de 11h30 à 19h30 et le samedi de 14h30 à 18h30

© Vincent Lappartient 

 

Se réfugier au ciné devant des films cultes

Qui dit décembre dit grand froid (oui, c’est le moment de sortir vos manteaux en fausse fourrure. Et si on filait se réfugier au cinéma pour se réchauffer devant un bon film ? Du 8 au 12 décembre, les salles obscures de la capitale et de 4 autres villes de France, accueillent pour la quatrième fois l’initiative BNP Paribas Ciné Culte qui met à l’honneur, cette fois-ci, l'iconique James Cameron.

Une semaine pour (re)vivre sur grand écran les films les plus cultes du réalisateur : entre l’histoire d’amour la plus drama au monde sur le paquebot du Titanic, une escapade sur la moto mythique de Schwarzenegger dans Terminator 2, une virée dans l’espace avec Aliens ou encore une plongée au fond des océans avec Abyss : interruption immédiate des films doudoux de Noël ! Pour finir, la soirée de clôture proposera un mini marathon de la saga Avatar avant la sortie imminente et très attendue du dernier volet : De Feu et de Cendres. Cette année encore, 1 000 places sont à gagner en ligne pour les séances parisiennes. On a hâte d’y être !

BNP Paribas CinéCulte, Pathé BNP Paribas, 32 rue Louis le Grand, Paris 2e & MK2 Bibliothèque, 128-162 avenue de France, Paris 13e. Programmation et participation au tirage au sort en ligne.

 

Croquer dans le gâteau de Clara Luciani

Vous l’ignoriez peut-être, mais la chanteuse et autrice-compositrice star Clara Luciani est une éternelle gourmande. Son truc à elle ? Le succès, une coquette pâtisserie traditionnellement composée d’une dacquoise aux amandes et d’une crème au praliné. L’artiste s’associe à la girlboss Alice Tuyet, cofondatrice des tables veggie Faubourg Daimant et Daimant Saint-Honoré, qui proposera sa version du gâteau à la carte de ses deux établissements (13 €) pendant toute la durée des Fêtes.

Imaginé ensemble, le Succès Clara devient un gâteau à la noix fondant et croquant : comprenez un biscuit moelleux généreusement nappé de noix torréfiées, garni d’une crème mousseline légère à la noix et d’un cœur praliné coulant, le tout couronné d’une petite noix façon chouchou, comme ceux que l’on dévore sur la plage. Mieux : l’intégralité des bénéfices générés par le Succès Clara sera intégralement reversée à la Maison des Femmes de Marseille Provence, qui vient en aide aux femmes victimes de violence. Et franchement, on n’a jamais trouvé meilleur prétexte pour s’enfiler un gâteau entier au dessert…

Le Succès Clara, disponible jusqu’au 4 janvier inclus, en exclusivité dans les restaurants Faubourg Daimant (20 rue du Faubourg Poissonnière, Paris 10e) et Daimant Saint-Honoré (24 place du Marché Saint-Honoré, Paris 1er).

 

Admirer les polaroids sexy d’Araki

Le nom d’Araki Nobuyoshi ne vous dit rien ? Pourtant ce photographe japonais, un poil provocateur, est, depuis les années 60, un artiste incontournable dans son domaine : ses fleurs phalliques et travaux sur le shibari ont fait de lui une véritable star de l’objectif. Depuis octobre, son travail est mis à l’honneur au Musée Guimet, et ce jusqu’au 12 janvier, à travers une exposition exceptionnelle à la fois nostalgique, poétique et franchement érotique. Au-delà d’une simple visite, Polaraki s’apparente à une véritable plongée dans l’univers du photographe à travers près de mille polaroids réalisés entre 1997 et 2024 et exposés dans la sublime rotonde au quatrième étage du musée… interdit aux moins de 18 ans le temps de l’expo ! 

On peut remercier le collectionneur Stéphane André, à qui l’on doit en grande partie cette superbe visite et qui a acquis ces clichés durant presque 25 ans avant d’en faire don au Musée l’année passée. Le résultat ? Des compositions imaginées tantôt par l’as du polaroid, tantôt par le collectionneur, des clichés saturés jouant sur le flou et les couleurs rétro, des images poétiques et abstraites, des fleurs et des femmes, sans oublier les fameux bord blancs caractéristiques du format qui font toute la différence. 

POLARAKI, Mille polaroids d’Araki Nobuyoshi, Musée Guimet, 6 place d’Iéna, Paris 16e. Jusqu’au 12 janvier, du mercredi au lundi de 10h à 18h. Tarif plein à 13 € et tarif réduit à 10 €. L’accès à la rotonde est interdit aux moins de 18 ans.

 

Rencontrer un fantôme

Si on vous parle d’un opéra hanté, d’une cantatrice à la voix d’or et d’un mystérieux fantôme masqué vivant reclus dans les profondeurs de l’Opéra Garnier, ça vous dit quelque chose ? Le Fantôme de l’Opéra, évidemment ! Le roman de Gaston Leroux s’offre une nouvelle comédie musicale totalement indépendante des productions cultes de Londres et Broadway. Cette version adaptée par Benoit Solès (La Machine de Turing) et mise en scène par Julien Alluguette (Le Soldat Rose) sonne comme un événement car l’histoire, bien que made in France, n’a jamais été racontée dans l’Hexagone et émerveille déjà de nombreux spectateurs depuis octobre dans le très bel écrin du Théâtre Antoine

Ici, pas de copié-collé, mais une création originale et des nouvelles musiques signées Marc Demais et Pierre-Yves Lebert, dont la mélodie entre immédiatement dans la tête et se fredonne sur le chemin du retour. Pour interpréter la jeune soprano Christine Daaé ? Maélie Zaffran, une chanteuse et comédienne que l’on avait déjà adorée en Sophie dans le spectacle Mamma Mia l’année dernière. Au-delà du personnage principal, toute l’équipe artistique est un shot de talent pur qui offre à ce mythe de la littérature française un vent de renouveau entre romantisme, intensité et émotion brute. 

Le Fantôme de l’Opéra, Théâtre Antoine, 14 boulevard de Strasbourg, Paris 10 . Jusqu’au 11 janvier, du mercredi au dimanche à 19h. Dès 16 €.

Et toujours...

 

Découvrir le Spa Augustinus Bader à l'hôtel Costes

Le spa du fameux Hôtel Costes signe avec Augustinus Bader, et cette collaboration promet une expérience de soin ultra-pointue. Dans un espace grand luxe composé de 8 cabines, chaque rituel commence par un diagnostic sur-mesure, réalisé avec un expert de la peau qui détermine exactement ce dont votre épiderme a besoin, assisté d’une technologie capable d’en analyser les moindres détails. Ensuite, place aux soins signature : l’Essentiel (280 €), un soin lumineux qui réveille l’éclat et adoucit les traits, ou l’Ultime (420 €), un soin liftant d’exception qui sculpte et raffermit en profondeur grâce aux micro-courants Raja Medical. Une fois la peau repulpée, direction le corner Augustinus Bader, où l’on retrouve les mêmes soins utilisés durant les rituels. 

Sur place, le spa propose aussi ses soins iconiques pour le corps, comme le Jeunesse des Mains (130 €) à la radiofréquence qui raffermit et illumine les mains, ou encore le Massage 60 (240 €), un massage personnalisé à adapter selon vos besoins et vos envies du moment. À noter également : toujours présent, Bastien Gonzalez, l’incontournable maître de la manucure ou encore, pour les plus sportifs, des cours de Reformer avec un coach personnel. Et pour prolonger ce moment de bien-être, on s’offre une parenthèse en cabine hammam, en solo ou à deux, avant de terminer dans la salle relaxante autour d’un bon thé fumant.

Hôtel Costes, 7 rue de Castiglione,  Paris 1er. Ouvert tous les jours de 10h à 20h. Réservation au 01 42 44 49 12 ou spa@hotelcostes.com.

 

Voyager 100 ans en arrière au LV Dream

100 ans, ça se fête ! À l’occasion du centenaire de l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925, Louis Vuitton propose aux visiteurs de découvrir comment cette célèbre maison a façonné le mouvement dans sa nouvelle exposition : Louis Vuitton Art Déco. Le rendez-vous est donné au LV Dream dès le 26 septembre, pour déambuler dans ses 8 pièces thématiques et admirer les 300 objets et archives sortis tout droit de la collection patrimoniale de la maison. De sa création en 1854 jusqu’à la dernière salle La beauté en voyage, la visite se vit au rythme des pièces d’exception, des créations contemporaines et des accessoires de maroquinerie inédits qui nous donnent envie de ne jamais conclure ce voyage.

Le petit plus ? S’octroyer une pause gourmande à la fin de la visite au Café Maxime Frédéric at Louis Vuitton à l’étage, juste au-dessus de l’exposition, et y déguster de délicieuses pâtisseries fines ou créations salées ainsi que les chocolats imaginés par notre chef sucré préféré. 

Louis Vuitton Art Déco, LV Dream (26 Quai de la Mégisserie, Paris 1er). Dès le 26 septembre. Ouvert du mardi au dimanche, de 11h à 20h. Entrée libre ou réservation en ligne.  

 

Réserver un goûter aquarelle 

La rentrée est passée… et si on s’offrait une parenthèse créative cet automne ? En l’occurrence, un atelier aquarelle avec l’artiste Rachel Wetk, dans l’atmosphère feutrée du Bar LPC au Sofitel Paris Baltimore Tour Eiffel. En petit comité, c’est l’occasion rêvée de s’initier en douceur à cet art dont on apporte l’équipement (littéralement : un peu de papier, un pinceau et une palette) partout avec soi.

En petit comité de 4 à 8 personnes, ces ateliers de 2h (49 €) animés par Rachel Wetk, architecte de formation et aquarelliste d’origine chinoise, invitent à libérer sa créativité. Tout le matériel est fourni et chacun repart avec son œuvre, souvenir poétique d’un moment hors du temps. Pour parfaire l’expérience, une pâtisserie maison signée de la cheffe de l’hôtel et une boisson accompagnent le moment. Rendez-vous chaque premier samedi du mois, d’octobre à décembre, de 15h à 17h : une parenthèse idéale pour trouver sa propre expression artistique.

​​Atelier aquarelle, Sofitel Paris Baltimore Tour Eiffel, au 88 bis avenue Kléber, 16e Paris. Le samedi 6 décembre 2025, de 15h à 17h. 49 € par participant. Réservation en ligne.

 

Craquer pour les it-collabs de la saison

La Fashion Week nous souffle son lot de belles et étonnantes collaborations en ce début de mois ! GANNI et New Balance mélangent leurs univers pour créer la 1906L, un soulier hybride entre sneaker et mocassin. Alors que l’imprimé animalier est partout, le serpent s’impose sur cette paire à semelle chunky, audacieuse et désirable, qui réinvente les codes du sportswear et le chic du mocassin dans une version décontractée et ultra tendance  (190 €, déjà disponible en boutique).

Parce que stalker le profil de l’étonnante influenceuse Nara Smith, c’est comme voyager dans le temps avec une touche d’aujourd’hui, Reformation s’associe à la it-mom le temps d’une collab à son image. On craque pour 20 pièces désirables, de la robe longue près du corps (398 €) aux mules rouges (318 €) en passant par l’ensemble sixties (veste 398 , jupe 228 €). Une capsule qui nous plonge directement dans la peau d’une icône rétro-glam à l'américaine.

Pile à temps pour la Fashion Week, Chantelle X s’associe à Alice Vaillant, ex-danseuse de l’Opéra et fondatrice de sa maison éponyme. Une capsule où romantisme, glamour et sensualité s’entrelacent, inspirée du ballet classique et du sportswear 80’s. Au programme : 5 pièces en soie noire aux détails ivoire soit culotte, body, porte-jarretelles, bloomer et triangle sans armature (entre 110 € et 380 €). Une collab’ qui vous donnera clairement envie de laisser tomber vos vêtements, disponible le 3 octobre.

Découvrez aussi Les restaurants les plus prisés de la fashion week et Les expos les plus attendues de la rentrée !

 

Faire un (George de La) Tour au Musée Jacquemart-André 

GEORGES DE LA TOUR - Entre ombre et lumière, à partir du 11 septembre et jusqu’au 25 janvier 2026. Musée Jacquemart-André Paris

Voilà près d’un an que le splendide Musée Jacquemart-André a rouvert ses portes après travaux ! Suite au succès de sa dernière exposition dédiée à l’iconique peintre italienne Artemisia Gentileschi, le Musée poursuit son exploration des héritiers du caravagisme, en mettant à l’honneur le peintre français Georges de La Tour dès le 11 septembre prochain. 

Le nom de Georges de La Tour ne vous évoque pas grand chose ? Normal : ce maître de la peinture du XVIIe siècle, pourtant reconnu de son vivant – en étant, notamment, peintre ordinaire de Louis XIII – tombe dans l’oubli après sa mort, avant d’être redécouvert le siècle dernier. Cette première rétrospective sur cet artiste depuis celle du Grand Palais en 1997 saura séduire les aficionados de Caravage. Puisque si George de La Tour a su apprendre de l’art du maître, son art interprète plutôt à sa propre façon le clair-obscur, le réalisme radical et la spiritualité dans des compositions aussi modernes qu’intemporelles. L’exposition réunit en plus d’une trentaine de toiles et d’œuvres graphiques plusieurs bustes de saints à admirer à travers les différentes salles du musée. Parmi les tableaux qu’on a hâte de voir ? Le Nouveau-Né ou encore Le Souffleur à la pipe, prêté par le Musée d’Art Fuji de Tokyo. Deux œuvres qui témoignent de l'importance de la lumière chez George de La Tour, peintre de la flamme, qu’il ne manquera pas de vous déclarer au détour de cette expo. 

GEORGES DE LA TOUR - Entre ombre et lumière, à partir du 11 septembre et jusqu’au 25 janvier 2026. Musée Jacquemart-André, 158 boulevard Haussmann, Paris 8e. Ouvert  tous les jours de 10h à 18h. 

© Rennes, Musée des beaux-arts © Culturespaces / N. Héron ©Tokyo Fuji Art Museum Image Archives DNP artcom

 

Faire ses emplettes dans une papeterie géniale 

La Papeterie Koya à Paris

Les collégiens n’ont pas le monopole des fournitures scolaires stylées. Pour se donner du courage en cette rentrée, on file dans le Marais à la découverte de Koya, une mignonne papeterie tout juste inaugurée et pensée par Lorenza Lenzi, cheffe de cuisine spécialisée en catering et passionnée de beaux objets. Ici, pas de classeurs, d’équerres ou de cahiers 21x29,7 mais plutôt la crème des références pour les irréductibles du papier qui souhaitent pimper leur bureau et s’organiser à l’ancienne. 

Dans cette sublime boutique de poche, on retrouve pas moins de 1 000 références, souvent sourcées au Japon : les stylos Penco Classic (3,50 €), des carnets en tous genres, les stylos plumes Kaweco (entre 27 € et 70 €), des crayons de couleurs, des agendas, les stylos feutres Marvy Uchida (2,90 €), le feutre Pentel "Sign Pen" (2,50 €) ou encore une horloge Hightide (180 €) pour ne plus rater ses Google Meets.

Papeterie Koya, 26 rue du Petit-Musc, Paris 4e. Ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h.

© Adrien Ozouf

 

Explorer l’amitié au Théâtre Montparnasse

Art de Yasmina Reza, jusqu’au 20 décembre au théâtre Montparnasse à Paris avec François Morel, Olivier Broche et Olivier Saladin

Elle était déjà culte lors des premières représentations il y a 30 ans. Et eux aussi l’étaient ! Les ex-Deschiens de Canal+ Olivier Saladin, Olivier Broche et François Morel (à la  mise en scène également) nous offrent une version mordante de la pièce de Yasmina Reza, Art, au Théâtre Montparnasse. Le pitch ? Serge a acheté un tableau d’art contemporain – une toile peinte en blanc – pour quelque 40 000 €. Quand il le montre à son vieil ami Marc, ce dernier raille cette acquisition qu’il ne comprend pas, et ne reconnaît plus son ami de toujours. Tandis que l’achat de ce tableau met à mal l’amitié des deux et fait ressortir tout ce qui ne va plus, leur troisième ami, Yvan, cherche à ménager la chèvre et le chou pour sauver une amitié de longue date. 

Cette pièce mythique de Yasmina Reza, traduite dans moults langues et multi-récompensée à travers le monde, relate une amitié qui s’effrite au gré des clivages sociaux et du temps qui passe. Et qui de mieux pour interpréter nos trois camarades que trois réels amis de longue date ? Cette bromance est sublimée sur scène par le jeu des trois acteurs : franc, naturel, avec cette touche de malice et de connivence qu'on ne retrouve que chez une bande de copains. Dans cette mise en scène, c’est le discours sur les relations humaines, et sur leur solidité malgré les vacillements, qui prime peut-être plus que celui sur l’art et sur le fossé des classes. Efficace, drôle, tendre : un spectacle à voir une fois dans sa vie ! 

Art de Yasmina Reza, jusqu’au 20 décembre au théâtre Montparnasse, 30 rue de la Gaîté, Paris 14e. 

© Xavier Delestre © Aglae Bory © M Toussaint

 

CUSTOMISER SA VAISSELLE EN MODE DIY

Atelier  Céramicafé Geneviève  à Paris

Coup de cœur pour l’atelier de peinture sur céramique ultra-pédagogique et toujours feel good de Céramicafé Geneviève dans le 11e arrondissement. On commence par choisir le support pour votre œuvre d’art entre bol, tasse ou encore assiette. Ensuite, Geneviève, véritable papesse de la céramique à Paris, vous fait la démonstration de diverses techniques de peinture et vous guide tout au long de l'atelier pour que votre transfert soit le plus réaliste et le plus beau possible. 

À la fin de l'atelier, direction le four à 1 000 degrés pour fixer vos œuvres ! Il s’agira d’être patient : vos créations seront prêtes une semaine plus tard, prêtes à s’afficher au beau milieu du salon. 

© Céramicafé Geneviève par Celiane Guilbaud

 

Découvrez aussi les expériences de fin d’année signées Ruinart et le brunch éphémère du Grey Goose Hotel.

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