Vous connaissez le crédo : en mai, fais ce qu’il te plaît ! Entre ce soleil radieux et ces quelques jours fériés bien mérités, le mois de mai nous réjouit déjà. Pour profiter à fond de la saison des amours, on s’offre un Blind Date devant un public sur une scène de théâtre (oui, vous avez bien lu), on admire des œuvres d’art en plein air et on s’offre un massage et/ou un goûter pour décompresser. Cerise sur le gâteau ? Le retour du salon Taste of Paris qui réunit les plus grands chefs étoilés sous la nef majestueuse du Grand Palais. Vous avez de quoi noter ? À vos agendas !
S’infiltrer au salon Taste of Paris
Stéphanie Le Quellec, Niko Romito, Pierre Sang, Assaf Granit… La liste des chefs dont vous rêvez de goûter les plats est longue, très longue. Ça tombe bien, ils seront tous réunis au Grand Palais à l'occasion de la 10e édition (déjà ! ) de Taste of Paris, le festival food le plus pointu de la capitale. Le concept génial de ce véritable rendez-vous des foodies au printemps ? Découvrir les plats signatures des tables parisiennes les plus prestigieuses et même étoilées, à des prix compris entre 7 € et 13 €. L’occasion rêvée de s’enfiler les plats iconiques des plus grands chefs étoilés à prix d’amis.
On vous met l’eau à la bouche ? Notre cœur balance entre les fusilloni gambero rosso et le tiramisu signature de Niko Romito au Bvlgari Hotel (passion), la brioche perdue au caviar de Stéphanie Le Quellec (10 €), le risotto de ptitim noir à l’encre de seiche, espuma de parmesan et boutargue d’Assaf Granit chez Shabour (10 €), le bibimbap signature de Pierre Sang (10 €) ou les délicates pâtisseries de la Queen Nina Métayer.
Le truc en plus : Taste of Paris s’associe à Do It In Paris pour faire gagner 4 lecteurs·trices et leur +1, qui auront la chance de s’attabler au Club Tastes autour d’un déjeuner le samedi 10 mai à 13h. L’idée ? Vous faire vivre une expérience gastronomique inoubliable autour d’un menu dégustation en 5 temps d’une valeur de 384 € par personne. Rendez-vous sur notre compte Instagram pour participer !
Taste of Paris, du 8 au 11 mai, session jour de 11h30 à 16h, session soir de 19h à 23h30. Entrée à partir de 23 €. Grand Palais, avenue du président Winston Chruchill, Paris 8e. Réservations en ligne.
© Géraldine Martens
Trouver l’amour à La Nouvelle Ève
On a déjà épluché Tinder, Hinge et toutes autres applications de rencontres qui ne mènent qu’à des dates sans lendemain et qui, la plupart du temps, s’avèrent un peu craignos. Et si on tentait de trouver le grand amour au théâtre, et encore mieux, sur scène ? C’est le pari fou et amusant de Blind Date, un spectacle interactif qui se trame tous les mercredis au charmant cabaret La Nouvelle Eve du côté de Pigalle. Ouvrez vos esprits et vos cœurs et voyez (peut-être) de futures romances éclore devant vos yeux…
Un dating-show interactif sur scène, où le public peut jouer à Cupidon : c’est le concept de Blind Date, notre dernier spectacle coup de cœur, désopilant et survolté. Sur scène, Emmanuel Gasne en animateur, connu pour les scénarios de la série Scènes de Ménages, chauffe le public avant d'accueillir les célibataires qui se verront peut-être se faire dérober le cœur. Et attention ! Ces seulabres sont choisis scrupuleusement sur casting, et non pas par un algorithme traitant l’amour comme un simple produit à consommer ! Cachés derrière un panneau en forme de cœur, les célibs se découvrent et se plaisent (ou pas) à la voix et aux mots, avant de choisir s’ils décident de repartir ou non avec l’un·e des prétendant·e·s du soir. Bien sûr, le public est là pour donner son avis, afin de les aiguiller au mieux et de décider de leurs sorts… Le plus drôle, c’est que tout est improvisé : attendez-vous à des retournements de situations (de type gros râteaux) ou à voir fleurir des premiers béguins… On craque totalement pour ce spectacle, à booker de suite !
Blind Date, tous les mercredis soirs à 21h jusqu’au 28 mai à La Nouvelle Ève, 25 rue Fontaine, Paris 9.
Jouer la L.A. girl chez Café Kitsuné
Café Kitsuné, pionnier du matcha à Paris et adresse incontournable des amateurs de vrai café, a été créé par Maison Kitsuné en 2013. À la croisée du coffee shop et du concept store, la marque cumule cinq boutiques dans Paris et 35 adresses à travers le monde. Ce mois-ci, la boutique de Vertbois, dans le 3e arrondissement, s’associe à la marque californienne de skincare Summer Fridays pour célébrer la venue de l’été. Pour l’occasion, la devanture et la boutique se pare des couleurs de la Riviera californienne et la carte nous transporte à L.A.
Au programme : des boissons irrésistibles et colorées totalement instagrammables, des produits Summer Fridays aux packaging épurés et des desserts gourmands. On craque pour les boissons fraîches Iced Endless Summer au Yuzu coco ou mango, le Jet Lag cloud Latte inspiré du masque Jetlag bestseller de la marque, ou un pink cloud matcha latte bicolore (7,5 €). Côté snack, on a le choix entre un cupcake vanille-myrtille, un cookie nuage et deux financiers (yuzu ou framboise-hibiscus) (5 €). Le must ? Pour tout achat d’une boisson ou d’une pâtisserie, chaque visiteur repartira avec une petite surprise signée Summer Fridays !
Café Kitsuné x Summer Fridays, disponible jusqu’au 25 mai 2025 au Café Kitsuné Vertbois, 10 rue du Vertbois, Paris 3e.
Prendre un verre en terrasse arty
Les beaux jours sont bel et bien là, et s’enfermer dans des musées au lieu de profiter d’un si grand soleil peut s’avérer décourageant ! La bonne alternative pour celles et ceux qui souhaitent kiffer tout en se cultivant, c’est de squatter les berges de Seine avec notamment deux péniches artistiques : Fluctuart et Quai de la Photo qui, dès ce 1er mai, ouvrent les portes de leurs terrasses estivales et de leurs nouvelles expos respectives !
Ce sont de véritables expositions à ciel ouvert que proposent les péniches les plus arty de Paris ! Pour prendre un verre tout en boostant sa culture générale, on court dès le 1er mai du côté de Bercy pour profiter de la terrasse du Quai de la Photo. Au programme : le photographe urbain Jonk exposé sur une superficie de 400 m², sur des cloisons amovibles, faites de voilages qui décorent l’extérieur du Quai de la Photo. Et pour les accrocs d’expos (et d’apéros en extérieurs), on rempile dès le 14 mai à Fluctuart, accostée dans le 7e, qui accueille en son centre d’art urbain 5 artistes brésiliennes à l’occasion de la saison France-Brésil. Ainsi le lieu propose un voyage artistique rempli de diversité, pour boire un cocktail comme à Rio de Janeiro. Deux lieux, deux ambiances, pour un mois de mai gorgé de soleil et de culture !
« Naturalia, chronique des ruines contemporaines » de Jonk, du 1er mai au 19 octobre, au Quai de la Photo, 9 Port de la Gare, Paris 13 . Du lundi au dimanche de 12h à 23h30.
« Les Amazones » du 14 mai au 26 octobre, Fluctuart, 2 port du Gros Caillou, Paris 7. Du lundi au dimanche de 12h à 2h.
Admirer de beaux arbres en pleine capitale
Ces derniers jours, vous avez peut-être vu pousser quelques arbres de bronze en vous baladant en plein Faubourg Saint-Honoré. Cette façon originale de végétaliser la ville est signée Andrea Roggi, artiste italien qui habille de ses créations le Faubourg jusqu’au 12 juillet ! Une rencontre prestigieuse entre patrimoine parisien et art contemporain à aller admirer à tout prix.
Il faut dire qu’Andrea Roggi a su se faire une place douillette sur la scène internationale. Pour le printemps, ce maître dans l’art de la sculpture a planté ses 6 créations dans le quartier le plus chic de Paris. Ainsi, en déambulant dans le 8e, on croise les statuettes de bronze façon galerie à ciel ouvert, enracinées de la place de la Madeleine jusqu’au somptueux Hôtel de Crillon, où trône la pièce maîtresse entre bronze et pierres précieuses, Energia della Vita — conçue avec le joaillier Martin Katz. Son art organique et emprunt de réflexion existentielle, symbolisant la vie, l’énergie et l’existence, transpercent les rues de ce quartier iconique pour fondre l’art contemporain dans l’élégante architecture de Paris. L’occasion sous ce beau temps de s'offrir une promenade artistique gratuite et particulièrement inspirante.
Andrea Roggi, en collaboration avec le comité du Faubourg Saint Honoré, du 17 avril au 12 juillet. Place de la Madeleine, 54 – 58 rue du Faubourg Saint-Honoré, Place Maurice Barrès, au croisement de la rue Royale et du Faubourg Saint-Honoré.
Siroter des cocktails couture
Parce que tout prétexte est bon à prendre pour se retrouver autour d'un drink très chic à Paris, les sublimes hôtels MGallery reviennent de plus belle avec leur concept de World Cocktail Month. Cette année, les 120 hôtels de la Collection invitent la designer star Sarah Lavoine qui, décidément, n’a pas son pareil pour rendre l’art de la table aussi désirable.
Visez plutôt : trois verres à cocktails offriront une expérience de dégustation autour des recettes exclusives de Citadelle Gin. À déguster avec son +1 ? Le Cristal Diva au sirop de jasmin et fleur d’oranger, le Timeless Negroni infusé à l’ananas et au pandan ou encore le Honey 75 agrémenté d’huile d’olive, de verjus, de miel et de champagne. Et pour reproduire le kif à la maison ou offrir (tiens donc, la fête des mères se tiendra le 25 mai prochain), les hôtels proposeront évidemment les verres à la vente (30 € l’unité). Notre reco : roucouler et trinquer à l’extraordinaire 38 Bar Lounge à l’Hôtel L’Échiquier Opéra Paris - MGallery Collection (38 rue de l'Échiquier, Paris 10e), qui proposera ces cocktails création à partir de 16 €.
MGallery Collection x Maison Sarah Lavoine x Citadelle Gin, collaboration à retrouver du 14 mai au 31 août dans tous les bars MGallery du monde entier.
Se faire chouchouter dans le 9e
Soixante minutes de relaxation ultime dans un cadre magnifique, ça fait rêver ! Ce mois-ci, laissez-vous chouchouter par Olivier, qui vous offre une expérience bien-être inégalée : un massage complet du corps en direct de son adorable cabinet planté en plein 9e arrondissement.
Les promesses : relaxation et réduction du stress, soulagement des douleurs musculaires et articulaires, diminution des tensions du corps, et amélioration de la qualité du sommeil.
Son cabinet parisien est le lieu idéal pour se détendre au soleil : grandes fenêtres, cheminée typique et plantes vertes. Une parenthèse détente bien méritée.
S’offrir un petit déjeuner chic en diable
On vous a déjà avoué notre passion décadente pour les fruits givrés de Fruttini. Noix de coco, dattes, ananas, fraises ou agrumes deviennent de véritables œuvres d’art à apporter pour le dessert, moyennant un coquet budget et un effet XXXXXL. Si son adresse de la rue Saint-Placide attire les gourmets du Tout-Paris (et pas que de la rive gauche ! ), Fruttini vient d’inaugurer une petite boutique / salon de thé à deux pas de la place de l’Étoile pour déguster sur place ces douceurs glacées… dès le petit déjeuner !
Visez plutôt : pour 19 €, on vous apporte dans ce bel écrin ouaté, tout de vert vêtu, une part de cake ou de viennoiserie avec une boisson chaude et/ou froide au choix (miam : le café latte est une petite bombe). En prime : un kiwi ou une banane givrée pour commencer la journée en faisant le plein de vitamines. Trop joli, trop chic : à instagrammer d’urgence.
Fruttini, 3 avenue Victor Hugo, Paris 16e.
Visiter la dernière expo du musée d’Orsay
© Photo BnF ©Camille Gharbi ©Julien Benhamou
Rendez-vous dans l’expo de musée la plus citadine : le musée d'Orsay et la Bibliothèque Nationale de France s'assemblent pour présenter quelque 200 affiches anciennes ! Un véritable voyage dans le temps dans un Paris en plein essor de la consommation et enclin à un climax du développement de la culture de masse. Si chaque matin vous zappez de vous attarder sur les jolies colonnes Morris près de votre métro, voilà une (re)découverte des plus belles affiches sur lesquelles s’attarder jusqu'en juillet.
On a surkiffé cette exposition qui nous emmène pour une traversée dans un Paris urbain et typique du XIXe siècle ! Cette rétrospective complète offre un regard sur l’effervescence majeure de l’affichomanie dans la capitale, modernisée après les grands travaux haussmanniens. Parce que la rue, la vraie, c’est un lieu de vie, mais aussi d’exposition et de représentation. Ici, l’affiche est un témoin des fantasmes et réalités d’une époque. Ainsi, les codes graphiques et sociaux y sont posés, et repris par des grands noms du genre : Jules Chéret, Henri de Toulouse-Lautrec, Alphonse Mucha ou encore Félix Vallotton. Entre les plus mythiques illustrations des pubs pour les biscuits LU, les affiches trop glamour pour le Moulin Rouge ou encore Aristide Bruant façon Toulouse-Lautrec, on découvre l’impact que cette folie d’affichage a eu sur la vie parisienne, sur les opinions publics, et sur la culture commune. Un médium qui, par sa force de visibilité, a forgé le mythe de La Belle Époque mais a aussi été vecteur de grands messages. Aujourd’hui, le message est plus clair que jamais, l’art est dans la rue autant qu’il trouve sa place dans les musées ! En prime de l’expo : des spectacles signés François Morel toute la première semaine d’avril… mais aussi des conférences, spectacles, et une soirée exclu Moulin Rouge le 24 mai !
L’art est dans la Rue + Ce qu’a vu le pavé et Orsay en scène, du 18 mars au 06 juillet 2025, Musée d’Orsay, Esplanade Valéry Giscard d'Estaing, Paris 7e.
Boire un cocktail nostalgie au Syndicat
© Maeva Mitram et Pierre Dimech
Pour célébrer ses dix ans, Le Syndicat, bar culte du 10e connu pour ses créations ultra-contemporaines, revisite sa carte de cocktails : un changement radical qui nous embarque tout droit dans les années 2000. Désireux de renouer avec ces souvenirs de chewing-gum, granita, bonbons acides, yaourts à boire et boisson tropicale, les très talentueux mixologues du Syndicat se sont penchés sur la question de l'arôme. Un grand projet qui mêle alors deux objectifs audacieux : réconcilier le grand public avec les spiritueux, les vrais de niche, et parvenir à les incorporer dans cette palette nostalgique de saveurs d’enfance autour de potions toutes proposées à 15 €. Une madeleine de Proust ? Non, un Mister Freeze à l’armagnac !
Le directeur, Romain Le Mouëllic, ne s’est pas limité au ravalement de façade avec des affiches Y2K : la carte aussi s’est refait une jeunesse (littéralement). Désignée par la graphiste Espérance Baux, celle-ci prend des airs de pochettes CD et habille chaque cocktail d’un design illustratif, comme une vision parlante de son goût et de ses inspirations.
Dans les verres, ça donne quoi ? On fond complètement pour le Double Frozen, un granita au spiritueux calqué sur le Malabar bi-goût avec un côté fraise (Lillet Rosé, blend de rhums Savanna, fraise en trois façons) et un côté banane (Armagnac Janneau, Cap Mattei Blanc, Mélilot, banane) ; le Yog Deluxe inspiré des Actimel et servi dans des bouteilles en verre (Gin Generous au yaourt, Sake Nigori, myrtilles, citron, blanc d’œuf vegan), le Tropicool qui reprend le fameux goût de l’Oasis, (Armagnac Janneau, Cordial Tropical, distillat de pomelo Cointreau, poire Belle de Brillet) et le Ultimate Sour Mix qui nous rappelle les bonbons piquants dont on raffolait (Calvados Boulard, blanche d’armagnac, groseilles, pomme verte, kiwi, Antik Fire rhum, citron vert), disponibles aussi en version Mocktails. Vous l’avez, la nostalgie ?
Le Syndicat, 51 rue du Faubourg Saint-Denis, Paris 10e. Ouvert tous les jours de 18h30 à 2h.
Craquer pour des trésors à la boutique Deeya
©Guillaume Garat
En plein Marais, cette boutique multimarque de vêtements et accessoires indiens, naît d’une volonté de célébrer la tradition indienne à Paris à travers la mode et le design, mettre en avant une Inde moderne à travers des créateurs émergents, et faire briller le savoir-faire local (broderies mains, tamponnage sur textile…). Deeya, c’est l’alliance entre Marielou Philips experte du luxe, ex-PR chez Chanel passionnée d’artisanat et originaire de Bombay, et Matthieu Foss, membre des fondateurs de Paris photo, qui fut le premier à ouvrir une galerie photo privée à Mumbai et l'organisateur du Focus Photography Festival de Mumbai.
La boutique, hyper visuelle, se pare de tons blancs et nude pour laisser les vêtements s’exprimer. Les portants Art déco et les meubles en zelliges colorés donnent un aspect luxe et rétro à l’ensemble. Sur ce fond neutre, les couleurs et les motifs des pièces ressortent de plus belle ! On adore les chemises brodées en lin (205 €) ou en soie (420 €), les colliers ras du cou XXL (400 €) ou les boucles d’oreilles à Airpods (200 €), les pantalons imprimés en velours et les jupes à cordes (440 €). Top : derrière la boutique se cache une galerie, lieu d’exposition multidisciplinaire qui se veut tisser des liens entre la France et l’Inde, en présentant expositions de photographies, arts graphiques ou design.
Deeya, 21 rue du Bourg Tibourg, Paris 4e. Ouvert tous les jours du lundi au samedi de 11 à 19h, et le dimanche de 12h à 19h.
S’en prendre plein la vue à La Villette
©playmodesstudio ©Collectif Scale ©Children of the light
Et la lumière fût… 3 000 m² et 15 installations lumineuses complètement interactives et didactiques transforment la Grande Halle en un parcours d’œuvres hors-norme où l’illumination devient matière vivante. L’art contemporain s’acoquine à l’art numérique pour un résultat qui brille de mille feux !
La lumière est à l’origine de tout. D’abord observée, puis comprise, jusqu’à être maîtrisée, elle est dans cette exposition rendu art et spectacle. Comment ? Par une génération
d’artistes issus de l’art contemporain, des arts numériques et de la musique. Ainsi, on exploite les dimensions technologiques, sensorielles et visuelles de cette ressource, qui a fondé toutes nos sociétés et qui continue aujourd’hui de façonner le monde. L’expo, véritable parcours immersif en 5 étapes, est conçue comme un voyage trippant dans un monde lumineux et universel. Au rendez vous, des artistes et exposants comme Guillaume Marin, Visuel System, WHITEvoid et Collectif Scale, pour des sculptures et installations impressionnantes. À absolument noter dans son agenda du mois, que ce soit pour les fans d'art comme pour ceux qui souhaitent alimenter leurs stories à la une sur Insta.
Into The Light, du 9 avril 2025 au 31 août 2025. La Grande Halle de La Villette, 211 avenue Jean Jaurès, Paris 19e. À partir de 19,90€. Du lundi au dimanche de 10h à 18h et les samedis jusqu'à 19h.
Composer son bouquet de fleurs fraîches
Vous rêvez de fleurir votre salon d’anémones, tulipes, narcisses, renoncules, iris ou bleuets ? Ça tombe bien, c’est le printemps, et donc l’occasion parfaite de venir composer son bouquet de fleurs de saison chez Sophie, à la ferme florale de Montreuil. Sur une ancienne terre horticole des Murs à Pêches, la reine du mouvement “Slow Flower” Sophie dirige un plantation de fleurs de 7 000 m², pour permettre d’avoir des fleurs à disposition, et éviter de les importer de l’autre bout du monde.
1h30 d’initiation avec Sophie et l’équipe de la ferme florale, ce n’est pas seulement apprendre à composer un bouquet : on visite la ferme, on découvre les fleurs de saison et les valeurs Slow Flower, et on repart avec un bouquet de fleurs fraîches qui égayera votre intérieur. L’atelier pouvant accueillir 4 à 12 participants, il est possible de réserver votre atelier entre copines, en amoureux ou en famille, pour une expérience 100 % feel good.
S’offrir un déjeuner étoilé à moins de 50 €
Alerte bon plan pour les paniers percés qui rêvent de s’offrir une expérience gastronomique. Le chef Thibaut Spiwack, ex-Top Chef et surtout big boss de son restaurant étoilé durable Anona* du côté des Batignolles, vient de lancer son Menu Petit Étoilé à 49 €. L’idée ? Un déjeuner sophistiqué comprenant amuse-bouches, entrée, plat, dessert et mignardises, à savourer dans un cadre résolument raffiné. Avec, en prime, la satisfaction de profiter d’une cuisine green privilégiant les circuits courts et l’antigaspi : Anona est d’ailleurs gratifié d’une étoile verte qui prouve son engagement au quotidien.
Si le menu change chaque jour, nous avons pu déguster le jour de notre venue un canard des Landes au kumquat et sauce mikado, un délicieux chou-fleur tempura épicé au triple jus et au kimchi et avons fini avec une poire comice au citron, bergamote et gin français ultra-gourmande. Rendre la cuisine étoilée accessible, c’était le projet du chef : un défi relevé avec virtuosité.
ANONA, 80 boulevard des Batignolles, Paris 17e. Ouvert du mardi au vendredi de 12h à 14h15 et de 19h30 à 21h45. 01 84 79 01 15.
Croquer dans les meilleurs dürüms de Paris
Quand on nous a annoncé qu’une nouvelle adresse de dürüms avait ouvert à Paris, notre sang n’a fait qu’un tour. Ni une ni deux, direction le Sentier pour attraper une place chez Leven, cantine de poche lancée par le franco-kurde Victor Yasar. Il y a de la bonne ambiance dans l'air ! Dans un tout petit décor pensé pour rappeler les marchés couverts moyen-orientaux, on admire de près les cuissons à la braise et, en cuisine, la cheffe Or Bitan (ex-Dalia) qui opère une véritable chorégraphie avec la pâte de son pain à dürüms. Car se sont bien ces stars de la street food levantine qui s’arrachent au déjeuner, remplacés le soir par de jolies assiettes à partager dans une ambiance plus tamisée avec musique et bougies…
Miam : les dürüms agneau, maquereau grillé, veggie aux champignons, kefta ou poulet sont garnis de bons légumes frais et de sauces divinement relevées. On commande aussi le chirchi, une crème de butternut au cumin et à l’ail (5 €) et l’incroyable chou pointu grillé avec tahini, mélasse de dattes, piment léger et graines de courge, dont on ne s’est pas encore vraiment remis (7 €). Cool : même les desserts envoient du bois avec un carrot cake moelleux à souhait posé entre un sirop et une bonne dose de crème fraîche (7 €) ou un flan malabi tout léger à la fleur d’oranger (7 €).
Leven, 110 rue Montmartre, Paris 2e. Ouvert du mardi au samedi midi et soir, les dimanches et lundis au déjeuner.
© Léo Kharfan
S’accorder une parenthèse au spa
Envie de recharger ses batteries sans quitter la capitale ? Direction Le Petit Beaumarchais Hôtel et Spa, repaire cosy du 11e où vous allez pouvoir chasser votre stress. Ici, c’est simple : pas de foule, pas de bruit, juste un spa privatisé rien que pour vous (et si l’envie vous prend, pourquoi ne pas inviter votre Jules à se joindre à vous ?). La promesse : un lieu zen, un superbe bassin, des voûtes en pierre qui vous transportent ailleurs, et 50 minutes pour vous offrir une pause parfaite pour zapper tous les tracas du quotidien.
On déconnecte illico en s’immergeant dans le Flotarium pour relâcher toutes les tensions, suivi d’un sauna pour éliminer les toxines et laisser place à une relaxation profonde. En bonus, des boissons chaudes ou froides permettent de prolonger cette parenthèse cocooning.
Le Petit Beaumarchais Hotel & Spa, 8 boulevard Beaumarchais, Paris 11e. Ouvert tous les jours de 10h à 20h30 et privatisé pendant 50 minutes pour chaque séjour. Réservation en ligne à partir de 80 €.