Les nouvelles bonnes séries à voir absolument cet été

Les meilleures séries à regarder cet été.

Après Panic, Cruel Summer ou encore Mixte, Netflix a lancé Young Royals dans la catégorie des séries à succès pour jeunes adultes. Réalisée par Lisa Ambjörn, la première saison de la série danoise, déjà dispo sur Netflix, s’affiche comme inratable cet été.

Young Royals

Si vous avez aimé… Les drames d’adolescents comme Élite ou encore Gossip Girl.

Le pitch. Wilhelm, petit dernier de la Royal Family suédoise, doit quitter son lycée pour rejoindre le pensionnat très prisé de Hillerska. Il débarque dans son nouveau bahut grand luxe où se mêlent tous les gosses de riches et les aristos du pays. Le timide héritier tente tant bien que mal de s’intégrer dans cette nouvelle vie et de s’habituer aux avances des jeunes filles qui ne diraient pas non à l’idée de s’afficher aux bras de la couronne. Sauf que ce dernier en pince pour Simon, un “externe” en première année issu d’une famille modeste. Wilhelm se voit alors pousser des ailes loin des obligations royales qu’il laisse volontiers à son grand frère Eric (coucou William et Harry), le prince héritier… Jusqu’au jour où il se retrouve propulsé à la succession du trône. Entre assumer publiquement ses choix et sauver l’honneur de la famille royale alors qu’une vidéo de lui et son petit ami fuite.

Son potentiel cool ? Des ados boutonneux et maladroits, quelques dramas et rivalités de classes, des expériences sexuelles... Tout ce qu’il y a de plus normal dans un lycée, en somme ! Pari tenu pour la réal suédoise Lisa Ambjörn qui lance Young Royals sur Netflix. Le réalisme de la série, parfaitement tenu par les acteurs très frais, dont Edvin Ryding, prince à la mèche rousse et rebelle (qui nous rappelle le Prince Harry), pendant que Nikita Uggla (Felice) affiche sans complexe son acné. La prod joue la carte de l’inclusivité avec des ados qui ressemblent à des ados (avec tout ce que cela implique d’anti-glam’), un personnage central autiste et la romance gay entre Wilhem et Simon au centre de l’intrigue sans forcer ou la rendre sensasionelle. En bref : une série cool et dans l’air du temps.

Déjà disponible sur Netflix.

The White Lotus

La série The white Lotus sur OCS

Si vous avez aimé Les femmes de ses rêves, Very Bad Trip 2, Les Bronzés… tous ces films de vacances sous les cocotiers qui virent au drame et font compatir x1000 avec les personnages...

Le pitch. Bienvenue au White Lotus, un resort de rêve à Hawaii, tenu par une équipe de sympathiques employés prêts à servir leur clientèle fortunée avec sourire et diplomatie. Justement, le nouvel arrivage de touristes américains vient de s’installer à l’hôtel. Et avec, un sacré lot de drama et de caprices : les jolies ados qui s’enfilent des bangs sur la plage, le jeune couple en lune de miel et pourtant déjà au bord de la crise, le père de famille bien trop gentil pour sa tribu ou encore la richissime quinqua venue disperser dans l’océan les cendres de sa mère… La scène est posée pour transformer ce coin de paradis en enfer terrestre. D’ailleurs, on sait dès le départ que quelqu’un est mort. Mais qui ? Et surtout… Comment ?

Son potentiel cool ? La nouvelle série de Mike White (habitué au décor de carte postale d’Hawaii depuis le génial Enlightened avec Laura Dern) se dévore comme un bon Agatha Christie, le comique en plus. Forcément, le scénario et les dialogues sont tellement bien écrits que les actrices et acteurs se régalent devant la caméra, et ça se voit. Au casting notamment, Connie Britton (Nashville, American Horror Stories), Murray Bartlett (révélé dans un épisode de Sex and the City puis star de la série Looking) en gérant d’hôtel dépassé par les événements… Mais c’est sans conteste Jennifer Coolidge (mythique “maman de Stifler” dans American Pie), irrésistible en proie à un énorme vide affectif, qui vole la vedette à tous ses petits camarades avec son personnage aussi pitoyable qu’affectueux. Inégalable.

Le 12 juillet sur OCS

Patience mon Amour

La série Patience mon amour sur ARTE.

Si vous avez aimé… Marcher pour le mariage gay, suivre passionnément les débats sur la PMA et soutenir vos copines dans le parcours du combattant de la procréation d’un enfant quand on est gay.

Le pitch. Nous sommes en 2016. Ensemble depuis sept ans, Alice (Isabelle Joly) et Gabrielle (Sophie de Fürst) forment un couple de bobo gay assumé. Alice, qui rêve depuis toujours d’être mère, est parvenue à convaincre sa meuf – moins open sur le sujet – de fonder une famille et d’entamer les démarches dans une France où la procréation entre femmes est encore interdite. Bad news : Alice souffre d’endométriose et ne peut pas recourir à la PMA. Face à la détresse de sa compagne, Gabrielle décide de porter le bébé et de faire une première tentative. C’est le début d’un long parcours de joie et désillusions qui s’annoncent.

Son potentiel cool. Alors que la loi en faveur de la PMA vient d’être votée à l’Assemblée, cette série hyper-réaliste plonge dans un récit initiatique d’auteur à la fois comique, touchant, féministe et d’une finesse incroyable. Arte assume un format volontairement disruptif et efficace sous forme de 30 épisodes de 3 minutes montés comme des Insta Stories, ce qui donne une vraie puissance à la vie en montagnes russes décrite par Patience Mon Amour : entre le cabinet clandé d’une gynéco militante et farfelue (merveilleuse Zabou Breitman), les réflexions bien vues des proches souvent blessants ou à côté de la plaque, les scènes plus vraies que nature à Barcelone dans une clinique privée ou chaque échec est facturé des milliers d’euros… Une série politique, drôle et nécessaire.

Le 12 juillet sur Arte

La Unidad

La Série Unidad sur Amazon Prime Video

Si vous avez aimé… Les séries au cœur des luttes antiterroristes et trafics de drogue de type La casa de papel, Le bureau des légendes ou encore Antidisturbios.

Le pitch. En Espagne, les terroristes ont fait du pays leur cible. Tout bascule lorsque l'Unité Spéciale contre le terrorisme djihadiste, dirigée d’une main de fer par Carla Torres, arrête le chef terroriste le plus recherché : Salah Al Garheeb. S'ensuit une chasse à l’homme de Toulouse à Raqqa en Syrie en passant par Madrid pour démanteler le groupe de criminels. Sur le terrain, Miriam (Marian Alvarez), Marcos (Michel Noher) le petit ami de la boss, Roberto (Raúl Fernandez) et Sergio (Luis Zahera) font face à une vague d'attentats. Le dernier recours ? Prendre pour complice la femme d’un des chefs en Syrie pour cloturer l’enquête. Elle accepte, voyant cette opportunité comme un échappatoire. Dans cette course contre la montre, Carla tombe malade et se sépare de Marcos avec qui elle a une fille. Le dilemme : dissocier vie privée et vie pro.

Son potentiel cool ? Après le succès fulgurant de La casa de papel ou encore Élite sur Netflix, l’Espagne s’empare d’Amazon Prime Video. Quand la plateforme espagnole Movistar + contacte Alberto Marini (le thriller Rec) et Dani de la Torre (Gun City), deux réal’ passionnés par les brigades policières et leur fonctionnement, ce programme à très gros budget tombe comme une évidence. La série inédite de 6 épisodes d’une heure tient en haleine du début à la fin grâce à son scénario immersif au cœur d’une traque antiterroriste et révèle la complexité du quotidien des forces de l’ordre. À l’écran, Nathalie Poza (Lettre à Franco) et Luis Zahera (déjà repéré dans Sky Rojo), vainqueurs en 2019 des Goya des meilleurs acteur et actrice dans un second rôle, se démarquent par leur force de caractère… La tension monte crescendo et on reste captivé·e·s par cette poursuite impitoyable.

Le 19 juillet sur Amazon Prime Video

© Movistar+

made for love

La série Made for Love sur MyCanal

La nouvelle comédie noire US adaptée du roman éponyme d' Alissa Nutting par Patrick Sommerville ( 24h Chrono, Maniac), débarque sur MyCanal.

Déjà diffusée sur HBO Max aux Etats-Unis, cette mini-série de 8 épisodes, teintée d'humour, va ravir les amateurs de dystopies futuristes et s’affiche comme la série de l’été. Décryptage.

Si vous avez aimé… La série Black Mirror et La piel que habito, film de Pedro Almódovar ou Mon Roi de Maïwenn autour de relations amoureuses toxiques orchestrées par un obsessionnel narcissique.

Le pitch : mariée depuis 10 ans à Bryon Gogol (Game Night, Aladin), un jeune et beau milliardaire magnat de la technologie connectée (inspiré de Mark Zuckerberg et de Steve Jobs), Hazel (How I met your mother, Black Mirror, Palm Springs) suffoque dans sa prison dorée en plein désert. Dans cette forteresse numérique, la jeune femme est devenue le rat de laboratoire de son mari qui teste sur elle son projet Gogol Tech : Made for love. Byron a implanté à son insu une puce dans son cerveau qui lui permet de connaitre en direct les émotions et la réalité de sa femme depuis son téléphone. Hazel décide alors de s’enfuir de ce ”hub” pour retrouver sa liberté chez son père. C’est le début d’une infernale course poursuite et d’un thriller psychologique haletant avec son ex déterminé à la reconquérir.

Son potentiel cool ? Adaptation du roman à succès d’Alissa Nutting (Prédatrices) par le screenwriter Patrick Sommerville (Maniac), Made For Love propose un scénario SF tout aussi génial et délirant que Black Mirror avec une dose d’humour et d’autodérision, qui rendent ce conte social d’autant plus puissant. Impossible, par exemple, de résister au personnage grotesque du père de Hazel, Herb The Perv (Everybody loves Raymond) qui ne lâche plus Diane, sa poupée sexuelle, depuis la mort de sa femme… Derrière un questionnement brillant, romanesque et actuel sur la liberté de la femme et des relations amoureuses face aux dérives des réseaux sociaux, c’est au fond un drame romantique de facture classique qui se trame ici dans le contexte le plus radical possible, assumé par Alissa Nutting. Aimer, est-ce ne faire qu’un ? Aimer, est-ce savoir laisser partir ? Autant de questions universelles - voire shakespeariennes - qui donnent à réfléchir, explorées dans un univers hyper contemporain.

8 épisodes de 30 minutes déjà disponibles sur MyCanal.

Retrouvez aussi les plus beaux spots pour se faire un film sous les étoiles cet été et schitt's creek, la comédie qui fait un carton outre-atlantique.

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