3 bonnes raisons de voir la nouvelle série sur Christian Dior

Les séries Apple TV avec The New Look et Supermodels

© Apple TV+

On attendait de pied ferme cette biographie sur Christian Dior. Les premiers épisodes de The New Look sortent aujourd’hui sur Apple TV+ et c'est une réussite ! Todd A. Kessler (Les Sopranos, Damages) dévoile les années fascinantes qui ont précédé l’ouverture de la maison Dior en pleine Seconde Guerre mondiale. Après avoir vu ce drame historique aux airs de thriller, qui nous en apprend autant sur le créateur de mode que sur sa vie personnelle, on vous donne les 3 bonnes raisons qui vont vous donner envie de regarder cette série aussi glam’ qu'intense. 

 

Pour recevoir une passionnante leçon de mode

John Malkovich et Glen Close dans The new look

The new look”, c’est l’expression donnée par Carmel Snow, l’influente rédactrice en chef du Harper’s Bazaar, à la première collection personnelle de Christian Dior en 1947. Avec une précision historique accrue, la série d’Apple TV+ revient sur les années sombres qui ont précédé ce fameux défilé et la fondation de la maison de haute couture, avant que Christian Dior ne devienne le grand couturier que l’on admire encore aujourd’hui. Au début de la Seconde Guerre mondiale à Paris en 1941, Christian Dior n’est qu’un assistant styliste de la maison Lelong. Il passe déjà ses journées à créer des tenues avec ses collègues et amis Pierre Balmain et Cristobal Balenciaga

Bouleversé par le destin tragique de sa petite sœur Catherine, résistante pendant la guerre, il essaye par tous les moyens de continuer à coudre et à survivre. On apprend notamment comment les créateurs de cette époque s'entraidaient et se tiraient vers le haut sans forcément être des ennemis. The New Look accorde également une grande importance à la personnalité du couturier, notamment l’amour qu’il portait à sa famille. C’est avec grande émotion que l’on découvre que toute son inspiration est puisée de son enfance, recrutant des mannequins qui ressemblent à sa mère et utilisant les fleurs du jardin de sa maison d’enfance pour ses parfums.

 

Pour comprendre la rivalité entre Dior et Chanel

L’autre point d’orgue de la série est la rivalité entre Christian Dior (Ben Mendelsohn) et Coco Chanel (Juliette Binoche), née à cette période. The New Look s’attelle à comparer les deux : d’un côté, Coco Chanel est à son apogée et de l’autre, Christian Dior travaille dans l’ombre pour Lucien Lelong dans ses ateliers parisiens. Alors qu’ils ne se croisent quasiment pas - sauf au détour d’une soirée organisée par de hauts dignitaires nazis -, leur vie et leur carrière se répondent : un de leur proche est menacé par les Allemands ; alors que Dior côtoie des résistants, Chanel est proche de l’occupant ; et quand Dior atteint les sommets, Chanel tombe de son piédestal. La papesse de la mode n’est effectivement pas dépeinte sous son meilleur jour : manipulatrice, égoïste et collabo, elle subira le chantage des nazis jusqu’à devenir une espionne contre son gré… 

 

Pour son casting haute couture

John Malkovich, Charles Berling, Glenn Close, Maisie Williams, Emily Mortimer, Claes Bang, Zabou Breitman, Catherine Jacob, Hugo Becker… Le casting 5 étoiles donne le tournis ! Il faut dure que pour incarner les icônes de la mode des années 40, il fallait au moins de grosses pointures. Parmi elles, Maisie Williams (Game of Thrones) qu’on retrouve enfiiiiin dans une série dans le rôle Catherine Dior, résistante intrépide devenue terriblement fragile à la fin de l’occupation. Coup de cœur également pour Glenn Close qui fait froid dans le dos dans les escarpins la très influente Carmel Snow, Zabou Breitman dans le rôle de la fidèle collaboratrice qui se bat bec et ongles pour la réussite de son mentor, le beau gosse Hugo Becker (Gossip Girl) ou encore Thomas Poitevin, qui délaisse ses perruques et ses vidéos comiques sur Instagram pour camper Pierre Balmain, l’ami proche et rival de Dior… On en redemande !

Bande annonce de The New Look

The New Look, les 3 premiers épisodes disponibles sur Apple TV+ à partir du 14 février, puis un épisode disponible chaque mercredi.

 

Et toujours...

 

NAOMI, CHRISTY, LINDA, CINDY : LA SÉRIE GLAM’ SUR LES SUPERMODELS

Naomi Campbell, Christy Turlington, Linda Evangelista et Cindy Crawford

OK, elles sont belles, minces et très grandes. Mais ce qui a fait la différence pour les quatre fantastiques Naomi Campbell, Christy Turlington, Linda Evangelista et Cindy Crawford, c’est aussi et surtout leur professionnalisme, leur charisme et leur passion pour la mode. Leur surnom, Les Supermodels, est aussi le titre d’une nouvelle série documentaire passionnante disponible sur Apple TV+ dès le 20 septembre et qui ravira les dingues de mode 80’s et 90’s. Retour sur les carrières de ces icônes qui ont bouleversé les codes de l’empowerment au féminin.

 

Quand le pouvoir change de camp

Avant elles, les mannequins n’avaient pas voix au chapitre, considérées comme de simples faire-valoir de créations plus ou moins couture. Mais lorsque Naomi, Christy, Linda et Cindy se sont lancées à leur tour et à la même époque au début des années 1980, courant les castings plus ou moins prestigieux à New York ou Londres, leur énergie et leur amitié ont progressivement bouleversé les dynamiques. Il faut dire que ces quatre canons de beauté aux caractères bien trempés ont décidé de faire leurs preuves au point de surpasser en notoriété les créateurs qu’elles portaient. 

La preuve, associer leurs prénoms suffit à évoquer le glamour de toute une époque, chacune incarnant une personnalité. On a d’ailleurs adoré les écouter se décrire entre elles : pour Linda, Christy est “la beauté classique” et Naomi la “fierce goddess” (déesse féroce). Cindy Crawford, pour Naomi, représente “the all American girl” (la parfaite Américaine), quand Linda fait figure de “caméléon” capable d’adapter sa personnalité à tous les shootings possibles…

 

Des influenceuses avant l’heure

À grands renforts d’archives et de témoignages (Arthur Elgort, John Galliano, Edward Enninful du Vogue UK, Grace Coddington…), la série Les Supermodels s’attelle à montrer comment ces créatures venues des quatre coins du globe ont rencontré une carrière à New York dans les plus prestigieuses agences de mannequins. Mieux : les futures Supermodels ont alors tissé les liens d’une amitié bienveillante qui les a poussées à aller plus loin, au point de devenir en somme les premières influenceuses.

Edward Enninful le résume particulièrement bien : “Nous n’avions pas Instagram ou Facebook, donc les magazines étaient le moyen principal d’entrer dans un nouveau monde, avec des gens pour curater ce que devait être la culture.” Coulisses de défilés, coups bas à leurs début (mention spéciale pour la pauvre Cindy Crawford forcée de couper ses beaux cheveux pour un shooting avec Patrick Demarchelier), besoin de reconnaissance, rapports de pouvoir : vous allez dévorer cette mini-série en quatre épisodes.

Bande annonce Les Supermodels

Disponible sur Apple TV+

 

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