Vos meilleures histoires de rencontres parisiennes

Tomber Amoureux A Paris

Vous pensiez rester seul·e cet été ? No way. Paris en août a quelque chose de magique ! Les soirées de farniente en terrasse et les balades contemplatives peuvent mener à des histoires croustillantes, gages de bons potins pour la rentrée ou, qui sait, d’une love story pour la vie. On a demandé à des lecteurs et lectrices leurs histoires de rencontres parisiennes les plus improbables pour vous aider à bousculer un peu le destin. Psst : vous noterez à quel point il est plus fréquent de rencontrer des inconnu·e·s lorsqu’on se rend seul·e à un endroit… À votre popcorn ! 

Cigarettes et baisers aux lèvres : l’anecdote de Margot B.

Un après-midi de forte chaleur, je me réfugie pour bosser Chez Prune, un bistro branchouille près du canal Saint-Martin et ma deuxième maison à l’année. En manque d’inspi’, je griffonne sur mon carnet pour me changer les idées. Juste devant moi, un magnifique brun râle au téléphone, venant de se faire planter “pour la troisième fois cette semaine” par son ami. Il raccroche l’air penaud, semble hésiter à commander quelque chose et nos regards se croisent. C’est un vrai coup de foudre : sans réfléchir, je l’invite à s’installer à ma table puisqu’“Il fait trop chaud pour repartir sans boire quelque chose avant !”. Il sourit, me dit s’appeler Antoine et s’installe à côté de moi. Attablés en terrasse, cigarettes aux lèvres, nous parlons cinéma et littérature. On finit par commander quelques IPA et, au fil de la discussion, nos corps se rapprochent et nos lèvres se touchent. Nous ne nous sommes jamais quittés et ce bar est notre ancre pour toutes nos Saint-Valentin.

© Bistrot Chez Prune (@chez_prune_bistrot_canal)

Trouver sa muse au musée : l’anecdote de Camille A.

Je suis un vrai passionné d’art et d’histoire. Entre mon M1 et mon M2, je romps avec ma copine de l’époque. C'était un été un peu triste et je passais mes journées au musée Gustave Moreau, ma safe place de toujours, pour admirer au troisième étage Le Triomphe d’Alexandre Le Grand. Habituellement seul dans ces lieux, je suis étonné de trouver, absorbée devant mon tableau préféré, une grande blonde aux yeux verts. On en discute pendant de longues minutes, s'attirant les foudres d’une vieille dame à qui on bloquait la vue, avant de parcourir carrément tout le musée ensemble. Il fallait que je la revoie ! J’ai pris mon courage à deux mains et lui ai écrit mon numéro sur une carte postale du tableau, achetée dans la boutique du musée. Nous vivons aujourd’hui ensemble… à 5 minutes du musée !

© Musée Gustave Moreau (@museegustavemoreau)

L’art de rentabiliser un plateau télé : l’anecdote de Charlotte L.

Bouteille de lait sous le coude dans le petit supermarché de mon quartier, il ne me restait qu’à attraper un paquet de céréales pour engager une soirée plateau télé en solo sous la couette. Oui mais voilà. En pleine hésitation entre Nesquik et Frosties, une voix derrière mon épaule me conseille : “Je serais toi, je prendrais plutôt les Chocapic”, tandis qu’un avant-bras me pointe cette troisième option. Une chance sur un million que cette personne soit un bel Italien d’1m95, et pourtant bingo : “Je m’appelle Elio !”. Je remercie le conseil, le cœur battant. Il passe en caisse bien avant moi. Je l’aperçois qui attend à la sortie du magasin. Ce serait pour moi ? Oui. Facile, la discussion s’engage sur un ton hyper léger et les numéros s’échangent naturellement. Elio n’est pas devenu l’amour de ma vie (il ne faut pas rêver !), mais nous avons tout de même échangé quelques torrides nuits d’été… Moralité ? Toujours saisir les belles opportunités.

© Amazon Prime Video

Bousculer son prince charmant : l’anecdote d’Eléonore J.

C’est une soirée douce, parfaite pour se balader au Jardin du Luxembourg, appareil photo en main. Adorant tirer le portrait des plus belles plantes, je pars à la recherche de mon futur modèle, quand je découvre, oh joie !, un sublime Acacia de Constantinople en pleine floraison. Ni une ni deux, je dégaine mon appareil et prends très vite du recul sans faire attention, fonçant droit sur un mec qui finit… les fesses dans la fontaine. Il éclate de rire en me lançant : “Ça tombe bien, ça fait 3 jours que ma douche est cassée !”. Sa bonne humeur me cloue sur place. Je l’accompagne dans un café en face pour l’aider un peu à se sécher et lui offre un verre, “pour m’excuser”. Il faut dire qu’il est plutôt mignon, avec son t-shirt mouillé et ses beaux yeux noisettes… Il fait au moins 30 degrés, mais on commande deux chocolats chauds. Premier point commun : nous partageons la même boisson préférée.  Lui qui attendait “la bonne” depuis 4 ans et moi qui étais embourbée dans une relation toxique venons de fêter notre premier anniversaire !

Vivre le rêve de groupie : l'anecdote de Mae H.

Par pur hasard, je me retrouve en fin d’après-midi au concert intimiste d’un chanteur uruguayen que j’adore, hyper célèbre là-bas mais inconnu en France. Je m’installe pile devant la scène pour profiter à fond de mon expérience. Il s’installe et me regarde à plusieurs reprises : je pensais me monter la tête et m’imaginer des choses, mais la suite m’a prouvé le contraire… Après le concert, je vais à sa rencontre avec les autres fans. Sauf que nous deux entamons une vraie discussion, dans un mélange bancal d’anglais et d’espagnol. Nous décidons d’aller boire un verre à côté, en face de la Madeleine. On a passé la soirée et les deux jours d’après à arpenter (chastement) Paris de fond en comble, même s’il semblait me préférer aux tableaux du Louvre... Le dernier soir, je décide de l’emmener voir la tour Eiffel s’illuminer, mais une averse nous a trempés en chemin. Mouillé des pieds à la tête, il me lâche un “Can i kiss you ?” terriblement romantique et on s’est embrassés sous la pluie. Il prenait l’avion le lendemain, mais on a quand échangé nos numéros, pour sa prochaine tournée… Affaire à suivre !

Quand Céline Dion vous rapproche : l’anecdote de Mickael B.

Seul mec (hétéro) de la bande, je décide de suivre mes amies à une soirée 90’s en boîte de nuit. Pas dégonflé pour un sou, je me prête au jeu et me trémousse en chantant à tue-tête tous les tubes que l’on connaît par cœur, de Larusso à Yannick en passant par les Spice Girls. Entre deux lâchers-prise, j’aperçois un peu plus loin une brunette qui me plaît bien, du genre à ne pas être consciente de son charme, à l’aise dans ses baskets et sa petite robe noire. Mais comment accoster une fille sur un dancefloor sans passer pour un gros lourd ? J’attends l’occasion. Là, le DJ lance J’irai où tu iras… et je sens le joker. Je m’approche l’air de rien et, rattrapant les premières phrases de Goldman en chantant, je lui donne la réplique : elle est Céline, je suis Jean-Jacques. Autant dire qu’après notre cover hurlée à deux, la glace est brisée. J’en profite pour me présenter, lui offrir un verre puis une cigarette et lui déroule mes vannes les plus inspirées sur son talent de chanteuse et mon (faux) métier d’agent d’artiste. Pourtant, je n’étais pas le plus beau gosse de la soirée, mais moi, je l’ai fait rire.

© Unsplash / Ophélie Bonavita

Lui casser le nez : l’anecdote de Cécile S.

OK, je suis du genre maladroite. Un jour, à la jolie bibliothèque Françoise Sagan près de Gare de l’Est, j’attrape tout un tas de bouquins pour choisir mes lectures de l’été. Les bras pleins de livres en direction de la table la plus proche, je ne remarque pas une jeune fille qui sort d’une allée sans non plus regarder devant elle. Le choc est violent : elle se prend ma pile en pleine face et tombe d’un coup au sol, le nez en sang. Confuse et même carrément mortifiée, j’essaie de lui faire garder conscience et appelle la sécurité à la rescousse. La pauvre se fait procurer les premiers soins par des pompiers, revenant peu à peu à elle. On me demande de retourner à mes livres et de laisser les soigneurs gérer la situation. Penaude et prise d’un énorme sentiment de culpabilité, j’obéis. Dix minutes plus tard, j’y retourne tout de même, et juste à temps avant d’être embarquée dans le camion, timide, ma victime me lance un adorable sourire et me tend un papier avec son prénom et son numéro de téléphone : “Vous me devez bien un café !”. S’en est suivie ma première relation entre femmes, qui aura duré deux ans.

© Médiathèque Françoise Sagan

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© LeViet et Cargo

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