Les nouveaux lieux de la nuit parisienne

Boites De Nuit Paris

© Mikado Dancing © Justin Prinz

Quoi de mieux pour se réchauffer le cœur et l’esprit que de monter une petite équipe de copains pour aller danser toute la night ? Paris est une fête ! Mais saviez-vous que des nouveaux lieux de la nuit ont ouvert, quand des clubs mythiques se sont offert une beauté pour ambiancer les oiseaux de nuit dans un décor de fou et une ambiance toujours feel good ? On a enfilé notre robe à paillettes et nos jolies chaussures pour tester #InRealLife les adresses qui comptent aujourd'hui. Tour de piste.

 

Mikado Dancing

Pour qui ? Les célibataires en mal de rencontres et les bandes de copines venues se trémousser.

Le lieu ? Caché au sous-sol de l’Hôtel Rochechouart, on accède au Mikado à gauche en entrant. Ancien tripot clandestin, véritable institution de la nuit parisienne dans les années 60 et 80, le club s’est offert un lifting trop chic aux notes japonisantes avec lanternes et pans en bois, dans un décor Art déco digne des années 20 où l’on s’avachit sur de beaux canapés en velours doré entre deux sessions flirt.

L’ambiance ? Des beaux mecs et des belles nanas réunis à la cool dans un lieu superbe : on adore. Avec le bar central et le coin DJ à l’entrée, toute l’assemblée s’ambiance et se mélange dans une atmosphère chill et festive particulièrement propice à la rencontre.

La musique ? Avec le DJ John Carril à la D.A., la programmation musicale ne pouvait être qu’à la hauteur, proposant le nec plus ultra des sets électro qui font franchement danser.

À la carte : demandez au (mignon) barman un Mikado ultra-frais (gin, verveine, granny smith, dry curaçao, blanc d’oeuf, 14 €), un Cabaret (vodka, passion, café, champagne, 17 €) ou un Moscow Mule bien frappé (13 €).

Mikado Dancing, 55 boulevard de Rochechouart, Paris 9e, ouvert du jeudi au samedi de 20h30 à 3h

© Ludovic Balay

 

Pamela

Pour qui ? Les groupes de copines et leurs gay boyfriends.

Le lieu ? Un très beau club planté en plein milieu de Saint-Germain-des-Prés collé à l’Alcazar, à la construction quasi labyrinthique où l’on monte et descend des escaliers jusqu’à la piste de danse, très grande, avec des recoins sous les arches de pierre abritant de grandes banquettes en velours et les platines du DJ installées en plein milieu pour que tout le monde en profite. Top : le fumoir XXL avec boules à facettes, gros canap’ et bonne aération pour se caler et p(v)apoter.

L’ambiance ? LGBT-friendly, vous croiserez probablement chez Pamela des papillons de nuit de tous bords venus jouer les princesses du dancefloor dans une ambiance ultra-feel good. Le flirt n’est ni un objectif, ni tout à fait exclu ! On profite surtout de la bonne musique et des happenings avec drag queens, sans oublier la barre de pole dance pour tester ses meilleurs moves.

La musique ? Disco house, à danser les bras en l’air.

À la carte : de 20h à 00h, avant que le club ne revête ses habits de nuit, le bar propose une carte de cocktails absolument divins pour se mettre dans l’ambiance. On vous conseille d’arriver dès 22h30 (on s’évite en plus le stress de faire la queue) pour commander un Libertango (rhum, purée de poire et pomme, romarin, 15 €) ou un Ginicina (gin, pomme, cannelle, ginger beer, 15 €).

Pamela, 62 rue Mazarine, Paris 6e ouvert le vendredi et le samedi de 23h à 6h

 

Paris - New York chez Bonnie

Pour qui ? Les accros de l’ambiance Paris Society.

Le lieu ? Perché touuuut en haut du 5 étoiles SO/Paris juste au-dessus du restaurant éponyme Bonnie, on y accède d’ailleurs aussi par le 16e étage. Évidemment, les baies vitrées offrent une vue panoramique dingo sur tout Paris, digne des skylines de New York et Hong Kong. On y croise toute la faune mode pendant la fashion week (notamment les team Balmain dont Olivier Rousteing, et Patou dont le D.A. Guillaume Henry a dessiné les uniformes du staff de l’hôtel) et la crème des fêtards argentés de Paris, habitués du Silencio et du Raspoutine.

L’ambiance ? Un esprit bon enfant qui agite les beautiful people en mal de lieux extraordinaires et se rassemblent par grandes tablées à grand renfort de bulles pour trinquer et réseauter. Attention à bien soigner votre allure : la sélection à l’entrée s’avère (forcément) difficile… Mieux : réussir à être sur liste.

La musique ? Des tubes électro-disco 60’s et 70’s et des musiques qu’on aime chanter grâcieusement les bras levés dans ce cadre unique à Paris.

À la carte : Long Island, Sex On The Beach (20 €), cocktails classiques (15 €) mais surtout du champagne à faire couler à flots (280 € la bouteille de Moët & Chandon Brut Impérial).

Bonnie, SO/PARIS HOTEL, 10 rue Agrippa d’Aubigné, Paris 4e, ouvert du jeudi au samedi de 22h30 à 3h

© Romain Ricard

 

Chez Moune

Pour qui ? Les puristes des fiestas de Pigalle où l’on se roule des pelles sulfureuses, sans pression.

Le lieu ? On ne présente plus Chez Moune, haut lieu de Pigalle connu comme le Q.G. des lesbiennes parisiennes, pour avoir été le premier cabaret d’Europe uniquement ouvert aux femmes sous la houlette de Monique Carton, aka Moune. Repris par les rois de la nuit Daynight (Chez Mila, Azur, Aphrodizia…) et le groupe qui détient le Monkey Pigalle et le Yagõ, Chez Moune se pare de léopard, de rouges et de néons aux messages polissons (Jeux de reins, jeux de vilains…).

L’ambiance ? Toujours bankable pour la faune mode en after show, ce repaire du cool a su garder son ancienne clientèle en s’ouvrant à une new gen’ survoltée prête à céder à l’effervescence d’un quartier canaille, sans complexe.

La musique ? Manuela Morales López (ex-Mademoiselle Mouche) signe une progra éclectique où les tubes disco s’enchaînent entre deux classiques hip hop ou house.

À la carte : des cocktails signatures aux noms évocateurs comme Cara (gin, Saint Germain, citron vert, basilic, concombre, citron vert), Emmanuelle (mezcal, orange épicée, ginger beer) ou Adèle (rhum vanille, citron vert, passion), 15 €.

Chez Moune, 54 rue Jean-Baptiste Pigalle, Paris 9e, ouvert du mercredi au dimanche de 23h à 6h

© Justin Prinz


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