Trois ballets iconiques à réserver pour 2026

Cet hiver, on apprécie les longues soirées qui invitent à se réfugier dans les salles parisiennes devant les plus beaux ballets. En 2026, trois spectacles mythiques promettent de nous faire oublier le temps en musique et en mouvement. Entre la réécriture de Casse-Noisette par Benjamin Millepied à La Seine Musicale, La Belle au Bois Dormant pour toute la famille au Mogador et Le Lac des Cygnes au Palais des Congrès : le choix est si dur qu’on promet d’aller voir les trois ! 

 

Le plus iconique : Casse-Noisette 

C’est le rendez-vous le plus attendu de janvier. La Seine Musicale accueille une création originale du mythique Casse-Noisette, véritable chef-d’œuvre de Tchaïkovski réécrit aujourd’hui par Benjamin Millepied. Autant dire que les places vont partir en deux sauts de chat. Visez plutôt : sur scène, 22 danseurs du Ballet de l’Opéra de Nice virevoltent sur un enregistrement inédit de l’Orchestre Philharmonique de Nice, le tout sublimé par les costumes et décors fabuleux de Paul Cox. On a difficilement déroulé un name-dropping plus alléchant ! 

Petit récap’ de l’histoire pour les retardataires au fond de la classe : la veille de Noël, Clara reçoit en cadeau un casse-noisette en bois. La nuit-même, elle retourne le voir et constate une scène stupéfiante : les jouets s’animent, le sapin grandit et son casse-noisette se transforme en soldat. Clara s’est-elle endormie ? L’armée du Roi des souris lance une attaque. À la tête des soldats de plomb, Casse-Noisette remporte la bataille et devient un Prince Charmant. Clara et lui entament un voyage féerique dans le monde entier… Ce conte enchanté, maintes fois interprété, se dévoile ici sous un jour nouveau grâce à la poésie infinie de Benjamin Millepied, qui réinvente sa propre œuvre 20 ans après une première création à Genève. Un must-see à réserver au plus vite et offrir aux grands rêveurs pour prolonger la magie des Fêtes.

Casse-Noisette de Benjamin Millepied, du 7 au 11 janvier 2026 à La Seine Musicale, 1 Île Seguin, 92100 Boulogne Billancourt

 

Le plus drama : Le Lac des Cygnes

C’est l’un des ballets romantiques les plus emblématiques, repris chaque année sur les plus grandes scènes du monde. Cette année, l’histoire du Lac des Cygnes, imaginée en 1875 par Piotr Ilitch Tchaïkovski, renaît sur les planches du Palais des Congrès avant d’entamer sa tournée en France et à travers l’Europe, dans une production aussi grandiose que celles qui l’ont précédée. Ici, les décors féeriques et tutus blancs somptueux valsent sur les musiques d’un orchestre qui accompagne avec virtuosité chaque pas des danseurs.

Le ballet suit l’histoire de la princesse-cygne Odette, condamnée à vivre dans la peau de cet oiseau blanc somptueux à la suite d’un sinistre sort, ne redevenant humaine qu’à la tombée de la nuit. Fou d’amour, le prince Siegfried tente de briser l’envoûtement à tout prix pour redonner sa liberté à celle qu’il aime. Un parfait mélange de drame, romance et intensité que l’on ne se lasse pas de redécouvrir pour en garder en tête les musiques et chorégraphies reconnaissables entre mille.

Le Lac des Cygnes au Palais des Congrès, 2 place de la Porte Maillot, Paris 17e. Du 3 mars au 15 avril. 

 

Le plus familial : Mon Premier Ballet

Après les succès de Mon Premier Casse Noisette et Mon Premier Lac des Cygnes, le Théâtre Mogador revient avec sa nouvelle création à découvrir dès 4 ans : La Belle au Bois Dormant. Ce ballet, initié par l’ancien danseur étoile à l’Opéra National de Paris Karl Paquette, se révèle être un véritable premier pas – de bourrée – vers la danse classique. L’objectif ? Initier les enfants à la magie du ballet tout en émerveillant les plus grands. Cette adaptation du conte de Tchaïkovski et de Charles Perrault conserve toute l’exigence et la précision des plus grands, mais adaptée aux plus petits grâce à des costumes signés Xavier Ronze et une mise en scène imaginée par Fabrice Bourgeois, qui travaillent tous deux pour l’Opéra de Paris

On y retrouve Aurore dans son royaume lointain, virevoltant avec grâce dans de sublimes costumes puis endormie à jamais par le sort de la fée Carabosse. Cette version se veut plus courte (2 x 40 minutes avec entracte), avec une narration guidée par Clément Hervieu Léger, administrateur général Comédie-Française. L’idée ? Remodeler en ballet accessible l’histoire de cette princesse qui se fait réveiller par le doux baiser de son prince. Le petit plus ? Karl Paquette interprète la fée Carabosse : une opportunité en or de voir un ex-danseur étoile en chair et en os…

La Belle au Bois Dormant, collection Mon Premier Ballet au Théâtre Mogador, 25 rue de Mogador, Paris 9e. Jusqu’au 8 mars. À partir de 29 .

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