Nos adresses préférées autour de la rue du Bac

Des boutiques déco, des bistrots mythiques, des galeries pointues, de petites échoppes qui n’ont pas bougé depuis 50 ans, des immeubles cossus et une douceur de vivre que lui envie le Tout-Paris : autour des rues du Bac et de Grenelle, le 7e arrondissement se distingue par son raffinement et sa tranquillité. Cela dit, ça bouge tout de même par ici ! De nouvelles adresses dans le vent nous ont donné envie d’y (re)faire un tour pour vous délivrer le florilège des meilleurs spots à visiter. 

 

Prévelle

Comme l'œuvre d’un artiste, on reconnaît un grand chef au caractère reconnaissable entre mille de sa cuisine. C’est évidemment le cas de Romain Meder qui, après avoir décroché trois étoiles au Plaza Athénée + une verte au Domaine de Primard, vient d’ouvrir son tout premier restaurant… rien qu’à lui ! Nous nous sommes attablés chez Prévelle qui déroule, à deux pas de l’Assemblée Nationale, une partition végétale d’exception et titille sûrement la curiosité d’un certain guide rouge aux aguets… 

Prévelle, c’est d’abord un hommage à Combe au Prévelle, un tout petit lieu-dit de Haute-Saône qui l’a vu grandir, présageant d’une ode à la terre dans la continuité de son parcours, assumant une partition pastorale à l’heure du zéro déchet. Ça donne une daurade royale aux petits pois, un poulpe et chou pointu, un civet de betterave dans lequel on trempe une brioche dodue à souhait, un leche de poisson et sorbet tagète et petits pois croquants dans leur jus, un dessert cerise, fraise, groseilles et soupe de fruits… Comptez 65 € ou 85 € au déjeuner pour des menus en deux ou trois temps, 145 € et 165 € pour les menus Dégustation en 5 ou 7 temps, le tout paré d’un service gastronomique au cordeau avec amuse-bouche, mignardises et tout le toutim.

Prévelle, 34 rue Saint-Dominique, Paris 7e. Ouvert au déjeuner du mardi au vendredi, au dîner du lundi au vendredi.

 

Saints Pères

Coup de cœur absolu pour cette sublime nouvelle adresse qui combine nos deux passions dans la vie : la jolie vaisselle et le café. Pignon sur la jolie rue éponyme, la maison de porcelaine Saints Pères dévoile un écrin à la fois minimaliste et grâcieux mettant en scène ses bols, vases et assiettes d’un raffinement rare, véritables bijoux de savoir-faire à l'allure résolument design. Une teinte ivoire signature, des motifs noirs pour le contraste, une porcelaine exclusive fabriquée par une manufacture française qui collabore notamment avec Dior et Christofle, une vision pointue de l’expérience client : chaque détail a été pensé par la créatrice Caroline Petit-Mason (ex-Three Seven).

Mais sa boutique ne s’arrête pas à la déco, puisque Saints Pères propose également son propre coffee shop et même… un bar à huiles d’olive ! Après les emplettes, on se commande un iced coffee latte (6,50 €), un flat white (6 €) ou un latte pistache et des cookies pimpés d’une touche d’huile d’olive pressée à froid. Cette dernière, ultime star de Saints Pères, se découvre au fil de dégustations sur rendez-vous, s’achète dans sa bouteille en porcelaine (160 €) et se déguste même en shot sur place pour un boost de polyphénols (5 €). Une “grammaire contemporaine du plaisir” qui s’écrit pour satisfaire chaque sens.

Saints Pères, 69 rue des Saints-Pères, Paris 6e. Ouvert le lundi de 8h30 à 16h, du mardi au vendredi jusqu’à 19h, le samedi de 10h à 19h. 

 

Saint Laurent Babylone

Instagram est en folie… et nous aussi depuis l’ouverture d’une librairie Saint Laurent Babylone, rive gauche évidemment. Ici, pas d’it-bags ni de blouson en cuir : l’idée est de trouver l’essence Saint Laurent ailleurs que dans les vêtements. Dans un décor aussi élégant que brutaliste (murs en pierre blanche, grands présentoirs en marbre), le D.A. Anthony Vaccarello a poussé loin le curseur du beau en proposant dans ce véritable lieu d’émulation culturelle des livres rares (mode, théâtre, musique, beaux-arts, danse…), vinyles (à écouter sur place !) ainsi que des magazines collector ou tout neufs. 

Véritable point de rencontre entre les passions pointues du styliste belge et d’Yves Saint Laurent, on y admire également des expos photos d’artistes contemporains qui tournent régulièrement (en ce moment : Dani Terblanche). Parmi nos obsessions à attraper pour tous les budgets : la réédition cultissime du livre Sex By Madonna présenté à Art Basel Miami Beach (2 200 €), un beau livre sur la muse Betty Catroux (110 €) et une tablette de chocolat estampillée Saint Laurent imaginée avec François Daubinet. Le truc en plus : tous les achats sont placés dans un tote bag blanc Saint Laurent Babylone pensé spécialement pour le lieu. Trop chic. 

Saint Laurent Babylone, 7 rue de Grenelle, Paris 7e. Ouvert du mercredi au samedi de 11h à 19h, le dimanche dès 13h. 

 

La Petite Chaise

Régalant le Tout-Paris mondain depuis 1680, La Petite Chaise a récemment été reprise par la team de copains d’Antoine Arnault et lui-même. Dans les mains de l'architecte Johanna Amatouri, cette véritable institution de la rue de Grenelle s’offre une nouvelle jeunesse (combien a-t-elle pu en vivre ? ), attirant plus que jamais la foule mode dans son cadre ouaté sur deux étages. Banquettes en velours rouge, boiseries du sol au plafond, chandeliers et nappes blanches confèrent à cet écrin chic une aura quasi mystique : ouvrir la porte de La Petite Chaise, c’est un peu comme valider son passeport parisien. 

Toute l’année, la table la plus prisée de la rive gauche voit défiler un tas de célébrités, des sœurs Olsen à Katie Holmes en passant par Ralph Fiennes, Matt Dillon et autres CEOs… En clair : il y a du réseautage dans l’air ! Au menu ? Salade frisée aux lardons (16 €), céleri rémoulade (11 €), des œufs particulièrement stylés (10 €), un solide bar sauvage à napper de beurre blanc (36 €), un suprême de volaille selon l’humeur du chef (pour nous : sauce morilles - 30 €) à accompagner de sucrine, de pommes alumettes ou de haricots verts à l’ail. Chic en diable : les desserts à partager comme la superbe pavlova à la chantilly et aux fruits rouges (20 €) et une addictive mousse chocolat (20 €).

La Petite Chaise, 36 rue de Grenelle, Paris 7e. Ouvert du mardi au samedi midi et soir ainsi que le dimanche midi.01 42 22 13 35

 

Maria de la Orden 

C’est LA modeuse madrilène la plus chic et smart d’Instagram. En plus de son autre griffe La Veste pensée à quatre mains avec sa BFF Blanca Mirò et quelques collabs remarquées (Monoprix, Anja), Maria de la Orden s’est offert deux boutiques parisiennes dont une mignonne enseigne rue de l’Université. 

Incarnant dans une version abordable la furieuse tendance du “Ladylike” repérée sur les catwalks de Miu Miu, Hermès ou encore Fendi, son vestiaire s’éprend de formes classiques avec un twist couture à souhait : épaules bouffantes, larges rayures, cols lavallière XXL ou jolis imprimés viennent twister le vestiaire de la bourgeoise. Parmi nos coups de cœur de la nouvelle collection : une blouse bleue à poignets volantés (170 €) ou rose à lavallière XXL (140 €), un pantalon à rayures (150 €), un bermuda très chasse en velours côtelé (150 €) ou un sac bi-matière en denim et cuir rouge vernis (375 €).

Maria de la Orden, 38 rue de l’Université, Paris 7e. 09 83 41 43 95 Ouvert du lundi au samedi 11h-19h.

 

La Trésorerie 

Véritable néo-bazar à la sélection déco extraordinaire et aux airs de droguerie BCBG, La Trésorerie s’impose depuis plus de 10 ans comme LE concept-store singulier qui envoute les folles de céramique, les desperate housewives chics et les as du système D. Si sa boutique historique du 10e cartonne, une toute nouvelle, plus petite et concentrant tous les essentiels, vient d’ouvrir au cœur du 7e arrondissement. À l’assaut de la rive gauche, ce magasin indépendant rassemble la crème des artisans et créateurs européens. 

Parmi les nouveautés à découvrir sur place, on dépose dans son panier un mini-vase en céramique (36,50 €), des gobelets en verre made in France pimpés d’abeille signés La Rochère (7,95 €) ou de la crème corps toute bleue de Graine de Pastel (36,95 €), sans oublier les brosses à vaisselle, poubelles stylées, miroirs et autres trésors de vaisselle pour dresser la plus belle table de Paris. Top également : les super idées cadeaux comme les peignoirs façon kimono, les peignes, eaux de toilettes et trousses de toilette. 

La Trésorerie, 48 rue de Grenelle, Paris 7e. Ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h.

© Frederic Lucano

 

Racines des Prés

C’est l’adresse qui se chuchote entre initiés, où les gourmets chics du 7e aiment à se retrouver incognito pour profiter d’une cuisine “à la croisée du bistrot et des grandes tables parisiennes”. Il faut dire qu’on ne tombe pas par hasard sur Racines des Prés, lové dans la discrète petite rue qui mène à la place Saint-Thomas d’Aquin et sa superbe église. Derrière cette coquette table ? Le restaurateur en série David Lanher (Racines, Le Bon Saint-Pourçain, LaLa Cuisine chez Maison Sarah Lavoine…) 

À la table de Racines des Prés, on se régale notamment d’une tarte d’oignon confit, betterave et comté, réduction balsamique (18 €), d’un ceviche de daurade (19 €), de ravioles de canard confit (33 €), de Saint-Jacques et topinambours (41 €) ou encore d’un Paris-Brest d’anthologie (16 €). Notre reco ? Miser sur le menu dégustation surprise en 4 temps (76 €) qui laisse place aux beaux produits de saison sublimés par la créativité du chef. 

Racines des Prés, 1 rue de Gribeauval, Paris 7e. Ouvert du lundi au vendredi midi et soir. 

 

Et aussi

  • Les gueuletons XXL du Café des Ministères (83 rue de l’Université, Paris 7e)
  • La décoration provençale du Château de ma Mère (84bis rue de Grenelle, Paris 7e)
  • Les expos sublimes du Musée Maillol (59 - 61 rue de Grenelle, Paris 7e)
  • Les meilleurs bagels de Paris signés Cody’s (51 rue de Grenelle, Paris 7e)
  • La parfait boutique cadeaux Voyage (42 rue de Grenelle, Paris 7e)

 

Découvrez aussi nos adresses préférées à Saint-Germain-des-Prés et Montmartre en 12 adresses stylées.

écrit par

Autres suggestions

La semaine de Do It

Inscrivez-vous à notre newsletter

Inscrivez-vous à notre newsletter

Expériences