Les 5 plus beaux hôtels de luxe avec vue Tour Eiffel

© Mr Tripper

Séjourner à Paris tout près de la Tour Eiffel, c’est choisir le privilège de balades improvisées entre musées, jardins et avenues chicissimes, de s’imprégner de luxe feutré ou d’atmosphère à l’esprit bien affirmé. Généralement rénovés par de célèbres architectes d’intérieur, présageant de tables bistronomiques et souvent gastronomiques, ces adresses convoquent la magie d’une vue d’exception, l’envie d’un week-end romantique. Do It In Paris a repéré pour vous une sélection  des plus beaux hôtels proches de la précieuse Dame de Fer.

 

Le Cinq Codet 

© Thibaud Georges

Niché au cœur du 7e arrondissement de Paris, cet hôtel 5 étoiles à deux pas de la tour Eiffel, du Dôme des Invalides et du Musée d’Orsay s’impose comme une pépite d’élégance contemporaine et d’audace architecturale. Installé dans les murs d’une ancienne centrale téléphonique des années 1930, ce bâtiment classé, métamorphosé par le designer Jean-Philippe Nuel, affirme sa façade blanche aux lignes épurées, telle la proue d’un navire urbain. L’atmosphère qui s’en dégage est un subtil mélange de modernité lumineuse et de charme discret. Dès le lobby, baigné par la lumière filtrée à travers de grandes baies vitrées très graphiques, l’accueil signe une sobriété de bon goût où le bois clair dopé par des taches de couleurs côtoie des abat-jours monumentaux qui cassent la verticalité des espaces. 

Au fil des quatre étages, les 67 chambres et suites, toutes différentes, se déclinent dans des tonalités grège, chêne clair et blanc, créant des espaces qui respirent sérénité et douceur sur lesquels des œuvres d’art contemporain viennent poser une touche d’esthétisme : plus de 400 pièces ponctuent l’établissement. Le dernier étage révèle quatre suites dont on plébiscite les vues exceptionnelles sur Paris. Chacune dispose de sa terrasse privée, où jacuzzi et transats invitent à la contemplation du Dôme des Invalides et de la silhouette de la Tour Eiffel

La scène culinaire s’illumine au restaurant Chiquette, hommage aux Années Folles et à l’Art Déco. Il délivre une cuisine qui se pique de mêler croque-monsieur, et daurade snackée, sablé breton et cookie XL. En tout cas, les produits sont vraiment de saison. La convivialité s’étend au bar où l’on sirote  un cocktail signature, dans un décor inspiré des années 30-40.

Envie de détente ? Direction le troisième étage, avec sa cabine de soins double prolongé d’un patio extérieur où trône le bain bouillonnant, transformant l’expérience, en évasion inattendue.

 

Narcisse Blanc Hôtel & Spa

Derrière sa façade discrète à deux pas des Invalides et de la Seine, cet établissement 5 étoiles du groupe Lignée Hotels & Domaine cultive un luxe feutré. Inspiré par l’aura gracile de Cléo de Mérode, muse de la Belle Époque, il s’impose comme un hommage au charme de Paris, entre art classique et sensibilité contemporaine. Les décorateurs Thierry Martin et Thibaut Fron ont orchestré cette élégance en métamorphosant un ancien central téléphonique des années 1930 en ce cocon aérien, tout en matières naturelles : marbre clair, pierre adoucie, boiseries blondes, poudrées de blancs et de dorés. Sous cette architecture, 44 clés se déploient dans une atmosphère de maison particulière. Les moulures élégantes, les cheminées revisitées et les belles étoffes posent dans chacune, un voile de douceur. Certaines suites s’ouvrent sur des terrasses privatives, et Aurore, nichée sous les combles, offre une véritable échappée sur les toits de Paris, avec, en filigrane, la silhouette de la Tour Eiffel. Au rez-de-chaussée, le restaurant Cléo prolonge cette inspiration. Dans la salle parquetée ou sous l’agréable verrière, on déguste des plats d’apparence très classique mais que le chef Bruno Aubin pepse avec une jolie fantaisie.  Après une journée de shopping ou d’expos, on s’invite volontiers au spa ; il abrite une piscine de 13 mètres, un jacuzzi, un hammam, un sauna et une cabine unique pour des soins sur mesure. Et puis on file chez Léopold – du nom du roi des Belges qui aurait fauté avec la belle Cléo ! – pour une fin de soirée dans ce bar aux allures de boudoir Belle Époque on l’on se prend presque à chuchoter.

 

Hôtel Bowmann 

Un bâtiment en pierre blonde où filent des balcons en fer forgé, typiquement haussmannien, installé forcément sur le boulevard du célèbre baron. En accord parfait avec l’élégance contemporaine insufflée par Laurent Maugoust. L’architecte d’intérieur a su jouer subtilement entre faste et légèreté, conservant moulures et corniches d’origine tout en posant un esprit urbain à travers des lignes pures, des matières précieuses et des touches de velours champagne ou rose poudré. S’y déploient 53 chambres et suites, dont le ton varie du rose tendre au brun terre. Les espaces s’habillent de parquets en point de Hongrie, de fauteuils au galbe moderne, de luminaires Maison Charles et de têtes de lit gainées de cuir, laissant la lumière naturelle iriser le marbre ou le corian des salles de bain.  Pour un moment romantique, on s’offre le zénith : le Penthouse Bowmann, 100 m² avec terrasse panoramique, jacuzzi privé et vue à tomber sur la Tour Eiffel, Montmartre et l’Opéra. On descend de son nuage le temps d’une parenthèse hautement bistronomique orchestrée par Charly Salierno, au restaurant 99 Haussmann. Le chef n’a pas son pareil pour confire l’agneau en deux cuissons ou poser la finesse de ses cuissons sur cet églefin en croûte de persil. Puis s’en vient le silence minéral du spa Terraké, entre le bleu profond de la piscine, l’or d’un hammam en mosaïque et les veines grisées du marbre.  Et les plus courageux profiteront aussi de la salle de fitness, lumineuse et bien équipée.

 

Château des Fleurs

© Mr Tripper

A quelques pas de l’Arc de Triomphe, un souffle nouveau anime cette bâtisse 1910 métamorphosée en écrin. Cette propriété du groupe Bertrand Hospitality, célèbre la légèreté du Paris festif et insouciant de la Belle Époque. Aux commandes de cette transformation, le duo catalan Quintana Partners, Benito Escat et Pol Castells : ils sont parvenus à réinventer l’Art nouveau avec un raffinement qui se pique de fantaisie contemporaine. Derrière la façade blanche aux balcons maquillés de verdure, on entre dans une atmosphère tamisée où règnent la douceur des courbes et la chaleur des matières. Le lobby, intime, dévoile l’âme du lieu : marbres veiné, bois texturés, franges et velours, cuivre et verre de Murano. Chaque détail, du cannage des cloisons à la cheminée sculptée, revisite l’esprit de Paris 1900. Les 37 clés, réparties sur cinq étages, reprennent ce langage harmonieux : têtes de lit galbées, boiseries laquées, velours profonds, salle de bains aux carreaux de céramique rouges et blancs. Certaines suites mansardées en duplex offrent des vues sur les toits de Paris. Pas de véritable restaurant, mais un salon-bar ouvert du petit-déjeuner à la fin de soirée pour grignoter un croque à la truffe noire comme un curry de légumes de saison. On ne résiste pas à la tentation de savourer un cocktail signé du mixologue Julien Quettier. Après une journée dans la capitale, on se réfugie volontiers dans le petit spa by Omnisens, tout en carreaux artisanaux : un petit bassin, un sauna et deux cabines de soin pour un moment d ‘apaisement.

 

Shangri-La Paris

Sur la colline de Chaillot, en léger retrait de l’agitation parisienne, ce palace s’est glissé dans l’ancien hôtel particulier du Prince Roland Bonaparte. Classé aux Monuments Historiques et restauré par l’architecte Richard Martinet, il conjugue mémoire impériale et raffinement extrême-oriental. Derrière sa façade de pierre blonde, ces 100 chambres et suites – dont la spectaculaire Suite Shangri-La, avec terrasse panoramique et vue époustouflante sur la Tour Eiffel – conjuguent l’âme de la haute bourgeoisie parisienne à une subtile touche asiatique, orchestrée par Pierre-Yves Rochon. À l’heure de passer à table, l’esprit du lieu se prolonge sous la majestueuse verrière de La Bauhinia Simon Havage et le chef pâtissier Timothy Lam orchestrent un dialogue entre terroir français et saveurs asiatiques, dans une lumière d’hiver diffuse et dorée. A moins de ne choisir l’élégance du Shang Palace pour y découvrir la haute gastronomie chinoise interprétée par le chef Tony Xu.
On s’évade ensuite vers Chi, Le Spa, étiré dans les anciennes écuries du prince : une piscine longue de 17 m, ses soins holistiques. Et puis, il y a le Bar Botaniste, logé dans l’ancien fumoir du Prince. Les pas s’y font feutrés, la lumière tamisée caresse les verres, et l’on s’installe dans un profond fauteuil pour savourer un cocktail audacieux.

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