Superfine introduit le concept de Dive Bar à Paris

Comptoir du bar Superfine à Paris, burger servi avec boisson sur une table en acier et groupe de clients devant la façade du dive bar.

 © Pierre Lucet Penato

Connaissez-vous le concept de “dive bar” ? Ces repaires made in USA au style désuet, baignant dans leur jus, offrent à leur clientèle d’habitués des boissons bon marché. En clair : ce genre de spot où l’on vient trinquer en bande et éviter la banqueroute dans une ambiance à la cool. Paris tient désormais sa version branchée avec Superfine, fraîchement inauguré dans le 11e arrondissement, évidemment. Bye bye l’anti-glam’, welcome la French Touch ! À sa tête ? Vincent Pinceloup, aussi à la tête du bar Monsieur Antoine, l’entrepreneur Etienne Gatti, la cheffe Delphine Laguerre (Sando Club) et Raphaël Blanc, ex-chef barman du Groupe Ducasse. Du joli monde qui sonne comme la promesse de recettes et cocktails furieusement sexy... pour lesquels on s’avoue déjà prêts à traverser la ville.

 

Un décor brut et intimiste

Intérieur du bar Superfine à Paris, préparation d’un cocktail crémeux au comptoir et vue de la façade du dive bar.

Passage Josset se devine un bar que l’on imagine minuscule… et puis finalement pas. À l’intérieur, une déco épurée mais qui garde l’esprit brut du bar de quartier avec des murs en briques – conservés de son prédécesseur Le Motel – de grands miroirs et des bougies sur chaque table. La star du lieu ? Le bar central en inox autour duquel on s’installe pour admirer les barmen, parés de leur uniforme façon diner américain, s’atteler à la préparation des cocktails signatures. Pour ceux qui ne raffolent pas des chaises hautes et de l'ambiance comptoir, des petites tables en bois et chaises métalliques sont réparties dans le restaurant, offrant une ambiance plus cosy voire romantique pour fuir la frénésie du bar. Sympa : la possibilité de voir sa pizza souffler depuis la cuisine ouverte. 

 

Une carte sexy et raffinée

Assiette de street-food et cocktail chez Superfine Paris, hot-dog servi sur plateau inox et cocktail mousseux sur table en marbre.

Mené par un quatuor de qualité, Superfine revendique le souci du détail, dans le verre comme dans l’assiette. Coté cuisine, des portions pas si petites évoquent une street food sexy et décomplexée : entre le Burger végétarien d’aubergine katsu (12 €), le Sausage Dog et son gravy de Guinness à manger avec les doigts (13 €), la Salade César revisitée  pour les plus raisonnables (9 €) ou encore la Puff pizza hyper moelleuse garnie de ricotta, sauce beurre-harissa et miel (13 €) : on peine à choisir… donc on prend tout. Envie d’un petit remontant ? La carte des boissons flirte entre l’univers du coffee shop et du cocktail, laissant le choix entre un PB&B Milkshake (13 €), un Butter Not Texture, mélange de gin shochu d’orge, sarrasin et butternut (14 €) ou encore un Absinthe Gimlet et son amaretto blanc (14 €) : on est sûr de trouver notre bonheur avec ce mélange parfait de guilty pleasure et gourmandise américaine, tout en raffinement !

Le petit plus : les vendredis et samedis, Superfine se déhanche au son de DJ sets emballants, rendant un petit hommage à l’univers musical du Motel Bar qui occupait les lieux avant lui.

Découvrez aussi La renaissance du Vesper : l’izakaya le plus chic de la rive gauche et Schnock : le bistro au caractère bien trempé du 17e  

écrit par

Autres suggestions

La semaine de Do It

Inscrivez-vous à notre newsletter

Inscrivez-vous à notre newsletter