Amélie Etasse, l'anti-connasse

Tête à tête avec la sensation du moment Amélie Etasse

Amélie Etasse, c'est la fille à suivre ! Cette divine blondinette de 31 ans est la sensation de la rentrée avec sa web-série la LOOVE. Le concept ? Des épisodes façon “conseils amoureux pour les loosers de l’amour” sur Studio 4 (la plateforme Web de France 4).

Rencontre avec une Parisienne pur jus qui va buzzer sur vos écrans à la rentrée.

Militante du Roger-Nours

Moi je défends l’esprit ROGER-NOURS, comprenez : Mi « Roger », Mi « Bisounours », je défends la Parisienne canaille qui peut se rouler par terre et boire des coups avec ses potes comme un bonhomme.

Et pleurer le lendemain sur l’épaule de ses copines, en mode super-girly. C’est vraiment l’état d’esprit de ma mini-série.

Mode d'emploi en cas de rupture

Le bar du Mansart

Crédit photo : © Facebook le Mansart

1) Courir au Parc Monceau le matin tôt, derrière les pompiers, qui sont là tous les jours. Ils courent très vite en leggin moulant, ils sont beaux et te jettent toujours un petit clin d’œil. Ca booste divinement l’ego.

2) Refaire le monde au musée de la vie Romantique qui comme son nom ne l’indique pas est l’endroit idéal pour refaire le monde sans voir le temps passer. Leur petite terrasse cachée est top pour décider que les mecs c‘est pas si important. Et puis, c’était la maison de Georges Sand qui a supporté des ruptures dantesques avec Chopin et Musset. Autant dire que nous aussi on va s’en remettre !

3) Boire l’apéro au Mansart. C’est le spot branché à SO Pigalle où tu discutes et tu bois des bières avec tes copines. Il y a tellement monde qu’on est collé-serré avec les hipsters barbus. Sans compter le baby-foot pour une technique d’approche “efficace” avec le beau brun qu’on a repéré.

valérie lemercier, mon héros

Valérie Lemercier c’est ma référence de l’humour absolu, qui peut dire des choses tellement trash tout en restant archi-classe. J’aime son sens rythmique incroyable, son auto-dérision dingue. D’ailleurs, je la trouve sublime, voilà une nana qui a du chien!

Elle a vraiment su évoluer avec le temps. Valérie Lemercier, elle a bien vieilli, comme un bon Bordeaux. Elle ne s’est jamais reposée sur ses lauriers : et ça se sent. Ça lui donne un côté inter-générationelle qui fait qu’elle plaît aussi bien à ta grand-mère qu’à une copine super fashion.

On peut d’ailleurs la voir sur scène au Châtelet

PS : j’aime aussi Julie Ferrier. Elle a un rythme insensé. Je suis très sensible à la musicalité dans l’humour.

une adresse pour un premier rendez-vous

Le comptoir du Mary Céleste

Crédit photo : © Le Mary Céleste

Je recommande absolument le Mary-Céleste, un super bar à cocktails dans le Marais. Ce n’est pas non plus trop romantique, ni guindé, du coup, ça ne met pas mal à l’aise.

L’idée : tu te mets au bar, tu partages des plats (ce qui permet un rapprochement des corps)

- Si tu t’emmerdes tu peux partir vite

- Si tu es bien, tu continues à boire leurs délicieuses potions qui désinhibent

- Le Marais, c’est central, donc si tu dois aller chez lui ou chez toi, c’est facile d’accès

Alternative : je conseillerai quand même un petit resto au passage Brady histoire de tester l’humour et l’ouverture d’esprit et l’estomac de sa « demi-date » face à une déco kitsh et un kir à la rose.

Si tu as peur de t’ennuyer : on opte pour un Japonais. Ça va tellement vite !

La loove, une vraie série de trentenaire

C’est vraiment une série de trentenaires : je me rends compte que nous sommes une génération un peu paumée, un peu le cul entre deux chaises, qui hésite entre se marier, faire des enfants ou… boire des vodkas jusqu’à 5h du mat’ !

On se retrouve facilement dans les titres des épisodes : “ Comment coucher le premier soir sans passer pour une salope ?”, “ Il veut un enfant pas moi : comment le dégoûter de la paternité ? »

Cette série est complètement inspirée des histoires de mes ex, de mes copines… Et s’ils se reconnaissent, c’est tant mieux !

La Loove, à partir du 10 septembre sur www.france4.fr

Mon dress code de parisienne

Amélie Etasse en terrasse

Crédit photo : © Do it in Paris

J'aime mélanger les styles et use de la féminité sans en abuser. Aujourd'hui par exemple je porte une mini-robe moulante mi-cuisse pour afficher mes gambettes, que j’agrémente d’un gros pull en laine bien bobo histoire d'être sexy sans en faire trop.

Pour les robettes : j’oscille entre H&M ou APC selon les fluctuations de mon compte en banque...

Côté pull : je le choisis grand et mou dans un rayon homme. Mon dernier pull fétiche, je l’ai trouvé chez Monsieur Lacenaire, rue Charlot.

Le comble de la Parisienne : c’est de posséder un sac Jérome Dreyffus qui coûte bonbon et de le laisser traîner par terre sur une terrasse de café au milieu des mégots et des bières…”l’air de rien” !

Découvrez aussi Cécile Lochard, la directrice du développement de Guerlain et Léo Walk, le danseur bankable

écrit par

Autres suggestions

La semaine de Do It