Colette : son biopic avec Keira Knightley

Extrait du film avec Keira Knightley et Dominic West

Le biopic qu’attendaient toutes les Parisiennes sort enfin : le portrait de la scandaleuse écrivain Colette, campée par l’extraordinaire Keira Knightley. La vie publique et privée du génie Colette a toujours fait l’objet de toutes les critiques. Normal : l’auteure est une féministe avant l’heure et une femme libre. 3 bonnes raisons de le voir.

Pour découvrir l'icône Colette

Extrait du film avec Denise Gough et Keira Knightley

Jeune mariée, Colette s'ennuie dans sa nouvelle existence parisienne. La jeune femme se réfugie dans l'écriture d’un journal autobiographique regorgeant de ses fantasmes sexuels. Son mari Willy, dandy dépensier et écrivain raté, saute sur l’occasion et fait publier Claudine à l’école sous son nom, en utilisant sa femme comme prête-plume.

Le premier roman connaît vite un grand succès. Mais au fil de sa série de Claudine, la jeune femme, toujours publiée sous le nom de Willy, commence à se rebeller : c’est assurément le récit d’une émancipation artistique, sentimentale et sexuelle, véritable chef d’œuvre du XXe siècle.

Pour la liberté sexuelle d’une féministe avant l’heure

Les anecdotes littéraires et hautement autobiographiques font jaser dans les salons parisiens, car Colette n’hésite pas à faire de sa vie sentimentale le sujet central de ses livres. En outre : le triangle amoureux que Willy et Colette forment avec leur maîtresse commune, Georgie Raoul-Duval

Au fil de la narration, l’actrice laisse libre court au libertinage, puis assume son homosexualité… Et pour cause : on voit évoluer progressivement le style de Colette, qui adopte un look de plus en plus masculin au fur et à mesure que son personnage se libère des carcans imposés par la société.

Pour Keira Knightley dans un film d’époque

Extrait du film avec Keira Knightley

Habituée des films d’époque retraçant le parcours de personnages féminins hors du commun, tel que dans The Duchess (2008) ou Anna Karénine (2012), Keira Knightley prête sa fougue et sa détermination à cette Colette des premières années, qui prend conscience de sa condition, et va s'émanciper grâce à sa créativité. Comme toujours lorsqu'elle arbore un costume vieillot, Keira Knightley s’avère juste et éloquente.

Entre la campagne et Paris dans une ambiance très Belle Époque, le réalisateur Wash Westmoreland s’en est donné à cœur joie, insistant sur des costumes années 20 splendides. Bref, les amateurs d’Orgueil et Préjugés vont adorer !

En salles le 16 janvier.

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