Norbert Tarayre ouvre son bistrot au Prince de Galles

C’est le scoop qui a bluffé toute la foodosphère. Le Prince de Galles, vénérable hôtel de l’avenue George V, confie les cuisines de son bar restaurant 19.20 au truculent chef cathodique Norbert Tarayre, qui imagine une version 2.0 orientée vers le bistrot (voire carrément le bouillon). On est allés goûter la carte en avant-première : ouverture le 12 octobre !

 

Une star des fourneaux dans un hôtel mythique

Combiner le capital sympathie d’un chef hyper feel good et la beauté d’un lieu iconique à la vibe Art déco, c’est la bonne idée du Prince de Galles qui assume dès cet automne de jouer la carte du bistrot accessible pour faire (re)venir les Parisien.ne.s entre ses murs. Ce duo improbable vous étonne ? Pourtant, si Norbert Tarayre ne le crie pas sur tous les toits, il n’en est pas à sa première cuisine grand luxe : dans son parcours étoilé, on peut citer des chefs de haute volée dont Bernard Loiseau, Mauro Colagreco ou encore Marc Veyrat. On nous chuchote même dans l’oreillette que les voisins du Four Seasons George V Christian Le Squer et Simone Zanoni ont été réjouis de leur expérience le soir de l’opening… Et toc !

Bingo : le menu déjeuner à 49 € promet déjà de convaincre les gourmets timides qui oseront enfin franchir les portes parfois impressionnantes d’un 5 étoiles. Sympa, Norbert (“Ne m’appelez pas chef, ça, c’est pour ma brigade !”) déambule entre les tables pour déposer son céleri rémoulade pimpé d’œufs de brochet fumés (13 €) et vient arroser de beurre blanc son tournedos de saumon et mousseline de broccoli (35 €), quand le staff visiblement emballé dépose avec malice une audacieuse saucisse purée (idéalement beurrée). Cool : un menu entrée / plat / dessert à 49 € parfait pour un déjeuner pro.

Plutôt team casse-croûte à toute heure ? On débarque en plein après-midi pour s’envoyer, pas gêné·e·s, un croque à la truffe noire (30 €) ou un club sandwich de rigueur (30 €).

 

Farandole de desserts

Pas fou, le chef s’est évidemment servi des talents de la cheffe pâtissière du Prince de Galles, Hélène Kerloeguen, pour sublimer la crème des desserts de bistrot. Sur le chariot : une mousse au chocolat régressive au possible, un parfait éclair au café, du riz au lait (sans œufs !) surmonté de caramel, un millefeuille d’anthologie et un léger baba au rhum, douceur décidément prisée en ce moment. 

Ouvert tous les jours en semaine de 8h30 à 00h30, le week-end dès 10h. 

©  Joann Pai

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