Vintage de luxe : comment éviter l’arnaque ?

Conseils Eviter Arnaques Vintage Luxe

Difficile de résister au sac de ses rêves à un prix défiant toute concurrence lors d’un scrollage intempestif sur les applis de revente à la mode. Si l’heure est à la seconde main d’articles de luxe (slow fashion oblige), gare aux contrefaçons qui continuent de circuler et de berner les plus novices…

Ce sac Chanel vous fait de l'œil ? Ces sneakers griffées sont exactement la paire dont vous rêviez ? Avant de procéder à un achat qu’on pourrait regretter, on suit rigoureusement les 5 conseils de Victoire Boyer-Chammard, la head of authentification, l'œil de lynx du géant du vintage de luxe Vestiaire Collective, qui nous a livré ses meilleures astuces pour éviter l’arnaque.

Ne pas acheter son article n’importe où !

Son premier conseil tombe sous le sens : toujours essayer d’acheter auprès d’un vendeur de confiance, sur une plateforme comme auprès d’un particulier, et de souscrire à un service d’authentification si cela est possible, même moyennant un supplément.

Demander un maximum d’infos sur l’article

Il faut tout demander. TOUT. Si des modifications ont été effectuées sur les fermetures éclairs, les doublures, chez quel artisan, récupérer les factures… “Mais attention : un faussaire falsifie tout, de l’article en lui-même jusqu’à la facture ou la carte d’authenticité !” nous explique Victoire. Il convient alors de bien se renseigner sur le modèle que l’on convoite aussi bien que sur les accessoires qui seront vendus avec (dust-bags, boîte d’origine, rembourrage en papier de soie et non en plastique…).

Vérifier que le prix d'achat est cohérent avec celui du marché

Parce que non, un Birkin à 250 €, ça n’existe tout simplement pas ! Au risque d’en décevoir certain·e·s, le prix de la pièce doit être proche de celui du marché actuel. Auprès des grandes maisons, le tarif doit être correspondant à une année et un modèle précis, qu’on peut retracer facilement en faisant nos propres recherches. “ Parfois, on trouve des modèles de contrefaçon à la vente qui n’existent tout simplement pas !” s’amuse Victoire. En cas de doute, les grands sites de revente disposent d’une rubrique présentant les côtes actuelles.

Bien contrôler, des finitions jusqu’aux étiquettes

S’il n’est pas toujours facile de révéler le vrai du faux à l'œil nu, n’oublions pas que le diable se cache dans les détails. “Il ne faut surtout pas hésiter à demander un maximum de photos pour voir l’article sous toutes ses coutures. Littéralement !”, insiste Victoire. Ainsi, on pourra vérifier que les typographies sont bien aux normes. Attention aux étiquettes ! L’arrivée de certains directeurs artistiques dans de grandes maisons a drastiquement changé la charte graphique de certains libellés. L’écriture est primordiale : vérifiez bien l’accent grave sur la mention de la marque Hermès...

Faire la genèse de la vie de son article

La majorité des produits contrefaits proviennent d’Asie, de Chine, et surtout de Hong-Kong. Bon à savoir : beaucoup de marques donnent une liste très précise de leurs détaillants agréés sur leurs sites web. Pour être certain·e de l’authenticité d’un site, rien de plus simple : on vérifie qu’il n’y a pas de fautes d’orthographes dans l’url, et qu’un cadenas signifiant que les informations contenues dans le site sont bien cryptées (et donc sécurisées) est bien cliquable pour davantage d’informations.

Si l’article remplit bien tous ces critères, il ne reste plus qu’à faire de la place dans son dressing pour accueillir la pièce de nos rêves comme il se doit !

 

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