3 nouvelles tables voyageuses en plein Paris

Sélection de nouvelles tables internationales à Paris pour un voyage culinaire autour du monde.

© Liza Panache - UNI - Victoire Terrade

En automne, le wanderlust nous guette ! Pour satisfaire nos envies de voyage, décollage immédiat pour le Japon, l’Inde ou encore le Liban avec ces trois nouveaux spots qui envoient du lourd côté saveurs. Trois adresses, zéro empreinte carbone : à vos résas !

 

Liza Panache

Restaurant libanais Liza à Paris – mezzés colorés, houmous et ambiance élégante au cœur de la capitale.

Le lieu : la salle à manger de Liza s’affiche comme la plus branchée de Beyrouth. Véritable institution du cool et du bon, son adresse parisienne dans le 2e régale depuis 20 ans tous les happy few de la capitale. Sa signature ? Une cuisine libanaise d’auteur avec des mezzés devenus légendaires. Installée depuis peu à l’Hôtel Panache du côté des Grands Boulevards, Liza mise sur des plats du jour malins au déjeuner et une grande carte à partager le soir, le tout servi dans un élégant décor aux airs de salon. 

À la carte : les bangers s’enchaînent entre la brioche zaatar (8 €), le houmous signature (9 €), la moussaka aux aubergines confites (15 €), le kebbé de bœuf (11 €), les tacos d’agneau confit (24 €) ou encore les falafels (9 €) et la kefta de bœuf wagyu (24 €), à accompagner d’une divine limonade maison à la fleur d’oranger (5 €). On termine en douceur avec la mousse au chocolat et zaatar (10 €) et la glace Ashta de Bältis avec pistache et biscuit ghandour (11 €).

Le truc en plus : une formule déjeuner à 26 € avec plat du jour / fatte / solo + dessert et un semainier façon plat du jour à 22 €. Le vendredi, c’est shawarma

Liza à l’Hôtel Panache, 20 rue du Faubourg Montmartre, Paris 9e. 06 70 61 46 44. Ouvert du mardi au samedi midi et soir. 

© Liza Panache

 

Mumbai Café

Restaurant Mumbai à Paris – spécialités indiennes parfumées et décor chaleureux aux tons bois et curry.

Le lieu : les “irani cafés”, inspirés des adresses parisiennes de la Belle Époque, fleurissent à Mumbai. Retour à l’envoyeur pour ce type de restaurant résolument populaire en Inde, dont la team derrière Delhi Bazaar s’empare pour ouvrir son second spot planté rue de Trévise. Le cadre Art déco signé Dorénavant Studio est époustouflant, articulé autour d’un bar XXL avec une grande cuisine ouverte qui confère une atmosphère encore plus survoltée au fond du restaurant. Les grandes tablées d’amis se réjouissent déjà à l’idée de voyager au cœur de Paris, quand les petits groupes s’arrachent notre place préférée : les banquettes en velours rayé qui évoquent les codes londoniens chers au groupe Tandoor Club, donnant l’impression d’embarquer dans un train à travers les paysages indiens.

À la carte : le chef Eqbal Hossain s’amuse à mélanger les codes londoniens, indiens et parisiens de ses expériences passées, comme en témoignent l’Egg Chicken Chop façon scotch eggs au ketchup maison épicé (9 €) ou le Bombay Sandwich façon club à partager (7 €). On se rue ensuite sur le chicken pasanda mariné dans une sauce onctueuse à la noix de cajou (15 €) ou les Tandoori Jingha, des gambas grillées au four tandoor (21 €). Cool en dessert : les profiteroles garnis de glace au chai (11 € les trois choux) ou le Kulfi Sundae Style à la cardamome (5 €) et l’indétrônable lassi à la mangue, soyeux à souhait (6 €).

Le truc en plus : on s’y rend dès le matin pour un petit déjeuner à l’indienne, parfait pour télétravailler ou organiser un rendez-vous pro autour de bhurjis – des œufs brouillés à l’oignon – de brioches toastées maska ou de naan rolls

Mumbai Café, 6 rue de Trévise, Paris 9e. Ouvert tous les jours du petit déjeuner au dîner.

© TheTravelBuds x Mumbai Café / Victoire Terrade

 

UNI

Restaurant japonais Uni à Paris – sushis raffinés au caviar et cadre contemporain chic.

Le lieu : imaginez un repaire feutré façon boudoir nippon, comme le décor à la fois séduisant et inquiétant d’une scène de James Bond. Serveuses en kimono, carte explicite célébrant le shibari – cet art du bondage japonais… Tout ici semble sorti d’un film. Il faut dire que la clientèle elle-même y est sexy, choisissant de se montrer dans la grande salle principale ou de se cacher dans l’intimité du comptoir face au spectacle du maître sushi. Mieux : une pièce cachée tout au fond est réservée aux grandes tablées, accueillant une dizaine de convives dans une ambiance tatami résolument dépaysante. Nota bene : des DJ sets viennent ambiancer l’assemblée chaque vendredi et samedi soir. 

À la carte : parmi les poissons crus et plats cuisinés se dessinent quelques favoris dont le carpaccio de sériole sauce jalapeño (27 €), les sushi rolls saumon épicé (19 €), le handroll à la Saint-Jacques (24 €) ou encore les délicieux nigiris au thons (trois poissons du moins au plus gras, de 15 à 18 €) et, en plats de résistance, le black cod au miso (49 €) et le ramen de wagyu (39 €). Une petite fortune certes, qui s’explique par une position prisée dans le Triangle d’Or et le choix de produits de grande qualité.

Le truc en plus : Brendan, le handsome barman irlandais, prépare de divins cocktails à base d’umeshu, de saké, de matcha, de whisky japonais et de yuzushu (25 €). Top : vous pouvez également venir juste prendre un verre et partager quelques assiettes pour un date sur le pouce. 

UNI, 10 rue de la Tremoille, Paris 8e. 01 89 40 54 34. Ouvert du mardi au samedi soir de 19h à 1h, jusqu’à 2h le week-end.

© UNI

Et toujours...

 

Ypseli

Ypséli, une adresse parisienne incontournable pour déguster une cuisine méditerranéenne authentique.

Le lieu : on goûte la Grèce des terroirs à la sauce moderne dans l’ensoleillée gastrotaverna Ypseli, qui vient tout juste d'atterrir à Montorgueil. Delphine Pique, Symeon Kamsizoglou et Fragiskos Dandoulakis sont à l’origine de ce resto au cadre hyper design à la polychromie rouge et verte, et dont l’atmosphère générale marie les codes de la tradition et de la modernité. Marbre, mur en briques blanches et vaisselle aux couleurs d’Athènes : on s’offre un billet pour le pays des Hellènes et on déguste mezzés, plats traditionnels et desserts à tomber par terre. Une épopée ultra-gourmande à découvrir pour les beaux jours qui arrivent.

À la carte : on se laisse aller aux plaisirs épicuriens et on savoure le goût de la Méditerranée. Le midi, on déguste un menu Mezzés / Plat / Dessert pour 29 €. Mijoté de poulet Giouvetsi, seiches aux herbes sauvages et, pour finir en beauté, l’Ekmek, brioche grecque, crème et pistaches : carrément miamesque (12 € à la carte). Pour les mezzés, au menu ou à la carte, on se commande les incontournables beignets de courgettes à dipper dans le tzatziki (12 €), ou encore les poivrons marinés 24h (9 €). Au menu du soir, on se laisse tenter par le très frais Crudo de bar (17 €) ou par la fondante joue de bœuf confite (24 €). 

Le truc en plus : l’épicerie et le traiteur du restaurant, qui se cachent derrière son somptueux bar. On y shoppe les meilleurs produits typiques de Grèce, des objets d’art de la table et des livres de cuisine.

Ypseli, 88 rue Réaumur, Paris 2e. 06 99 33 60 13. Ouvert du mardi au samedi de 8h à 23h.

 

Hando Marais

Hando à Paris, restaurant japonais spécialisé dans les handrolls au poisson frais et ingrédients raffinés.

Le lieu : on vous avait déjà largement vanté les mérites de ses deux premières adresses, à Saint-Germain-des-Prés d’abord, puis du côté de la place Vendôme. Hando remet le couvert (ou plutôt les baguettes) avec cette troisième enseigne plantée dans le Marais, et accessoirement à deux pas de la rédaction de Do It In Paris qui en a fait sa cantine de prédilection. Il faut dire que le concept d’Adrien Albou a de quoi séduire, entre ses handrolls aussi healthy qu’addictifs et ses décors follement zen, lumineux et design inspirés par le travail de Tadao Ando qui a inspiré le nom du lieu. Résultat : toute la faune mode du quartier se presse déjà autour de son grand comptoir pour admirer en live la cheffe Chiharu Takada et son équipe manier les nigiris comme personne.

À la carte : on vous apporte un petit menu et un crayon pour sélectionner les plats souhaités. Parmi les incontournables : les handrolls Wagyu, Black cod, Poutargue ou encore Yellow Tail et Tofu frit (entre 6 et 28 €), les nigiris toro (9 €), King Crab ou Aburi Wagyu (entre 9 € et 16 €) et une excellente soupe miso délicieusement parfumée (7 €). Notre reco ? Miser sur les menus handrolls de trois à six pièces (entre 19 € et 45 €) pour éviter la banqueroute. Mais Dieu, que c’est bon… On termine par des mochis matcha ou sésame noir (8 €).

Le truc en plus : l’adorable vaisselle dont les céramiques japonaises ont été fabriquées artisanalement et dévoilent d’adorables animaux kawaii à souhait. On veut les mêmes !!

Hando Handroll Marais, 14 rue de Bretagne, Paris 3e. 01 86 04 57 49. Ouvert tous les jours midi et soir.

© Pierre Lucet-Penato

 

Jamrock

Jamrock à Paris, un restaurant aux saveurs jamaïcaines proposant jerk chicken, cocktails et ambiance reggae.

Le lieu : niché dans le 11e arrondissement, Jamrock s’impose comme une des (très) rares adresses de cuisine jamaïcaine à Paris. Pourtant démocratisée en Angleterre et bien sûr aux USA, la gastronomie des Caraïbes aura mis du temps à voyager jusque dans nos contrées ! Jamrock, c’est donc l’occasion de découvrir enfin les saveurs de l’île-paradis (Jam) aussi appelé le “rocher inébranlable” (rock). À l’origine du projet : Kelly Schaal et Vincent Durupt, deux amis passionnés, et la cheffe franco-jamaicaine Camille Le Breton de la Perrière (ex-Shangri-La Paris, Traiteur Té), accompagnée en cuisine de Jason, Jamaïcain expatrié à Paris depuis une décennie. On fait le plein de soleil avec une cuisine qui embellit la street food autour d’assiettes travaillées, dans un cadre chic aux inspirations seventies jamaïcaines. 

À la carte : l’incontournable jerk chicken, c’est LE plat typique jamaïcain, à savoir une cuisse de poulet marinée 24 heures (au moins !) dans une dizaine d’épices, et cuite lentement en deux temps, dont une fois au charbon de bois (16 €). On fond pour les mango shrimps marinées et sautées (9 €), le burger bœuf ou veggie au pain levé maison à la noix de coco (17 €) et, en dessert, le divin rhum cake perdu à la glace vanille et noix de pécan 8 €), à arroser d’un cocktail bien frappé aux saveurs exotiques, évidemment. 

Le truc en plus : le large choix d’options végé tout aussi succulentes, à commencer par les bananes plantains accompagnées d’une salsa de mangue (4 €), le coleslaw (4 €) ou encore le bowl quinoa et patates douces rôties (15 €).

Jamrock, 16 rue de Candie, Paris 11e. Ouvert du lundi au samedi midi et soir.

 

Bomaye 2

Bomaye, un restaurant coloré à Paris proposant une cuisine africaine authentique et savoureuse.

Le lieu : après le succès de Bomaye rue de Paradis, Camille Gozé et Laurent Kalala ouvrent un deuxième restaurant rue de Charonne. Dans une petite salle toute en couleurs, inspirée des boutiques de wax, Bomaye continue de célébrer la cuisine africaine en proposant des mets venus des quatre coins du continent, revisités et modernisés. Conçu par l’architecte Laura Chavy, en collaboration avec le designer Laurent Badier, le restaurant est petit mais singulier, coloré, ultra-pop et design. Idéal pour dîner à petit prix à deux, ou à six sur les tables extérieures, après un concert au Badaboum ou un verre rue de Lappe.

À la carte : on y boit le meilleur bissap fizz de Paris (5 €) et les signatures de Bomaye, à savoir les burgers inspirés des gastronomies sénégalaises, ivoiriennes, congolaises. Coup de cœur pour le Babi La Douce au poisson grillé et piment, inspiré des saveurs de la Côte d’Ivoire (14,90 €), et le Kin La Belle au poulet frit et mayonnaise épicée, tout droit venu de RDC (11,90 €). Pour commencer, n’hésitez surtout pas à commander le délicieux bowl poulet mariné et braisé (12,90 €) ou encore les klaklos, beignets à base de banane plantain, oignons, ail et épices (6,90 €). .

Le truc en plus : le menu midi franchement win-win à 13,90 € disponible même le week-end avec burger, accompagnement et boisson.

Bomaye 2, 15 rue de Charonne, Paris 11e. Ouvert du lundi au jeudi midi et soir ainsi que le dimanche, le samedi en continu de 12h à 23h.

 

Izakaya Dassai Yannick Alléno

Izakaya Dassai, une adresse incontournable à Paris pour les amateurs de saké et de cuisine japonaise.

Le lieu : pour remplacer du tout au tout l’adresse de burgers qu’il avait ouverte avec son fils à Beaupassage rue de Grenelle, Yannick Alléno inaugure son Izakaya Dassai inspiré par ses quelque 40 voyages au Pays du Soleil Levant. Il faut dire que le chef 3 étoiles revendique depuis toujours une adoration pour la gastronomie japonaise, ayant d’ailleurs décroché deux étoiles pour sa table L’Abysse au Pavillon Ledoyen, dédiée à l’art du sushi. Ici, il s’agit plutôt de (re)découvrir les saveurs à la fois subtiles et réconfortantes de l’izakaya, ces tables sympathiques où l’on partage quelques assiettes en buvant du saké – en quelque sorte l’équivalent de nos caves à manger

À la carte : on commence par un handroll crispy à souhait (bar wasabi 10 €, thon ail noir 8 €, avocat sésame 6 €), qui arrive avec le sashimi de sériole sauce ponzu (15 €) et le délicieux tataki de bœuf mi-cuit mariné au miso, à mélanger avec un confit de jaune d’œuf, mmmmh (19 €). Chaud : on enchaîne avec les divines brochettes de poulet teriyaki au bon goût fumé (14 €) et le fondant black cod mariné au miso et saké (35 €). 

Le truc en plus : la belle sélection de sakés, à se faire conseiller par le staff ultra-briefé.

Izakaya Dassai Yannick Alléno, 53-57 rue de Grenelle, Paris 7e. 01 84 74 21 21. Ouvert du mardi au samedi midi et soir ainsi que le dimanche midi. 

© Clemence Sahuc - Simon Detraz

 

Spiti Sou : un vol direct pour Athènes

Spiti Sou, une table voyageuse à Paris spécialisée dans la cuisine grecque traditionnelle et authentique.

Le lieu : en face du Pont Neuf côté rive gauche se dresse désormais la table grecque la plus chic de Paris, ouverte le soir uniquement. Si les plats divinement réconfortants du chef Paul Evangelopoulos donnent l’impression d’être invité·e·s à un dîner de famille au bord de la mer, c’est bien dans un cadre racé que vient d’ouvrir Spiti Sou (tiens donc, l’expression “Spiti Mou Spiti Sou” signifie “Ma maison est ta maison”) à grands renforts de banquettes bleues et d’élégantes boiseries blondes. À sa tête, trois compères. La sympathique Melina (gréco-américaine, histoire de valider tous les plats), son mari Alexandre et Hugo, tous fins connaisseurs de la cuisine hellénique, ont fait le tour du pays pour en dénicher ses meilleurs produits gorgés de soleil…

À la carte : on commence d’office en trempant de sublimissimes gressins aux graines de tournesol dans un tarama à la poutargue d’anthologie (12 €), à poser au milieu de la table et à partager à l’instar du tartare de crabe au citron caviar (42 €), des beignets de courgette (15 €) ou du fromage kasseri frit à tremper dans une surprenante gelée de citron (10 €). En plat de résistance, on plonge sa cuillère dans le déjà culte orzo du pêcheur aux coquillages et au safran grec (38 €) ou bien dans l’osso buco braisé (38 €). Impossible de faire l’impasse en dessert sur le gâteau à l’orange et sa boule de glace à l’huile d’olive, une douceur qui donne envie de grimper dans le prochain avion pour Athènes (14 €).

Le truc en plus : trônant au centre, un bar à cocktails de poche invite à prolonger le dîner avec des créations en plein dans le thème comme le Greek Tonic au Mastiha ou le tout doux MetaXour à la metaxa et à l’amaretto (14 €).

Spiti Sou, 53 quai des Grands Augustins, Paris 6e. 01 42 03 00 31. Ouvert du mardi au vendredi de 19h à 00h et les vendredis et samedis de 19h à 00h. 

 

Misu : gastronomie coréenne

Misu, une table voyageuse à Paris où la cuisine fusion rencontre des inspirations asiatiques et méditerranéennes.

Le lieu : planquée dans une rue calme à deux pas de la gare Montparnasse, cette mignonne table vaut le déplacement ! Orchestré par Linda Lee, déjà à la tête de six restaurants réputés au Royaume-Uni et d’un spot street food à Paris (On the Bab), ce p’tit bout de Corée coche toutes les cases du beau et du bon. Résolument épuré, apaisant sans être froid, le décor déroule de sages banquettes vert sapin, des tables en bois blond, des murs en pierres apparentes et multiplie les touches végétales. Chez Misu, on fait vite de se croire à Séoul, surtout quand les premiers plats débarquent !

À la carte : loin de se limiter au fameux Bibimbab, ici proposé dans une version œuf et bœuf (16 €), la carte de Misu envoie des propositions sacrément emballantes et créatives signant une belle modernité. Dès les entrées, le ton est donné avec des fous beignets de calamars et légumes (8 €), des délicats raviolis grillés porc et crevette (8 €) et un diabolique tartare de bœuf au couteau agrémenté de poire et d’un jaune d’œuf de caille (13 €). Faire suivre par un bansang, plateau élégant servi à la table des rois et des nobles de l’époque Joseon, réunissant un plat principal et 5 petits mets d’accompagnement. Ce jour-là, régalade avec le Boulgogui bansang au poulet braisé et sauce soja (20 €). Pour clôturer ce festin haut en saveurs, ne passez pas à côté du beignet sésame noir fourré à l’anko blanc tout simplement parfait (8 €).

Le truc en plus : une boisson signature divine au lait de céréales grillées, à siroter avant le repas ou au moment du dessert à la place du tradi café (7 €).

Misu, 8 bis rue Falguière, Paris 15e. 09 78 80 65 09. Ouvert du lundi au samedi de 12h à 14h  et de 18h à 22h.

 

Qasti green : libanais végétarien

Qasti Green, une table voyageuse à Paris proposant une cuisine libanaise végétale et raffinée.

Le lieu : après avoir réveillé l’appétit de la rue Saint-Martin (Qasti Bistrot, Faurn), voilà notre chef chouchou Alan Geaam du côté du bouillonnant Sentier, posant un nouveau restaurant green dans le cœur et dans l’âme. Niché rue des Jeûneurs, ce joli spot orné de feuilles sur les murs et ponctué de touches vert olive, aligne un comptoir, des banquettes et planque une salle en sous-sol pour se régaler en tribu. À noter : aux beaux jours, l'adresse va s’offrir un petit bout de terrasse sur le trottoir et ouvrira en grand ses larges baies vitrées. Par ici les apéros !

À la carte : des propositions 100 % végétariennes faisant une ode gourmande au végétal. C’est simple, on a tout aimé : du houmous traditionnel (10 €) au chou-fleur frit sauce tahini (10 €), en passant par les falafels et leurs condiments (12 €) jusqu’à cette dinguerie de shawarma végétarien déboulant sur son petit plateau en bois, arrosé de tahini qu’on a terminé au doigt (22 €) ! L’appétit calé mais la gourmandise en mode clignotant, on n’a pas résisté aux douceurs : adorable baklava miel et pistaches (10 €) et coupe de glace Atcha (crème de lait et fleur d’oranger) signée Bachir (10 €).

Le truc en plus : le dimanche, Qasti Green passe en mode brunch autour d’un buffet salé/sucré qui ne manque pas de générosité (34 €/personne).

Qasti Green, 41 rue des Jeûneurs, Paris 2e. Ouvert du lundi au samedi de 12h à 14h30 et de 19h à 22h30. Le dimanche de 12h à 16h.

 

Sonia : cuisine orientale

Sonia, une table voyageuse à Paris offrant une expérience culinaire aux influences orientales et méditerranéennes.

Le lieu : banquettes veloutées, zelliges noirs et blancs, suspensions en métal doré et plantes à gogo, la déco de Sonia, imaginée par l’architecte d’intérieur Jordane Arrivetz (Bonnie, Noti Club), compose habilement avec les codes esthétiques parisien et marocain. Nichée dans le calme 17e, cette brasserie solaire accueille à sa barre le chef Stéphane Lemarchand passé par les cuisines du Crillon et de l’Élysée et Fatéma Hal, la queen marocaine à la tête de la Mansouria, qui a signé la carte de Sonia.

À la carte : des plats qui s’autorisent le voyage avec des escales en Grèce, en Espagne et un gros stop au Maroc quand même ! Parmi les entrées, de coquins briouates au fromage de chèvre et menthe fraîche (14 €), un onctueux houmous maison (12 €) et une fraîche salade de gambas (20 €). Du côté des plats, la star reste le couscous et sa semoule tendrement beurrée absolument parfaite. Il se déploie ici dans toutes les saveurs dont une version royale avec brochette d’agneau, poulet, merguez et boulettes de bœuf (33 €), au poisson avec un filet de bar (28 €) et même végétarien (23 €). Si votre cœur penche pour les tagines, celui au poulet fermier, olives de kalamata et citron confit va vous faire fondre (27 €). Une mini faim ? La parfaite option, ce sont les brochettes d’agneau grillées servies avec des haricots verts frais (27 €). Et même si vous devez décrocher 3 crans à votre ceinture, terminez avec la tarte fine aux poires et pistaches et sa glace vanille signée Berthillon : gros kif ! (16 €).

Le truc en plus : côté sourcing, toutes les viandes viennent de chez Hugo Desnoyer.

Sonia, 115 avenue de Villiers, Paris 17e. 01 53 81 56 78. Ouvert du mardi au dimanche de 12h à 15h et de 19h à 23h.

 

Vinello

Vinello, un restaurant à Paris mettant à l'honneur la gastronomie italienne avec des pâtes fraîches et des plats raffinés.

Le lieu : un charmant bistro-gastro dans le quartier des Batignolles à l'esthétique industrielle pimpées de touches romantiques, avec des tables de cinq ou six personnes. Ni tout à fait français ni tout à fait italien, Vinello s’attèle à créer un mariage entre ces deux cuisines pour une expérience dite “transalpine”. Aux fourneaux, le chef Roberto Cubeta s’active depuis sa cuisine ouverte quand, en salle, les deux associés passionnés accueillent leurs convives à bras ouverts. Ouvert depuis la fin d’année 2024, Vinello est un petit nouveau très prometteur qui nous a séduit, parfait pour se régaler et boire des vins inédits entre amis, en grand écart des deux côtés des Alpes

La ripaille : un délicieux vitello, mousse tonnata et jus de veau (14 €) ou un carpaccio de sériole, navets et vinaigrettes asiatiques (18 €), des pâtes fraîches aux palourdes (23 €), une sériole au beurre blanc et trio de carottes (35 €) ou la poitrine de porc aux blettes, abricots et jus corsé (29 €). En dessert, fromages italiens (12 €) et divin tiramisu (10 €). 

Le truc en plus : une ambiance chaleureuse et un service impeccable, avec un serveur bien décidé à nous faire voyager dans les Alpes et découvrir des vins d’ailleurs dont les bouteilles artistiques décorent les murs du restaurant. 

Vinello, 106 rue Nollet, Paris 17e, 01 42 26 01 02. Ouvert du lundi au vendredi de 12h15 à 14:30 et de 19:15 à 23h.

 

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écrit par

La semaine de Do It

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