© Salomé Rateau / © Gaëlle Le Boulicaut
Si Paris est une fête, alors le Fitz Group en a fait son terrain de jeu favori. Après les succès de Vesper, Abstinence et Fitzgerald, il reprend aujourd’hui les rênes d’une belle endormie qui faisait danser le Paris des 80’s : le Hollywood Savoy, planté face au Palais Brongniart. Le mood ? Décor sophistiqué, cocktails divins, assiettes pimpantes et même un club au sous-sol pour danser jusqu’à 2h du mat’.
Le nouveau rendez-vous mondain
La marque de fabrique du Fitz Group ? Fédérer le parfait ratio entre quadras stylés, jeunesse dorée et V.I.P. de passage. Sa soirée d’inauguration a d’ailleurs attiré son joli lot de stars (Joey Starr et Hafsia Herzi étaient notamment de la partie), quand les bandes de jolies filles commencent déjà à se refiler le plan sous le brushing. Il faut dire que d’emblée, le lieu en jette et active illico le besoin de dégainer sa story Insta. Appliques, miroirs, luminaires, boiseries, velours dorés et moquette léopard : l’architecte Sophie Lacroix (Dandino, Siena) a eu carte blanche pour dépoussiérer cette institution oubliée dans une version Gatsby-compatible, clairement inspirée par les codes Art déco. Une beauté amplifiée en journée par la vue sur la Bourse à travers les grandes fenêtres…
© James McDonald
Drinks chics, assiettes coquettes
Notre reco : commencer avec un cocktail sur-mesure concocté par David, le barman inspiré qui vous shake des potions magiques absolument démentes selon votre mood du soir. Plus classiques, on opte autrement pour un Negroni (17 €) ou un Espresso Martini (17 €), qui s’imposent définitivement comme les stars du moment.
Reste à découvrir la carte pilotée par le chef cathodique Grégory Cohen, qui assure une cuisine raffinée et efficace, allant droit aux essentiels recherchés par la faune des beaux quartiers. À commencer par un lobster roll de compét’ au pain divinement brioché (34 €), à se partager avec un carpaccio de langoustine soyeux à souhait (21 €). Chic, le smash burger dégoulinant de fromage et sa quantité décadente de frites se posent sur une jolie assiette à bords dorés façon plateau télé aristo (32 €), quand la fondante daurade royale se pare de fenouil et de beurre blanc infusé (34 €)... sans résister à la tentation de l’accompagner en plus d’une sexy purée mousseline (8 €). Il vous reste de la place ? Go pour le riz au lait servi tiède et pimpé d’un caramel au beurre salé (14 €).
La teuf au sous-sol
© James McDonald
Il faudra montrer patte blanche et jolis souliers pour se présenter au mini-club privé qui se cache au sous-sol en toute discrétion, également disponible à la privatisation. En bas ? Un bar à cocktails et un DJ spécialement consacrés à la petite cinquantaine de personnes qui pourra trinquer et danser incognito dans un décor léché, inversant les codes déco de l’étage : moquette Art déco au sol, velours animal sur les assises et de superbes tentures qui enveloppent la pièce et lui confèrent une atmosphère presque surnaturelle.
Ouvert du lundi au samedi de 11h30 à 2h.
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