Vous en avez forcément entendu parler. L’Hôtel Rochechouart, c’est le spot phénomène de la saison signé Festen Architectures (le duo gagnant de l'hôtel des Roches Rouges) pour le groupe Orso fondé par les jeunes entrepreneurs à succès Louis et Anouk Solanet.
Bref : le nouveau Q.G. des cool situé juste au-dessus du Mikado (les fêtards se reconnaîtront) où il est de bon ton de s’attabler.
QUI DÎNE, DORT !
Couvre-feu oblige, difficile de faire durer le plaisir des dîners d’atmosphère quand on doit avoir glouglouté sa bouteille de rouge et claqué entrée + plat + dessert entre 19h et 20h30 avant de repartir à toutes pompes…
Sauf si vous arrivez à squatter le deuxième service très festif de l’Hôtel Rochechouart. Explications : pour pouvoir vivre à l’ancienne et prendre son temps, la team d’Orso a imaginé un principe simple. Faites-vous enfermer à l’hôtel !
Car si les restaurants ont l’obligation de fermer à Monsieur et Madame Tout-le-monde, les clients de l’hôtel, eux, ont le droit de squatter la salle à manger des lieux jusqu’à pas d’heure. Capito ?
Prenez une résa au resto à 21h ! Pour 60 € euros de plus, on vous file les clés d’une des chambres de ce bijou Art déco… Tête-à-tête avec son nouveau date, besoin de s’échapper ou envie de fêter son anniversaire avec ses potes sans jouer la montre : vous tenez la solution.
UN BRASSERIE COMME DANS UN FILM
On se croirait dans une scène de Claude Sautet. Des grandes tablées où ça drague et ça rigole sévère dans une brasserie-institution de la vie parisienne, avec service au taquet et sole meunière déroulée sur l’argenterie.
Festen joue clairement ici la mise en scène des brasseries d’atmosphère dans un délire année 30 d’aujourd’hui qui joue un pur style Art déco entre grands miroirs, mosaïque bleue, suspensions en albâtre et banquettes rouille.
À ceci près que les nouvelles élégantes et jeunes femmes de pouvoir ont pris la place des semi-mondaines devant les tables dressées à l’ancienne : nappe blanche, ronds de serviette dans une mise en scène anachronique. Delicious !
AU MENU DU FESTIN
Les amateurs de cuisine bourgeoise façon La Poule au Pot, L’Epi d’Or ou bouillons seront servis. Il y a l’idée de la fête, des valeurs sûres à la française et de la bouffe réconfortante à la carte. À commencer par une carte de hors-d'œuvre sexy : calamar frits béarnaises (6 €), crème Dubarry (10 €), tartare de daurade (14 €), os à moelle (10 €), radis beurre (4 €).
Puis place aux choses sérieuses. Onglet de veau sauce moutarde et purée maison (22 €), poitrine de cochon rôtie croustillante, sole meunière à partager (62 €) avec frites maison ou cœur de laitue. Et comme les envies veggie et canaille, ça existe : miam la belle cocotte de légumes vapeur (18 €) et les ravioles de chèvre frais dans un velouté de champignons (19 €).
En dessert, on déroule les classiques : mousse au chocolat, île flottante ou carrément le gâteau de crêpes, la spécialité de la maison (12 €). Ça s'arrose évidemment de cocktails, de champagne et de bons vins. Et puis un dernier cocktail pour la route comme le Joug Joug (rhum, framboise, gingembre). L'ascenseur vous monte direct au lit sans alcootest...
DO NOT DISTURB
Faire l’amour ou un after. Vous avez le choix.
Reste que les chambres au style ultime (touches rétro, meubles chinés, vue de maboule…) vous attendent pour une nuit canaille. Vive le couvre-feu !
Ouvert tous les jours de 12h à 21h… et plus pour les clients de l’hôtel !
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