Branché, artistique et festif : le Marais s’impose comme LE quartier dans lequel on rêve de passer tous nos week-ends et soirées entre amis, avec ses ruelles pavées et ses openings à chaque coin de rue. Entre bar à tapas ultra-mode, galerie d’art qui buzze, première ouverture d’une love-brand hyper colorée ou encore bar à cookies trèèès sexy, on ne sait plus où donner de la tête ! L’équipe Do It vous dévoile six nouvelles adresses à name-dropper et tester avant tout le monde.
Anne

C’est le secret le mieux gardé du Marais ! Face à la place des Vosges se cache, sous les arcades, l’entrée de l’hôtel Le Pavillon de la Reine. Ce 5 étoiles confidentiel s’offre un sacré coup de jeune avec l’arrivée du sexy chef Thibault Sombardier pour reprendre les rênes d’Anne, sa table mythique étoilée prônant depuis toujours un luxe discret. Au fond d’une superbe cour pavée, on s’installe dans la salle fraîchement rénovée façon boudoir de poche – seulement une vingtaine de couverts – pour profiter d’un service d’excellence avec menu gastronomique et personnel aux petits soins. Le talent suit évidemment en cuisine, où le choix de Thibault Sombardier sonnait comme une évidence, lui qui aiguise déjà ses couteaux au restaurant Les Parisiens de l’hôtel Pavillon Faubourg Saint-Germain, l’autre établissement des propriétaires.
À l’aise dans une partition haut de gamme, il déroule un super menu déjeuner à 89 € (entrée, poisson, viande et dessert) qui arrive évidemment avec ses amuse-bouches et mignardises de rigueur dans un tel établissement. Le jour de notre venue : fricassée d’automne, sabayon persil et suc de tomates, aiguillettes de courbine et divine sauce Dugléré ou encore une tendre volaille jaune des Landes, blettes fondues, voile de romaine et jus court. Folie du dessert : une mousse tiède au chocolat praliné et crème glacée à la vanille, dont on ne s’est pas encore tout à fait remis. Évidemment, les menus Terre-Mer (175 €) et Expression (210 €) provoquent une autre émotion encore supérieure, avec la douceur d’une Saint-Jacques à l’huile de noisette, citron et gelée au champagne ou encore la pêche de petit bateau et sa sauce pil-pil (pour nous : un cabillaud nacré et fondant à souhait), sans oublier l’exquis dessert à la poire, mousse d’amandes grillées et noix de pécan caramélisées. Un sans faute !
Anne au Pavillon de la Reine, 28 place des Vosges, Paris 3e. Ouvert du mardi au samedi midi et soir, le dimanche au déjeuner. Fermé le lundi.
© Le photographe du dimanche
Infiltrer le temple de la Caféine

Le tout premier concept store au monde du célèbre torréfacteur Nespresso ouvre enfin ses portes au cœur du Marais : Where else nous direz-vous. Ce nouveau lieu, unique en son genre, est LE spot qui va ravir tous les coffee lovers parisiens. Dès que l’on passe les portes de ce temple de la caféine, on embarque pour un véritable voyage sensoriel dont le fil rouge demeure le grain de café.
Cet écrin dont le design, signé Rudy Guénaire, fait dialoguer tradition et modernité – à l’image de la maison italienne – et nous donne l’impression que tout devient possible. Une envie pressante d’un délicieux café de spécialité ? Direction le coffee shop où les baristas se font un plaisir de vous concocter les classiques espresso (2,90 €) ou cappuccinos (5 €) pour les puristes ou une des recettes signatures de novembre en collab avec The Social Food comme le Hojicha Kinako Latte pour les plus gourmands. Un besoin urgent de refaire le plein de capsules ? On file renflouer le stock en se procurant les quatres origines de café en grains disponible exclusivement dans ce tout premier concept store.
Plus qu’une simple boutique, l’endroit est pensé comme une Maison : on se balade de pièce en pièce, passant de la cuisine à la Galerie en faisant une halte au Salon et au Cabinet des Merveilles. Entre torréfactions, créations gourmandes, photobooth, boutiques avec des produits insolites siglés Nespresso – obligé de repartir avec le jeu de cartes – on s’y sent comme chez soi, et attend qu’une seule chose : revenir pour tout tester !
Maison Nespresso, 47 rue Vieille du Temple, Paris 3e. Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 18h, le samedi dès 10h et le dimanche à partir de 9h.
Pépite Cookie

Parce que le cookie compte toujours parmi les gourmandises sucrées dont on ne se lasse jamais, la nouvelle adresse Pépite Cookie risque bien de vous faire succomber. Créée en 2021 dans une petite cuisine en bord de mer, cette aventure familiale débarque à Paris avec tout son accent du Sud-Ouest et sa bonne humeur. Le plus ? Ici, on prend le temps de s’asseoir pour savourer son goûter : finito, le cookie croqué en marchant dans la rue.
Notre préféré ? Le caramel noix de pécan, fondant juste comme il faut, ou le cœur pâte à tartiner, à tomber. Chacun choisit sa taille avec humour : le Pitchoune (1,20 €), le Classic (3,20 €) ou le Daron (4,50 €). Et pour celles et ceux qui préfèrent le froid, les glaces maison (3,50 € la boule, 5,50 € les deux) sont à tester sans hésiter toute l'année. Et surtout, interdit de partir sans attraper un pot de leur pâte à tartiner maison (9,50 €) : le genre de gourmandise qu’on termine carrément à la cuillère. Et pour accompagner le tout ? Un Chai Latte et un Matcha latte glacé (5 €).
Pépite Cookie Temple, 13 rue du Temple, Paris 4e. Ouvert du jeudi au samedi de 10h à 23h et du dimanche au mercredi jusqu’à 20h.
Galerie Alina Pinsky

La Galerie Alina Pinsky, ouverte à Moscou depuis 2017, investit enfin la capitale dans son écrin caché en plein cœur du quartier des Archives. Spécialisée dans l’art moderne et contemporain ainsi que dans le design, la fondatrice – qui a donné son nom à la galerie – annonce son ambition : quatre à cinq collections par an pour mettre en valeur aussi bien le “non-conformisme soviétique” que les artistes émergents de la scène contemporaine, sans oublier des collaborations avec des artistes français et européens.
Pour inaugurer ce nouvel espace de 140 m² inondé d’une magnifique lumière qui traverse le plafond en semi-verrière, l’exposition inaugurale Searching Eye propose une sélection d'œuvres mélangeant les disciplines comme la sculpture, la photographie ou encore la peinture. Entre éclats de couleurs, abstraction pure, figures en acier et images figuratives : une visite chez Alina Pinsky s’apparente à une réelle exploration de l’acte de voir et nous interroge sur nos perceptions. Les toiles de Lev Povzner, dans lesquelles les paysages se rassemblent en un visage et les portraits sont remplis de fragments cachés, en sont le parfait exemple. Nos coups de cœur : la sculpture en acier Standing Figure d’Igor Chelkovski et l’huile sur toile Composition avec son langage visuel inédit signée Michael Chernishov.
Galerie Alina Pinsky, 11 rue Pastourelle, Paris 3e. Ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h.
Marimekko

L’arrivée de Marimekko dans le Marais fait déjà parler d’elle ! Nichée rue Vieille du Temple, la maison finlandaise habille le quartier de ses imprimés colorés. L’espace, inspiré de leur usine d’Helsinki, mêle béton brut et couleurs vives avec, en vedette, le rouge iconique de la maison. Entre mode, déco et vaisselle arty, tout donne envie de craquer. Et bien sûr, impossible de passer à côté de la touche florale signée Castor, le fleuriste adoré des galeries, ou de la playlist parfaite d’Arman Naféei. C’est LE spot qui promet de devenir culte dans le Marais.
Difficile de ne pas repartir avec un crush (ou deux). Dans notre radar ? Le total look denim, aka la tendance du moment, mais version Marimekko : la chemise Vaihe Unikko (330 €) et le jean Barrel Unikko (240 €), esprit 80’s. Pour une touche de couleur à la maison, on craque pour un set de tasses Oiva Unikko (45 €), rétro à souhait avec les imprimés iconiques. Et l’accessoire pas si basique : le sac noir structuré (225 €) qui twiste n’importe quelle tenue. En bref, une vibe finlandaise souffle sur Paris et nous obsède déjà.
Marimekko, 120 rue Vieille du Temple, Paris 3e. Ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h et le dimanche à partir de midi.
Arcane 17

Il se pourrait bien qu’on ait découvert LE nouveau spot branché où dîner dans le Marais ! Arcane 17 – qui tire son nom de l’étoile à l’origine de la 17e carte du tarot marseillais – est le premier bébé du trio Pablo Escriva, Patrick et Ivann Laur, accompagnés de Jules Flottes à la direction du restaurant. À mi-chemin entre l’esprit chaleureux du Sud et l’énergie de la capitale, on y retrouve des influences catalano-basques dans un décor de bistrot parisien qui attire déjà toute la faune mode du quartier.
De l’assiette à la déco, tout respire le soleil. Derrière les fourneaux, la cuisine de la cheffe Sophie Léger se teinte de saveurs catalanes et basques, non pas pour suivre les tendances mais par amour du goût et de la convivialité. Les produits sont bruts et sublimés de façon subtile : une pêche du jour cuite au charbon (13 € les 100g), des assiettes à partager à choisir entre tartare de tomate (12 €) ou encore les Pintxos poutargue ou anchois de Cantabrie (5 € pièce), sans oublier des desserts simple mais trèèès gourmands telles que leur crème catalane (9 €) ou leur crémeux chocolat sur toast avec un filet d’huile d’olive (10 €). Comme la perfection se cache dans les détails, les vins proviennent eux aussi des régions du bord de mer, sans oublier une offre de cocktails mêlant grands classiques et créations maisons.
Arcane 17, 17 rue Charlot, Paris 3e. Ouvert du mardi au vendredi de 12h à 15h puis de 19h à 22h30 et le vendredi, samedi jusqu’à 23h. Ouvert le dimanche en continu de 12h à 16h.
© Axel Aurejac
et toujours
Grave

Le lieu : Grave a déjà mis tout le Marais dans sa poche avec son ambiance douillette et son grand miroir qui joue les cartes XXL (littéralement). Ici, on vient pour se réchauffer, papoter entre amis et surtout siroter un latte bien chaud, le tout dans une atmosphère chaleureuse et ultra-friendly.
Pourquoi on y va : Vos fidèles compagnons à quatre pattes sont accueillis comme des rois. Entre un puppuccino (2,50 €) et un doggy biscuit (1,50 €), ils auront eux aussi leur moment #treatyourself. leur London Fog composé d’Earl Grey, de lait et saupoudré de miettes de rose (5,80 €) ou encore un délicieux Matcha Latte dont on ne présente plus notre obsession (5,50 €) pour une pause réconfortante et pleine de douceur. Pour les becs sucrés, c’est le nirvana : les pâtisseries sont à tomber par terre. À commencer par la Whoopie Pie, un duo de cookies fourrés de guimauve et d’une touche de peanut butter (6 €) et leur carrot cake moelleux à souhait (5 €)...
Grave, 34 rue des Gravilliers, Paris 3e. Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 18h et le week-end de 9h30 à 18h.
© Instagram @grave.cafe
The Room Paris

Le lieu : c’est comme si on se retrouvait plongé dans un mood board Pinterest...The Room propose, comme toujours, des sélections dignes des podiums des années 2000. Dans cette boutique minimaliste, on présente les produits sur des portants répartis dans la pièce comme dans un shop traditionnel. De Céline à Chanel en passant par Balenciaga ou même Gucci, on a qu’une envie : découvrir plus en détail ces pépites qui dépassent des cintres et que l’on aperçoit au loin, grâce à leurs couleurs vives et leurs matières intrigantes dont on veut raviver la flamme…
Pourquoi on y va : L’iconique trench Burberry (280 €), une chemise Dior vert pomme (220 €), une robe en daim Fendi (220 €), une veste tigrée Versace (380 €), un sac besace griffé Gucci (390 €), des boucles d’oreilles Chanel rose bonbon (175 €), des mailles Céline, une veste en tweed Chanel, des vestes Courrège à gogo et autres pièces qui partent très vite, car très désirées…
The Room Paris, ouvert tous les jours de 11h30 à 19h30, 71 rue de Turenne, Paris 3e.
Hando Marais

Le lieu : on vous avait déjà largement vanté les mérites de ses deux premières adresses, à Saint-Germain-des-Prés d’abord, puis du côté de la place Vendôme. Hando remet le couvert (ou plutôt les baguettes) avec cette troisième enseigne plantée dans le Marais. Il faut dire que le concept d’Adrien Albou a de quoi séduire, entre ses handrolls aussi healthy qu’addictifs et ses décors follement zen, lumineux et design inspirés par le travail de Tadao Ando qui a inspiré le nom du lieu.
Pourquoi on y va : toute la faune mode du quartier se presse déjà autour de son grand comptoir pour admirer en live la cheffe Chiharu Takada et son équipe manier les nigiris comme personne. On vous apporte un petit menu et un crayon pour sélectionner les plats souhaités. Parmi les incontournables : les handrolls Wagyu, Black cod, Poutargue ou encore Yellow Tail et Tofu frit (entre 7 et 19 €), les nigiris toro uni (thon et oursin), King Crab ou Aburi Wagyu (entre 8 € et 16 €) et une excellente soupe miso délicieusement parfumée (7 €). Notre reco ? Miser sur les menus handrolls de trois à six pièces (entre 19 € et 45 €) pour éviter la banqueroute. Mais Dieu, que c’est bon… On termine par une glace genmaicha, ce thé vert au riz grillé (6 €) ou des mochis matcha ou sésame noir (8 €).
Hando Handroll Marais, 14 rue de Bretagne, Paris 3e. 01 86 04 57 49. Ouvert tous les jours midi et soir.
© Pierre Lucet-Penato
Boudoir des Muses

Le lieu : Ancienne maison close, on s’y arrête pour un rendez-vous galant au bar, pour privatiser l’un des deux salons de bains à gros potentiel érotique et bien sûr pour y passer une nuir d’amour à l’abri des regards indiscrets… Autour de l’atrium central, 5 étages desservent 28 chambres de 13 à 25m² et 4 suites (38m²). À l’intérieur, point d’ostentatoire mais une déco aux tonalités douces qui appelle à la détente. Passion pour les jolis coussins en velours ainsi que pour les cœurs dorés enflammés accrochés au-dessus du lit et autres portraits de femmes remarquables.
Pourquoi on y va : La programmation dingo autour d’une thématique follement girl power. Ici, vous pourrez par exemple assister à des fiestas orchestrées par Maud'amour ou encore des talks façon cercles féminins autour de l’amour, de la sexualité ou de l’entreprenariat. Toutes les semaines, Nancy, la muse de l'établissement, anime des cabarets où elle papote, chante et danse. Pour les ésotériques, l'hôtel propose aussi des ateliers cartomancies et autres folies.
Boudoir des Muses, 6 rue de Saintonge, Paris 3e. 01 87 58 08 08. Chambres à partir de 309 €. © Le Boudoir des Muses.
Alohas

Le lieu : Depuis 2015, la griffe espagnole, qui se veut éco-chis, manie avec brio style pointu et conscience écologique. En effet, chaque collection est pensée et fabriquée à Barcelone, affichant une volonté de consommer moins mais mieux via un système de production à la demande. Alohas se paie le luxe d'une cool boutique en plein dans le Marais, où l'on essaie #InRealLife des sandales sculpturales, des bottes, des ballerines et des tennis de toutes les couleurs. Pas étonnant que les influenceuses les plus pointues s'y ruent pour attraper leur paire.
Pourquoi on y va : les intemporels escarpins Joëlle en cuir, confortables au possible (170 €), les mocassins Marietta en colori noir ou crème (180 €) mais aussi à franges (200 €), les ballerines Rosalind dans un cuir marron absolument dingue que l’on porte aisément au quotidien (150 €) mais aussi des Mary Jane follement dans l’air du temps (200 €). Passion ultime pour les parfaites tennis tb56 que l'on collectionnerait volontiers dans tous les coloris (entre 170 et 200 €).
Alohas, 120 rue Vieille du Temple, Paris 3e. Ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h30 et le dimanche de 12h à 19h30.
Experimental Marais

Le lieu : La dream team de l’Experimental a repris les rênes de Sinner cet établissement 5 étoiles planté en plein cœur du Marais et a posé sa vibe cool-glam’ à tous les étages. Au menu de l’Experimental Marais : 43 chambres, un bar à cocktails et une table canon pilotée par une cheffe française.. L’inspiration ? Une rencontre entre Paris et New York où vitraux, arches et volumes spectaculaires signent un décor néo-gothique franchement réussi.
Pourquoi on y va : Le restaurant Temple & Chapon, dirigé par la cheffe Mélanie Serre aux commandes (Joël Robuchon, L’Auberge du Bassin) qui a pensé une carte de plats raffinés et réconfortants twistés à la sauce US. Première impression à la lecture de la carte : tout fait envie ! Nos yeux roulent sur le lobster roll (29 €), et le pork belly (28 €). On porte un toast au printemps en savourant les premières asperges blanches de la saison relevées d’une onctueuse sauce maltaise à l’orange (26 €). On enchaîne avec le filet de bœuf Rossini et sa belle tranche de foie gras poêlé : cuisson parfaite (62 €). L’envie ne nous a pas manqué de poursuivre sur notre lancée canaille : quelle joie de revoir un Banana split sur une carte (14 €) ! Ce sera finalement un rafraîchissant cheesecake aux agrumes qui clôturera ce dîner exaltant (12 €).
Experimental Marais - 116 rue du Temple, Paris 3e, 01 42 72 20 00. Restaurant Temple & Chapon ouvert du mardi au samedi de 19h à minuit.
© Amaury Laparra / Mr Tripper
Okari Hammam & Spa

Le lieu : Le temple du bien-être vient tout juste d’inaugurer son Hammam & Spa rue du Renard, en plein cœur du Marais. L’idée ? Proposer un voyage multisensoriel unique, mêlant la tradition du hammam oriental à celle des bains nordiques. O’Kari Hammam & Spa prône l’audacieux pari de la “thérapie par contraste”, jouant sur l’alternance du chaud et du froid aux multiples bienfaits. Une pratique puissante prônée par la fondatrice Karima Lasfar, ancienne kinésithérapeuthe qui pioche dans les rituels ancestraux du monde entier.
Pourquoi on y va : C’est du jamais vu d’enchainer d’enchainer hammam, gommage, massage du cuir chevelu puis Bains Nordiques ! Ce dernier débute avec un sauna à 85° et finit dans une grotte de neige à -10° (si,si). Ensuite, c’est ice bath oblige puis détente absolu dans le bassin magistral chauffé à 30°, où vous est apportée une addictive citronnade maison à la fleur d’oranger. Le must ? Des massages de folie sont réservables dans certaines
Okari - O’Kari Hammam & Spa Paris Marais, 26 rue du Renard, Paris 4e. 01 40 33 03 30. Comptez entre 110 € et 370 € pour les 7 Échappées au choix. Ouvert tous les jours de 11h à 21h, les lundis étant exclusivement féminins.
Café Fika

Le lieu : c’est la cantine de la rédac’ ! À droite dans la cour de L’Institut suédois, le coffee shop Fika s’avère un lieu 100 % lagom (le hygge suédois) dont seuls les Suédois ont le secret, entre comfort food et ambiance chill comme à Stockholm avec une terrasse bucolique à l’abri des voitures.
Pourquoi on y va : on commande des cafés suédois délicieux comme le BAM BAM! de Lykke Kaffegårdar au packaging ultra-pop (latte onctueux 5 €, double expresso 3,50 €) ou une bière suédoise (6,50 €) pour accompagner des douceurs locales comme un sublime gâteau princesse (6 €) ou les roulés bullar à la cannelle (3,50 €). Mais notre péché mignon, c’est d’attraper au déjeuner leur addictive tartine et salade de truite fumée (13 €), la soupe de légumes (7 €), des boulettes de viande bombesques (8,50 €) ou encore un saumon gravlax poêlé, pommes de terre, crème à l’aneth et citron (17 €).
Fika, 11 rue Payenne, Paris 3e. Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 19h.
© Fika (@fika.paris), Charlotte Bron (@charlotte_bron).
Bontemps

Le lieu : les sablés que l’on vient chercher des 4 coins de la capitale, c’est ici. Le meilleur cake au citron de Paris, c’est encore là. Autant vous dire qu’avec son salon de thé derrière la pâtisserie Bontemps, le Marais exulte. Un conseil : réservez bien à l’avance pour profiter d’un après-midi enchanté dans ce boudoir hautement romantique. Un bar sirène, des fauteuils vintage retapissés, et bien sûr une vaisselle dépareillée à tomber : ouvrez bien l’œil, tout ici a été méticuleusement pensé et choisi par Fiona et son mari.
Pourquoi on y va : l’orangeade à la fleur d'oranger du Liban, une folie (8 €) ! La team café choisira également un latte macchiato aux grains signés Maison Verlet (8 €), un assortiment de 4 Bontemps de saison (12 €), ces bouchées signatures sur pâte sablée, un un flan tout doux (10 €) et une allégresse à la fraise (14 €). Mmmmh… Ultime option démente : le brunch du dimanche comme sur la photo, qui parle d’elle-même (48 €).
Bontemps, 57 rue de Bretagne, Paris 3e, ouvert du mercredi au vendredi de 11h00 à 14h30 puis de 15h à 19h. Samedi de 10h30 à 14h30 puis de 15h00 à 19h00. Dimanche de 10h30 à 14h30 puis de 15h à 17h.
SOMA

Le lieu : les assiettes créatives et japonisantes de Soma, la cantine la plus prisée du Marais pensée comme un vrai izakaya, ne sont plus un secrètes pour personne tant elles riment avec la perfection. Dans ce discret resto japonais de la rue de Saintonge, on y croise une chic clientèle d’habitués (à tour de rôles Raphaël et Mélanie Thierry, les mannequins et producteurs du quartier, Vanessa Paradis et Lily-Rose Depp, Camille Cottin et Camille Chamoux… et la rédaction de Do It In Paris !) venus s’attabler incognito autour d’un bon bento.
Pourquoi on y va : pour ses véritables délices comme le carpaccio de daurade, daikon, sauce soja et sésame (14 €) ou le tataki de thon, oignons frits, crème yukari (16 €) et tempuras de gambas et shiitake (13 €) à accompagner d’une salade fraîche d’épinards à la crème de sésame (6 €). Addictif est un faible mot ! Mais le must de la carte reste définitivement le bento du jour, ultra-complet, composé de petits légumes en tempura, de riz, d’une protéine (coup de bol si vous tombez sur le jour du boeuf, miam) et d’edamame (20 € sur place, 18 € à emporter), sans oublier le thé bien chaud genmaicha au riz soufflé, un impératif (4 €).
Soma Marais, 13 rue de Saintonge, Paris 3e ouvert du mardi au samedi de 12h à 14h30 et de 19h30 à 22h30, le dimanche de 12h30 à 15h. Réservations au 09 81 82 53 51 ou en ligne.
Marché des enfants rouges

Le lieu : on ne présente plus le marché couvert des Enfants Rouges, que les gourmands du monde entier nous envient et qui fait partie du parcours foodie de tout bon visiteur qui se respecte. Il faut dire que, pignon sur la rue de Bretagne, cet épatant Q.G. rassemble la crème de la street food parisienne, et colle forcément à toutes les envies en proposant des spécialités venues d’ailleurs. Créé en 1615, il est le plus ancien marché alimentaire de la capitale et propose également des étals de fruits et légumes, une poissonnerie et une boucherie.
Pourquoi on y va : à chaque jour son kif ! Difficile de faire un choix entre le divin couscous du Traiteur Marocain (de 9 à 14 €), le goût incomparable des buns du Burger Fermier des Enfants Rouges et son large choix de fromages (formule sur place 14 €), et les nouilles dan dan et le poulet karaage du traiteur japonais Taeko (plats à partir de 13,50 €).
Le Marché des Enfants Rouges, 39 rue de Bretagne, Paris 3e, ouvert du mardi au samedi de 8h30 à 22h30, le dimanche de 8h30 à 17h
Maison Suisen

Le lieu : connaissez-vous le ryokan, cette auberge traditionnelle japonaise caractérisée par les matériaux artisanaux qui la composent (plafond de paille, sol en bambou, murs en papier washi…) ? Digne héritière de ce véritable lifestyle nippon, Maison Suisen s’affaire à prendre soin du corps dans sa globalité pour le faire aller mieux, dans un décor apaisant. Un thé vert, un massage, de la méditation : on est bien, totalement coupé·e·s de l’agitation du monde, à l’écart de tout stress, histoire de recharger les batteries entre midi et deux.
Pourquoi on y va : au premier coup de mou, on prend exemple sur les Japonaises qui carburent au shiatsu pour éliminer les tensions et rééquilibrer les énergies. Chez Suisen, il se pratique dans les règles de l’art, sur tatami. Vêtue d’une tenue traditionnelle, on reçoit des pressions, percussions, étirements et effleurages sur l’ensemble du corps. Un vrai moment de détente dans un lieu hors du temps (massage d’une heure 145 €).
Maison Suisen, 7 rue de Thorigny, Paris 3e, ouvert tous les jours de 10h à 20h.
Les galeries d’art les plus cool de Paris

Les lieux : à cinq minutes les unes des autres, on profite d’une promenade dans le Marais pour visiter des galeries d’art cool et pointues comme Thaddaeus Ropac (7 rue Debelleyme), Perrotin (76 rue de Turenne) et Karsten Greve (5 rue Debelleyme), trois grands noms de l’art contemporain présentant chacune (et gratuitement) les artistes les plus intéressants du moment dans des espaces extraordinaires.
Pourquoi on y va : en ce moment, on découvre chez Thaddaeus Ropac les travaux de Robert Longo et les peintures de Megan Rooney, chez Perrotin une exposition collective sur le thème des portails (Portals to unwritten times) et chez Karsten Greve les oeuvres de Norbert Prangenberg. Peu importe l’exposition en cours, les bonnes surprises sont toujours au rendez-vous.
© Perrotin
Et toujours …

- La Maison myBlend pour des soins beauté 2.0, 23 rue Debelleyme, Paris 3e
- Le salon de thé Carette et ses finger sandwichs addictifs, 25 place des Vosges, Paris 3e
- Les pitas à tomber de Miznon, 22 rue des Ecouffes, Paris 4e
- La boutique déco ultra-pointue du restaurant japonais Ogata, 16 rue Debelleyme, Paris 3e
- La rue des Rosiers, pour ses boutiques mode (From Future, Cos…) et son charme unique
- Les sandwichs hautement foodporn d’Alain Miam Miam, 26 rue Charlot, Paris 3e
- L’étonnante maison de Victor Hugo et son Café Mulot, 6 place des Vosges
© Ogata
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