5 nouvelles séries à dévorer en décembre

Décembre est enfin là. Bien que la tentation de (re)regarder les mêmes séries et films de Noël soit grande, on vous assure que les petites nouveautés des plateformes ont aussi un potentiel binge-watching élevé. Pour vous aider à diversifier votre catalogue du mois, on vous a déniché 5 séries à dévorer de toute urgence, idéales pour débuter son hibernation annuelle. Entre un triangle amoureux qui nous laisse en pleurs, la revisite d’un mythe français dans les couloirs du Louvre, une série documentaire sur une icône déchue du hip hop, un western avec la star de Game of Thrones ou encore un monde parfait à deux doigts de basculer dans le chaos : finalement, ça ne s’annonce pas si difficile de diversifier son catalogue série de décembre ! 

 

Les Saisons

Le pitch ? À l’été 1991, Camille (Stéphane Caillard), 15 ans, fait la connaissance des deux inséparables Alexandre (Lucas Bravo) et Martin (Abraham Wapler) sur une plage de Vendée. Dès cette rencontre, les trois adolescents, encore insouciants, se lient d’amitié et flirtent avec les limites de l’amour. Sur plus de trente ans, leurs destins se croisent puis se décroisent, rythmés par les déchirements sentimentaux, les mariages, les enfants et les accidents de la vie. Ces amis d'enfance, devenus malgré eux un improbable triangle amoureux, nous donnent rendez-vous à intervalles réguliers : tous les dix ans à chaque saison, en bord de mer le temps de quelques jours. En bref, une folle histoire d’amour entre trois adolescents, devenus adultes, qui tentent de naviguer à travers le chaos de la vie et de retrouver leur âme d’enfant.

Pourquoi vous allez aimer ? On adorait déjà l’univers poétique de Nicolas Maury, star de 10 pour Cent et également réalisateur du très beau film autobiographique Garçon Chiffon. Douce-amère, sa première mini-série se compose de quatre épisodes, chacun centré sur une saison de l’année, comme un rendez-vous avec chaque personnage que l’on se plaît à découvrir à différents stades de la vie. Pourquoi le nouveau bébé d’Arte nous touche autant ? Sûrement parce qu’on y retrouve des thématiques universelles : occasions manquées, regrets douloureux et surtout la nostalgie du temps passé. La cerise sur le gâteau ? Un trio incarné à l’écran par un casting de folie parmi lesquels Abraham Wapler, pré-nommé cette année aux Révélations des Césars, Lucas Bravo (Emily in Paris, Merteuil) ainsi que la talentueuse Stéphane Caillard. Les jeunes qui incarnent le trio à l’adolescence au cours du premier épisode – Joann Brezot, Félix Nebel et Marysole Fertard – sont tout aussi excellents et nous font tomber amoureux des personnages dès les premières minutes. Petit coup de cœur pour la sublime musique signée Adrien Gallo des BB Brunes : un shot de douceur et de nostalgie. À la fin de chaque épisode, on appuie sur play et on se fait la même réflexion : le temps passe trop vite

Les Saisons, disponible le 11 décembre sur Arte TV puis le jeudi 18 décembre sur Arte.

 

Belphégor

Le pitch ? Les couloirs du Louvre la nuit, des œuvres qui semblent regarder les visiteurs et une restauratrice d’art prise dans un tourbillon surnaturel. Le mythe de Belphégor est bel et bien de retour dans une version 2025 prometteuse et toujours aussi intrigante. Hafsa – interprétée par Shirine Boutella – jeune passionnée d’art, vient tout juste d’être embauchée dans ce grand musée afin de restaurer tableaux, sculptures et autres œuvres précieuses. Mais sa vie paisible se voit alors bouleversée lorsqu’un mystérieux masque, que l’on dirait hanté, la met à l’épreuve de sa rationalité et la confronte à ses propres peurs. Cette nouvelle adaptation remet au goût du jour un mythe français, en jouant la carte du thriller : un mélange parfait entre art et surnaturel avec Paris la nuit en toile de fond.  

Pourquoi vous allez aimer ? Ceux qui ont vu les précédentes adaptations regarderont Belphégor pour redécouvrir le mythe et raviver des souvenirs de jeunesse. Ceux qui partent d’une page blanche seront titillés par le récent cambriolage du Louvre, qui s’est déroulé en pleine promo de la série : folle coïncidence ! Peu importe la raison pour laquelle on appuie sur play, cette adaptation moderne en quatre épisodes s’affiche comme la version chic et parisienne d’Une nuit au musée. Le petit plus : un casting d’acteurs français que l’on se plait ou redécouvrir sous un nouveau jour : Kad Merad en mode papa poule, Shirine Boutella en geekette de musée, Tiphaine Daviot pour la touche d’humour et de légèreté, Vincent Elbaz en chef de la sécurité plus torride que jamais, sans oublier notre Queen Aure Atika en sérieuse responsable du département Antiquités orientales du Louvre. 

Belphégor, disponible le 11 décembre sur HBO Max.

 

Sean Combs : The Reckoning

Le pitch ? P. Diddy, Puff Daddy, Love, Sean Combs : la star du hip hop aux mille surnoms a défrayé la chronique en 2025. Son procès, bouclé en octobre dernier, l’a reconnu coupable de transport de personnes à des fins de prostitution, le condamnant à 50 mois de prison ainsi qu’à 500 000 dollars d’amendes. Autant dire que ce nouveau documentaire, produit par son pire ennemi 50 Cent, tombe à pic pour satisfaire nos instincts voyeurs. Sa promesse ? Des images inédites filmées juste avant son procès, des interviews exclusives de jurés mais aussi de son ancien entourage, parmi lesquels la chanteuse américaine Kalenna Harper, Aubrey O’day ou encore le chanteur et compositeur AI B. Sure. Au-delà d’images et révélations chocs, le documentaire retrace également son parcours de ses débuts de stagiaire chez Uptown jusqu’à son ascension fulgurante, afin de révéler les dessous de l’histoire de rappeur qui incarnait le rêve américain pour des milliers de fans.

Pourquoi vous allez aimer ? C’est LA série documentaire que les millennials attendent avec impatience. Le rappeur 50 Cent annonçait il y a près de deux ans s’impliquer dans la production de Sean Combs : The Reckoning (en VF : le vrai nom du rappeur P. Diddy suivi de “règlement de comptes”). Réalisés par Alexandria Stapleton (lauréate d’un Emmy pour SoCal Connected), les quatre épisodes de ce mini docu annonce le summum de la rivalité entre les deux artistes, qui ne date pas d’hier puisque l'interprète d’In da Club commençait déjà à attaquer son nemesis dès les années 2000, bien avant la sortie du scandale. Révélations sans langue de bois garanties…

Sean Combs : The Reckoning, disponible le 2 décembre sur Netflix

 

The Abandons

Le pitch ? Washington, 1854. D’un côté, la famille Van Ness, fortunée et privilégiée. De l’autre, la “famille” Abandons, composée d’orphelins et de marginaux, dans le besoin mais unis par l’amour plus que par le sang. Ces deux dynasties que tout opposent voient leur destins se croiser puis se rassembler à la suite de crimes douteux et de secrets révélés. Dans un décor de Far West brutal, mais terriblement élégant, les deux matriarches – interprétées par les grandes Gillian Anderson et Lena Headey – s'affrontent dans une véritable guerre des clans dans laquelle luttes de pouvoirs et drames familiaux sont réglés à coups de revolvers.

Pourquoi vous allez aimer ? Parce que The Abandons revisite le western version girl power avec modernité : une guerre de classes haletante, un Far West brutal mais élégant, et un affrontement féminin puissant porté par Gillian Anderson et Lena Headey. La série se révèle un parfait mélange entre tensions sociales, drames familiaux et trahisons, le tout sublimé par des décors et costumes plus qu’époustouflants. L’ambiance est tout aussi saisissante que le talent des actrices pour incarner des personnages principaux féminins dans un western, chose assez rare pour être soulignée. Pour faire court : un western made in Netflix dans l’air du temps, incarné par des femmes puissantes.

The Abandons, disponible le 4 décembre sur Netflix.

 

Little Disasters

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Le pitch ? Avec Little Disasters, adapté du livre de Sarah Vaughan – également auteure d’Anatomy of a Scandal – le spectateur infiltre un groupe de quatres amies de longue date liées par la maternité… jusqu’au jour où un incident fait voler en éclats cette fragile harmonie. Lorsque Jess (Diane Kruger) arrive aux urgences avec sa fille blessée au crâne sans pouvoir en expliquer la raison, l’une de ses très proches amies Liz (Jo Joyner), également médecin urgentiste de garde ce jour-là, se retrouve face à un dilemme : éthique ou loyauté ? L’urgentiste dévouée prend la dure décision d’appeler les services sociaux, faisant basculer ce monde idéal sur une pente glissante : les certitudes perdent de leur force, les secrets enfouis refont surface, les regards changent et les liens s’effritent. Un drame sous haute tension qui dépeint à merveille ce moment décisif qui peut modifier le cours d’une vie, une famille, une amitié…

Pourquoi vous allez aimer ? Le nouveau petit bébé de Paramount a tout du thriller devant lequel on ne peut s’empêcher de cliquer sur play à la fin de chaque épisode. Cette série en 6 épisodes rassemble tous les ingrédients essentiels pour nous faire devenir accros : un rythme à la Black Mirror, un monde en apparence parfait qui se fissure petit à petit et des mystères que l’on s’impatiente de déceler. Portée par un casting féminin résolument fierce dont la tête d’affiche n’est nulle autre que Diane Kruger, la série explore également des thèmes forts et actuels tels que la maternité, l’amitié, la culpabilité ou même le jugement social. Une série courte mais intense, idéale à binge-watcher.

Little Disasters, disponible le 11 décembre sur Paramount +.

Et toujours ...

 

L’heure zéro d’après Agatha Christie 

Agatha Christie’s toward zero, dès le 13 novembre sur Canal +

Le pitch ? Puisque les bons romans policiers ne débutent jamais par le crime mais par l’heure zéro : commençons par l’élément déclencheur de celui-ci. Angleterre, 1936. La star du tennis Nevil Strange (Oliver Jackson-Cohen), son ex-femme Audrey (Ella Lily Hyland) et sa nouvelle épouse Kay (Mimi Keene) se retrouvent le temps d’un été dans la demeure de sa tante Lady Tressilian (iconique Anjelica Huston) en bord de mer. Entourés d’une ribambelle d’autres personnages aux mystères enfouis, la grande maison côtière, ancien petit paradis, devient le décor d’une enquête policière haletante lorsque l’un d’eux (ou l’une ? On vous garde la surprise) est retrouvé mystérieusement assassiné dans son lit. Débute alors une enquête menée par un détective tourmenté dans laquelle jalousie, faux semblants et secrets s’entremêlent. Pourra-t-il résoudre l’affaire avant que le meurtrier se décide à faire une nouvelle victime ?

Pourquoi vous allez aimer ? La reine des romans policiers Agatha Christie s’offre une énième adaptation d’un de ses textes sur le petit écran. Spoiler : vous allez adorer. Outre l’accent British qui nous séduit dès les premières minutes, tout est fait pour nous donner envie de dévorer la minisérie en une nuit. Ici, le crime n’ouvre pas le bal et laisse la place à l’heure zéro, laissant le doute planer sur la potentielle victime et nous incitant fortement au binge-watching. Avec seulement quatre épisodes, pas de temps à perdre : on débute au tribunal puis on enchaîne dans la demeure familiale ou la tension grimpe rapidement jusqu’au dénouement fracassant. L’ensemble est à couper le souffle : des costumes anciens aux paysages somptueux en passant par le jeu d’acteur dépeignant à merveille la politesse un brin excessive et l’humour pince sans rire des britanniques : on en vient à regretter que la série se termine si tôt.

Agatha Christie’s toward zero, dès le 13 novembre sur Canal +

 

merteuil

Merteuil, dès le 14 novembre sur HBO Max

Le pitch ? Dans le Paris du XVIIIe siècle, nous suivons l’ascension fulgurante d’Isabelle de Merteuil (Anamaria Vartolomei), une jeune orpheline sans fortune décidée à prendre sa revanche du libertin Vicomte de Valmont (Vincent Lacoste) après le piège et l’humiliation qu’il lui a causés. Guidée par Madame de Rosemonde (Diane Kruger) qui lui ouvre les portes d’un monde nouveau en lui donnant les clés de l’univers des manipulations, de la séduction et du pouvoir, la jeune femme sans statut va très vite s’imposer comme une figure puissante du milieu… jusqu’à devenir la Marquise de Merteuil. Au bout de sa quête, un choix décisif l’attend : amour ou liberté ?

Pourquoi vous allez aimer ? Adaptée du roman Les Liaisons dangereuses, le classique de Pierre Choderlos de Laclos est remis au goût du jour grâce à cette minisérie de 6 épisodes qui regroupe tout ce dont on raffole : des robes d’époques qu’on rêve d’essayer, des intrigues amoureuses croustillantes, une valse endiablée entre sensualité et politique et un angle nouveau résolument moderne dans lequel les femmes sont mises à l’honneur. Son casting 5 étoiles est la cerise sur le gâteau : la talentueuse Anamaria Vartolomei campe le rôle principal de la marquise ivre de vengeance aux côtés de Diane Kruger alias Madame de Rosemonde, de Lucas Bravo méconnaissable en Comte de Gercourt, de Julien de Saint Jean dont on avait prédit l’ascension fulgurante sans oublier son ennemi / acolyte Vincent Lacoste qui prête ses traits au Vicomte, le tout soutenu par une B.O. exceptionnelle. Le petit plus ? Son générique dans lequel des tableaux anciens défilent derrière les noms écrits en couleurs pop sur les notes de la chanson envoûtante Iron de Woodkid : un parfait résumé de cette revisite ultra-moderne.

Merteuil, dès le 14 novembre sur HBO Max

 

Des vivants 

Des Vivants, disponible sur France TV

Le pitch ? À l’occasion du triste anniversaire des dix ans des attentats du 13 novembre 2015, la série Des vivants, réalisée par Jean-Xavier Lestrade, propose d’explorer la vie d’après : des blessures intérieures aux plaies visibles, sans oublier la culpabilité et l’envie de se reconstruire pour ceux qui ont vécu le drame de près. Au cours des huits épisodes, nous suivons le quotidien de 7 individus d’horizons différents – parmi lesquels Benjamin Lavernhe – mais liés à vie par un moment de leur vie tristement partagé : la nuit d’horreur du Bataclan. Entre discordes, besoin de connaître la vérité, de partager son expérience ou de recommencer de zéro : chacun vit la reconstruction à sa manière, offrant un récit bouleversant sur ces survivants.

Pourquoi vous allez aimer ? Des vivants est forte, bouleversante et brutale. Certains rescapés ont participé au projet aux côtés du réalisateur pour proposer un récit d’une rigueur essentielle et d’un réalisme déroutant. L’histoire se déroule sur un temps long et suit les personnages sur plusieurs années, proposant un nouvel angle, loin des séries qui relatent uniquement la nuit d’horreur et permettant de dépeindre la vie d'après : ce moment où le vrai parcours du combattant débute. Entre les césarisés Benjamin Lavernhe, Antoine Reinartz et Félix Moati ou encore la très prometteuse Megan Northam, le casting d’acteurs exceptionnels promet la justesse essentielle pour retranscrire une telle histoire. Plus qu’un simple divertissement, Des vivants rappelle, interpelle et aide à comprendre.

Des Vivants, disponible sur France TV

 

All's Fair

All’s Fair, disponible sur Disney +

Le pitch ? Imaginez des avocates spécialisées en droit du divorce, qui décident de tout plaquer pour fonder leur propre cabinet 100 % féminin. Dans un univers dominé par les hommes dans lequel pouvoir et argent s’entremêlent, ces femmes brillantes et féroces n’ont peur de rien et vont tenter tant bien que mal de faire entendre leur voix dans un monde où on ne les écoute que très peu. Ryan Murphy – réalisateur dAmerican Horror Story – propose une plongée dans les coulisses des procès de Los Angeles : entre audience de haut vol et à grands enjeux, secrets, scandales et alliances : leur vie dans les tribunaux comme dans leur groupe se révèle être un jeu dangereux dans lequel ces virtuoses du barreau souhaitent jouer selon leurs propres règles…

Pourquoi vous allez aimer ? Le simple fait que la série soit signée Ryan Murphy et qu’elle mette en scène un casting en or (Glenn Close, Kim Kardashian, Sarah Paulson, Naomi Watts, Teyana Taylor, Niecy Nash) suffirait presque à nous séduire. Mais quand l’intrigue est centrée sur un groupe de femmes super puissantes en tailleurs couture et sacs de luxe qui voyagent en jet privé et veulent sauver les femmes : on est définitivement conquis. All’s Fair coche toutes les cases du drama irrésistible qu’on regarde sans culpabilité en nous promettant des dialogues tranchants, une esthétique soignée ainsi qu’une satire sociale excellemment bien exécutée. Kim Kardashian, elle-même avocate, pourrait-elle vraiment tout faire ?

All’s Fair, disponible sur Disney +

 

Pluribus

Pluribus, dès le 7 novembre sur Apple TV+

Le pitch ? Et si la personne la plus malheureuse au monde était la seule à pouvoir le sauver ? Vince Gilligan, le créateur de Breaking Bad et Better Call Saul, revient avec cette nouvelle pépite dystopique très attendue pour son synopsis original. Alors qu’un mystérieux virus rend toute la population heureuse, Carol Sturka – une romancière d’histoire d’amour résidant à Albuquerque incarnée par Rhea Seehorn – semble être la seule personne sur cette planète à être immunisée contre cette vague soudaine de bonheur. Cette anti-héroïne doit désormais comprendre d'où provient cette transformation et sauver le monde de cette joie forcée. Pour faire court : que se passerait-il si le monde tournait rond et que le bonheur était partout ?

Pourquoi vous allez aimer ? Le nom de Vince Gilligan nous fait appuyer sur play car il représente à lui tout seul un gage de qualité après ses deux séries au succès fou. Mais l’inversion du scénario habituel nous fait rester ! Pluribus nous conquiert par l’étrangeté de son intrigue complètement inédite – quelle idée de vouloir sauver le monde du bonheur ? – mais aussi par ses images insolites entre couleurs pop et plan paradoxal dans lequel tout le monde a le sourire aux lèvres face à un bus en feu. On l’aime car elle dérange et nous interroge sur cet état que tout le monde recherche à tout prix : le bonheur…

Pluribus, dès le 7 novembre sur Apple TV+

 

Culte - 2Be3

Culte - 2Be3, disponible le 24 octobre sur Prime Video

Le pitch : Filip, Adel et Frank, trois meilleurs amis de toujours et purs produits de Longjumeau, se voient propulsés dans la lumière et adulés du public sous le nom des légendaires 2Be3 : LE premier boys band dans la France des années 1990. Partis de rien, si ce n’est d’être dotés, grâce à Dame Nature, de corps d’apollons grecs et d’une détermination sans faille, ces trois jeunes hommes vont infiltrer l’autre côté des frontières de leur banlieue natale et découvrir la rançon de la gloire dans la capitale. La concurrence, les fans en délire, l’impitoyable industrie de la musique et les critiques médiatiques incessantes sont autant de défis qui mettront en péril leurs rêves toujours plus grands, sans oublier leur amitié qui semblait indéfectible. Sortiront-ils indemnes du tourbillon du succès ? 

Pourquoi vous allez aimer ? Prime Vidéo continue d’embarquer les millenials dans sa seconde série nostalgique, après le succès du volet consacré à Loft Story. On ne dit jamais non à un retour dans les 90’s, ni à la bande son indémodable qui l’accompagne et nous fait danser depuis notre canapé. Il faut dire que le casting d’enfer – Antoine Simony pour Filip, Namory Bakayoko pour Adel et Marin Judas pour Frank - s’avère un véritable plaisir pour les yeux : minois débordant de panache et abdos saillants ont conquis les auditeurs d’autrefois et (on en est certain) comme les spectateurs d’aujourd’hui ! Le petit plus : Daphné Burki, en manager acharnée, vient compléter l’affiche comme il se doit ! 

Culte - 2Be3, disponible le 24 octobre sur Prime Video

 

The Narrow Road

The Narrow Road to the Deep North, disponible le 9 octobre sur Canal+.

Le pitch : dans l’Australie de 1989, le chirurgien de renom Dorrigo Evans (Jacob Elordi) replonge dans son passé de médecin de guerre pour la sortie de son livre sur un pan douloureux de sa vie : la Seconde Guerre mondiale. Comme un retour dans le temps, il se remémore ces moments en tant que prisonnier de guerre avec ses camarades de survie chargés de construire une ligne de chemin de fer reliant la Thaïlande et la Birmanie. Au beau milieu de la jungle et sous la menace des fusils japonais, les liens de ces jeunes hommes se resserrent à mesure que la difficulté de survivre grandit. Dorrigo, lui, s’accroche durant cette sombre période au souvenir de l’amour qui l’attend de l’autre côté de l’océan, portant le doux nom d’Amy Mulvaney

Pourquoi vous allez aimer ? On l’adore avant tout pour le grand retour de Jacob Elordi sur le petit écran depuis la mythique Euphoria et qui y interprète un rôle à l’opposé de celui qui l’a rendu célèbre. Les allers-retours entre présent et passé représentent aussi un atout important, nous immergeant dans une époque sombre de l’histoire mondiale, tout en octroyant des moments de respiration entre deux plans de guerre pour nos petits cœurs sensibles. L’amour, ingrédient magique des séries hollywoodiennes, n’est pas oublié pour autant au cours des cinq épisodes, nous offrant la possibilité de revoir un Jacob Elordi amoureux, chose dont on ne se lassera jamais… Nos oreilles sont aussi gâtées par la bande son qui ramène une pointe de douceur nécessaire pour réussir à dormir à la fin de cette série inspirée d’une histoire vraie. En bref, vous l'aimerez sans doute pour l’acteur principal mais aussi pour la beauté des plans qui cohabitent avec la laideur de la guerre, nous laissant sans voix devant tant de violences rendues si douces à l’écran.

The Narrow Road to the Deep North, disponible le 9 octobre sur Canal+.

 

Boots 

Boots, disponible le 9 octobre sur Netflix

Le pitch : Cameron Cope (Miles Heize), jeune homme manquant de confiance et secrètement homosexuel, est l’une des nouvelles recrues du monde sans pitié du Corps des Marines américains dans les années 1990. Accompagné de son meilleur ami Ray McCAffey (Liam Oh), il va devoir se faire une place dans un environnement ne laissant aucune place à la différence, et encore moins à l’homosexualité. Cette virée dans l’armée américaine des années 90 pour découvrir quel garçon est-il et surtout quel homme souhaite-t-il devenir…

Pourquoi vous allez aimer ? Cette comédie drôlement touchante, au ton peu conventionnel, dépeint avec humour l’une des périodes les plus compliquées de la vie : le passage à l’âge adulte. Boots est avant tout une série sur l’amitié et le dépassement de soi, dont l’esthétique pop et ultra-colorée cache en réalité un message social : la marginalisation des homosexuels dans les corps de l’armée, ici dépeinte dans les 90’s, reste une réalité en 2025. Miles Heizer joue à merveille le garçon en quête de lui-même et fait fondre notre cœur de tendresse pour ce personnage à qui l’on s’identifie tous un peu et qui nous rappelle notre propre passage à la vie d’adulte…

Boots, disponible le 9 octobre sur Netflix

 

Victoria Beckham

Victoria Beckham, disponible le 9 octobre sur Netflix

Le pitch : Victoria Beckham, aka la femme aux mille vies, a su faire danser le monde entier avec ses copines les Spice Girls. Depuis sa love story avec l’homme le plus sexy de la planète, sa vie de famille est scrutée à la loupe. Véritable mère louve, Posh Spice brille également pour son sens du bon goût et des affaires, bâtissant un empire et élevant ses quatre enfants sous le feu des projecteurs. De pop star à business girl en passant par femme de footballer, zoom sur le destin hors du commun d’une jeune fille complexée devenue icône d’une génération…

Pourquoi vous allez aimer ? Un an après la série documentaire consacrée à David, c’est aujourd’hui Victoria qui fait l’objet d’un portrait fascinant, s’infiltrant dans son quotidien sans (trop) de filtres et de manière décomplexée. Nourrissant notre curiosité pour cette famille star, on pousse les portes de la maison du clan le plus soudé au monde. Entre moments de confessions en cuisine, témoignages de stars amis de notre Spice Girl préférée tels que Tom Ford ou Eva Longoria, immersion dans son atelier de mode et quotidien à cent à l’heure : on vit au rythme effréné de la business woman et on la redécouvre “sous un jour différent”... dixit David pour Variety !

Victoria Beckham, disponible le 9 octobre sur Netflix

 

Les disparues de la gare 

Les disparues de la gare, disponible le 8 octobre sur Disney+

Le pitch : à Perpignan, de 1995 à 2001, un mystère non résolu plane sur la ville. Autour de la gare, la disparition d’une adolescente est suivie du meurtre de trois femmes. Différentes sur bien des points, les victimes ont toutes un point commun : leur désir grandissant d’émancipation. Pour élucider le mystère des “disparues de la gare” et retrouver l’impitoyable tueur en série, la nouvelle enquêtrice Flore Robin (Camille Razat) et ses camarades expérimentés Franck Vidal (Hugo Becker) et Felix Sabueso (Patrick Timsit) remueront ciel et terre. 

Pourquoi vous allez aimer ? Cette histoire terrifiante, inspirée de faits réels, promet de ravir les adeptes de romans policiers et émissions de crime en tout genre. Pour servir cette série en 6 épisodes retraçant les rebondissements d’une enquête qui aura duré six ans, le trio d’acteurs donne toute son énergie. Dans cette traque haletante, les frontières entre fiction et réalité se mélangent pour un résultat enivrant, un brin angoissant et surtout qu’on attend de finir avec impatience !

Les disparues de la gare, disponible le 8 octobre sur Disney+

 

Empathie 

Série Empathie avec Thomas Ngijol, le 1er septembre sur MyCanal.

Pour qui ? Les empathes au grand cœur et à l’optimisme infaillible.

Le pitch. Suzanne (Florence Longpré), ancienne criminologue québécoise, se reconvertit comme psychiatre au sein de l'Institut psychiatrique Mont-Royal. Encore paumée et traumatisée par des événements passés, elle fait dès son premier jour à l’Institut la connaissance de Mortimer (Thomas Ngijol), un agent d'intervention au grand cœur décidé à épauler la médecin dans son nouveau parcours. Entre patients compliqués, collègues parfois méfiants et passé trouble, la psychiatre doit faire face à ses démons tout en faisant le maximum pour aider ceux qui ont également besoin d’aide et de soutien.

Pourquoi vous allez aimer ? Si le sujet peut s’avérer parfois dur et tabou, ici, pas de pincettes dans cette tragicomédie québécoise s’intéressant aux maladies mentales. Et c’est tant mieux ! En passant du personnage principal, Suzanne (interprétée par une Florence Longpré attendrissante et sincère) à son binôme Mortimer (campé par notre Thomas Ngijol national qu’on ne connaissant pas si tendre et touchant), jusqu’à tous ces portraits d’humains parfois réduits à des diagnostics glaçants et énigmatiques : on s’émeut, on rit, on se prend même à verser quelques larmes. Parsemée de touches d’humour, de moments humains et de tendresse, la série bascule tout de même dans des moments plus difficiles et déchirants. Au-delà de scinder simplement le rapport patient/soignant, la série dévoile les facettes de tout un chacun qui chaque jour se bat pour ne pas tomber dans l’abîme – dont Suzanne et Mortimer – et interroge notre capacité à se mettre à la place de l’autre, à le comprendre, du cas médical le plus troublant au plus discret. Pas étonnant que cette bonne surprise ait raflé le grand prix du public lors de la dernière édition du festival Séries Mania.

Empathie, le 1er septembre sur MyCanal.

 

Task 

Série Task avec Mark Ruffalo, le 8 septembre sur HBO.

Pour qui ? Les fans de Mark Ruffalo depuis 30 ans sinon rien

Le pitch. Dans les banlieues de Philadelphie, des cambriolages de particuliers font rage. Face à ces événements qui s’intensifient en nombre comme en conséquence, Tom (Mark Ruffalo), un agent du FBI, supervise une équipe spéciale pour tenter d’arrêter cette succession de crimes orchestrés par un père de famille insoupçonnable et décidément pas prêt à se faire attraper. 

Pourquoi vous allez aimer ? On lui devait déjà l’encensée minisérie Mare of Easttown, avec Kate Winslet et le beau gosse Evan Peters (American Horror Story, Dahmer). Brad Ingelsby retourne en Philadelphie pour Task, et cette fois, le créateur dégaine Mark Ruffalo et un méconnaissable Tom Pelphrey (Ozark, Love and Death) en tête de casting. Et la série saura ravir les amateurs de thrillers sombres : les scènes de tensions sont haletantes et obscures, l’ambiance est crépusculaire, et l’enquête nous tient en haleine. Si le scénario n’a rien de très neuf en soi, la série happe et passe la criminalité à l’étamine du déterminisme social : Tom Pelphrey brille particulièrement dans le rôle du criminel, père d’une famille explosée et complexe évoluant dans une banlieue ouvrière de Philadelphie. Face à lui, Ruffalo convainc autant en père désorienté qu’en superviseur d’une équipe du FBI.

Task, le 8 septembre sur HBO.

 

The Girlfriend

Série The Girlfriend avec Robin Wright, le 10 septembre sur Prime Video. 

Pour qui ? Celles et ceux qui ont du mal avec leur belle-famille.

Le pitch. Laura (Robin Wright) est une mère de famille dont la carrière accomplie, le mari aimant et le fils adoré la rendent particulièrement heureuse et épanouie. Malheur : son petit nid douillet se voit tout d’un coup chamboulé dès lors que son fils unique (Laurie Davidson) lui présente sa nouvelle dulcinée Cherry (Olivia Cooke). D’instinct, elle s’en méfie et ne se résout pas à essayer de l’apprécier. Sans raison aucune, cette bru l’insupporte et met à mal ses habitudes de mère louve qui n’avait jamais eu à partager son enfant. Les deux femmes vont alors devoir se livrer une guerre sans merci. 

Pourquoi vous allez aimer ? Ce thriller psychologique, inspiré du livre du même nom et écrit par nulle autre que la scénariste de la série Shameless Michelle Frances, s’annonce comme un des immanquables de cette rentrée ! Et pour cause : le casting solide est porté par ce tandem composé de Robin Wright (House of Cards, Forrest Gump…) en marâtre au caractère tranchant et d’Olivia Cooke (Ready Player One, House of the Dragons) en belle-fille dont les intentions sont floues. Rebondissements, retournements de situations, on ne sait plus qui croire tandis que le mystère plane sur les deux femmes, leurs agissements et leurs intentions. Les deux ne se ressembleraient-elles pas plus que prévu ? Une série plutôt addictive à se mater en un week-end. 

The Girlfriend, le 10 septembre sur Prime Video

 

Soleil Noir 

Soleil Noir, le 9 juillet sur Netflix.

Pour qui ? Les accros de sombres enquêtes de famille.  

Le pitch. Alba (Ava Baya), une jeune mère, fuit avec son fils son passé trouble. Elle trouve le plan parfait : devenir cueilleuse dans un prestigieux domaine floricole, en Provence, où plusieurs fois, le patron a insisté pour l’embaucher. Mais sa planque si idyllique est menacée quand le patriarche à la tête de l’exploitation trouve la mort mystérieusement. Les accusations contre elle fusent et elle devient rapidement la première suspecte. Pourtant, elle découvre dans le même temps que le patron lui a légué une partie de son héritage. Elle prend conscience d’être intimement liée à la dynastie qui gère le domaine. 

Pourquoi vous allez aimer ? Ce thriller familial s’articule dans un presque huis clos, servi par un casting au cordeau. On y retrouve l’iconique Isabelle Adjani en marâtre froide et calculatrice, Guillaume Gouix (Cassandre, Les Confins du Monde…) en digne fils chouchou ou encore Louise Coldefy (l’excentrique Clémentine de Family Business), sa sœur troublée et fragile. La jeune Alba, à qui les problèmes semblent coller à la peau, se retrouve mêlée à la riche et lugubre famille. N’étant pas forcément la bienvenue, son arrivée continue de chambouler le quotidien de la dynastie. Les secrets et aveux de la famille comme des employés du domaine sont précipités, certains plus profonds et inattendus que d’autres. Une série à binge-watcher en un week-end ! 

Soleil Noir, le 9 juillet sur Netflix.

 

Un monde meilleur

Un monde meilleur, le 14 juillet sur MyCanal.

Pour qui ? Celles et ceux qui se battent pour un monde plus juste. 

Le pitch. En Allemagne, un maire libéral et une scientifique mettent en place un programme de réinsertion révolutionnaire et total. L’objectif ? Fermer définitivement la prison de la ville et réintégrer tous les détenus dans la société. Si certains des anciens prisonniers font de leur possible pour se refaire une vie “normale”, les habitants de la ville, et surtout les victimes, oscillent entre désir de pardon et besoin de justice… voire de vengeance. 

Pourquoi vous allez aimer ? La fin du système carcéral semble proche en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où le programme Trust permet aux ex-prisonniers de sortir de leur cellule et bénéficier d’un toit, d’un travail et d’un accompagnement thérapeutique. Les politiques défendent dans un premier temps l'idée d’une réhabilitation complète à la place de lourdes sanctions, mais les consensus font vite face... Davantage centrée sur la réflexion d’un tel système plutôt qu’une critique partisane d’un camp ou de l’autre, on se prend d’empathie – inattendue, souvent – tant pour les anciens détenus que pour leurs victimes. Résolument ambigu et humain, ce scénario d’un projet humaniste (et utopique ?) debunk avec justesse les arguments et les contestations du débat sur la justice restaurative, aussi difficile qu’essentielle. Une série coup de cœur et plutôt habile dans des temps où la justice tend parfois à être injuste, personnelle, ou rendue sur place publique comme dans un tribunal à ciel ouvert.

Un monde meilleur, le 14 juillet sur MyCanal.

 

The Bear saison 4 

The Bear, disponible sur Disney+.

Pour qui ? Les fans des anciennes saisons qui ont déjà l’eau à la bouche. 

Le pitch. Carmy (Jeremy Allen White), chef aussi talentueux que torturé, cherche à élever The Bear au rang de restaurant gastronomique, rendant la tension d’autant plus palpable et anxiogène dans la saison 3. D’autant plus que son bras droit, Sydney (Ayo Edebiri), se voit proposer des postes à responsabilité ailleurs, tandis que les critiques gastronomiques restent floues et que les finances demeurent douteuses, laissant l’avenir de The Bear et de ses équipes incertain. Dans cette nouvelle saison, la survie de son resto adoré devient autant une course contre la montre qu’une quête vers une première étoile. 

Pourquoi vous allez aimer ? On embrasse comme du bon pain le retour de The Bear, cauchemar en cuisine glamourisé par les studios FX et dont la recette du succès est due à l’excellent duo Jeremy Allen White (Shameless) et Ayo Edebiri. Dans cette saison 4, les couteaux sont un peu moins tirés. Mais le compte à rebours pour la survie du restaurant est lancé, et l’anxiété des saisons précédentes perdure avec cette course contre la montre en cuisine. Néanmoins, nos chefs cuistots crient moins, Carmy semble trouver un brin de paix et de sagesse, et la série prend un tournant plus méditatif que les trois saisons précédentes. Chaque seconde compte toujours, l’immersion est toujours aussi totale et prenante, et l'approfondissement des émotions de chacun continue, après une saison 3 plus expérimentale. Celle-ci, au-delà du culinaire, pousse la réflexion sur la quête de sens et se déguste volontiers. Vous reprendrez bien une cinquième saison ? 

The Bear, disponible sur Disney+.

 

The Institute

The Institute, le 17 juillet sur HBO Max.

Pour qui ? Celles et ceux qui ont lu avec fidélité les livres du maître Stephen King.  

Le pitch. Luke Ellis, jeune génie de 12 ans, se réveille un beau matin dans un établissement rempli d’enfants. Tous se sont retrouvés ici de la même façon que Luke, et tous ont pour point commun d’avoir certains pouvoirs surnaturels de télékinésie ou de télépathie – les fans de Stephen King appelleront leurs manifestations psychiques le “Shining”. Malgré les bonnes intentions supposées de cet institut aux airs de prison dorée, les doutes planent concernant leurs objectifs. D’autant que dans la ville voisine, Tim Jamieson, ancien policier, voit sa tranquillité réduite après sa rencontre avec Luke.

Pourquoi vous allez aimer ? Le best-seller de l’année 2019 (qu’avait même dévoré G.R.R Martin en une nuit ! ) fait l’objet d’une adaptation sur le petit écran et devient LA série la plus attendue par les fans de SF et les lecteurs assidus de Stephen King. D’ailleurs, le maître de l’horreur lui-même a rejoint le projet en tant que producteur exécutif : chouette ! Un huis clos captivant entre science-fiction, fantastique et horreur psychologique, questionnant les limites du pouvoir et du contrôle, et qui fera attendre bien sagement les fans de Stranger Things dont la dernière saison arrivera dans 5 mois.

The Institute, le 17 juillet sur HBO Max.

 

La haine blanche 

La Haine Blanche, le 8 juillet sur Arte TV.

Pour qui ? Quiconque souhaite comprendre les dérives dangereuses de certaines idéologies.

Le pitch. Cette série documentaire en 3 épisodes revient sur le terrorisme d’extrême droite organisé depuis la fin du XXe siècle, faisant de plus en plus de victimes dans le monde. Comment cette violence raciste se nourrit-elle et comment la contrer ? La série revient sur moults témoignages (de victimes, de repentis, d’enquêteurs...) recueillis sur quatre continents pour comprendre ce phénomène quelque peu flippant. 

Pourquoi vous allez aimer ? Trois épisodes s’attaquent au sujet de fond qu’est la montée et le danger que représente l’extrême droite. La première partie dépeint le profil des assaillants, souvent le même : de jeunes hommes blancs, solitaires et radicalisés en ligne avec des idéologies complotistes et racistes (la théorie du "grand remplacement", ça vous parle ? ). Cette nébuleuse politique fait des minorités les boucs émissaires de leur haine et se soude autour d’une idéologie commune désormais sans frontières… Mêmes idéologies chez certains soldats actifs et retraités, qui s'organisent en réseau à l’échelle mondiale, comme en témoigne la deuxième partie. La dernière redonne espoir : face à cet essor, la résistance s’organise dans les services de contre-terrorisme autant que dans la société civile.

La Haine Blanche, le 8 juillet sur Arte TV.

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