Avis aux éternels poissards retenus au bureau et autres retardataires du billet de train qui ne partent (finalement) pas en ce beau week-end de mai : on ne vous oublie pas. Pour s’occuper après avoir acheté son brin de muguet, Do It vous a sélectionné des options fun pour sauver les meubles : spectacles grandioses à Versailles, de l’art pour la bonne cause, une virée gustative au Japon pour ronger les meilleures brochettes du 9e et même un nouveau spot sucré pour faire le plein de… bisous ! On vous explique tout.
Déguster des yakitoris couture
Alerte nouvelle adresse : Benjamin Moréel et Christopher Préchez (John Weng, Le Petit Bouillon Pharamond) s’associent pour créer un havre japonais en plein cœur de Pigalle. Cet adorable écrin de poche semble sortir tout droit de Tokyo, et c’est le but : ce petit restaurant s’inspire des izakayas, ces pubs japonais conviviaux qui servent des boissons autour d’un menu varié, un peu comme nos caves à manger. Honô, c’est une ôde aux yakitoris, ces brochettes grillées au binchotan (feu de bois blanc) qu’on découvre sous un nouveau jour, bien loin des versions occidentalisées. Et pour cause : derrière les fourneaux, le chef Akira Sugiura rend hommage à ses traditions japonaises, avec un choix astronomique de brochettes ainsi que des petites assiettes créatives.
On the menu : impossible de ne pas vous parler de la star de la carte, qui est clairement dans notre top 3 : les brochettes bœuf fromage version couture, au bœuf wagyu et fromage truffé (10 €). Coup de cœur pour les entrées qu’on a dévorées avec passion : probablement la meilleure soupe miso de votre vie (3,50 €) et une salade de concombre qu’on programme déjà de reproduire à la maison (4,50 €). Nos duos préférés : eryngii (pleurotes) aux beurre persillés (7,50 €), poireaux brûlés au Katsuobushi (flocons de bonites) et sauce okonomiyak (5,50 €), échine de porc, sauce vierge et yuzu (6,50 €) et poulet croustillant aux 5 parfums (7 €). Le truc en plus : des formules de 18 à 28 € pour goûter à tout avec du riz Hono. Avec tout ça, on sirote un saké traditionnel comme au pays du soleil levant. On est bien !
Honô Paris, 70 rue de Dunkerque, Paris 9e. Ouvert du mardi au samedi de 19h à 23h du mardi au vendredi, en service continu de 12h à 23h le samedi.
Admirer le spectacle des fontaines de Versailles
C’est le grand retour de la plus jolie chorégraphie aquatique au monde. Tout l’été, le Château de Versailles offre à voir un moment de pure magie ! Le rendez-vous est pris tous les week-ends pour une balade en musique parmi les bosquets, avant d’admirer le spectacle le plus mythique de France : une danse des fontaines des grands jardins du Roi, qui ravissait déjà toute la Cour au XVIIe siècle.
À admirer pendant des heures chaque samedi et dimanche : 55 fontaines et bassins et leurs 600 jeux d’eau, mis en mouvement par les fontainiers d’art du Château de Versailles, le tout au son de musique baroque. Reste à se perdre entre les bosquets et statues pour avoir l’impression de vivre dans un film d’époque digne d’Angélique, marquise des Anges.
Grandes Eaux et les jardins musicaux au Château de Versailles, Place d’Armes, 78000, Versailles, jusqu’au 31 octobre, de 9h à 19h, à partir de 27 €. Tarif plein : 10 €
Aller faire le plein de bisous chez Mandipili
Les Bisous, adorables bouchées sucrées en forme de lèvres, sont la signature de Mandipili, nouvelle biscuiterie plantée dans le Sentier à connaître absolument ! Vous allez adorer ces mignonneries aux couleurs irisées, véritable déclaration de tendresse. Déclinées en 7 parfums et autant de couleurs, les Bisous mixent un fondant parfum amande, chocolat, noisette ou coco rehaussé d’une délicate couche de chocolat. Nos préférés ? Le Bisou Coconut, chocolat blanc, fondant coco et zeste de citron vert. Et le Bisou Moka, chocolat blond, fondant aux amandes, moka et cardamone (3,60 € pièce, boîte de 5,18 €). Piloté par un duo mère-fille, Aimée et Anne-Sophie, ce petit écrin à douceurs recèle bien d’autres trésors tous faits maison avec des matières premières de qualité et une bonne dose d’amour.
À ne pas louper : les alléchantes Madeleines inspirées des plus belles destinations du monde. En une bouchée, on part à Bali, Dakkar, Londres, Alba… La madeleine Marrakech, avec sa pointe d’huile d’olive et son glaçage à la fleur d’oranger, a fait notre joie (2,80 €) ! À leurs côtés, de délicieux cookies au cœur fondant (4,60 €), des sablés aux parfums originaux (basilic & citron, 8,50 € le paquet) et une collection de chocolats gourmands aux couleurs pop déclinant des recettes coquines en diable comme l’Ourson guimauve, la tarte au chocolat ou encore le NY Cheesecake (réglette de 7 chocolats, 21,90 €). Ne pas craquer ? Impossible !
Le plus : l’espace café de Mandipili qui propose une carte de boissons chaudes pour savourer le moment sur place. (Capuccino, 4,80 € - Thés, 5,60 €).
Mandipili, 89 rue d’Aboukir, Paris 2e. Ouvert du mardi au vendredi de 11h à 18h30 et le samedi et dimanche de 10h à 19h.
Soutenir l’art et faire une bonne action
Le salon solidaire d’art contemporain Solid’Art réquisitionne pour la quatrième fois le Carreau du Temple dans le quartier du Marais ! Du jeudi 1er au dimanche 4 mai, on court y découvrir plus de 100 artistes le temps d’un après-midi inspirant qui mêle art et bonne cause. Tout bénéf’ !
Le salon solidaire d'art contemporain du Secours Populaire revient pour une nouvelle édition parisienne, et cette fois, c’est Jef Aérosol, le pionnier du Street Art et de l’art urbain, qui parraine l'événement. Au programme de ce salon : de la peinture, de la gravure, des sérigraphies, du dessin, avec un objectif engagé : collecter des fonds et faire partir un maximum d’enfants en vacances cet été ! L’an passé, ce sont 4 100 journées de vacances qui ont été organisées pour des enfants : chapeau les artistes. Parmi nos exposants chouchous : le démocratiseur d’art We Art 51, qui exposera le toy designer Elwa ou des dessins d’artistes peints directement sur des billets de 1$, ou encore OuestleD qui, dans ses graff’, n’est pas sans nous rappeler le travail d’un certain Keith Haring...
Solid’Art, Carreau du Temple, 4 rue Eugène Spuller, Paris 3e. Vernissage le jeudi de 18h à 22h, le vendredi de 14h30 à 19h30, le samedi de 11h à 20h, le dimanche de 10h à 18h30. Entrée libre.
Fabriquer un accessoire follement kawaii
C’est l’accessoirisation qui passionne sur les réseaux : les charms, ces petits bijoux qui s’accordent avec les tendances et avec les envies, sont devenus de véritables indispensables pour affirmer son mindset. La preuve : on a vu partout ces néo-grigris, notamment accrochés aux plus mignons des sacs à main. Et comme chez Do It on adore être à la pointe des trends qui affolent TikTok, on a déniché un atelier spécial création avec des charms ultimement kawaii pour rendre votre bijou unique.
Mêler créativité et personnalité dans un accessoire parfait pour agrémenter toutes vos tenues ? On signe et on booke de toute urgence ! Dans cet atelier création, à deux pas de l’Institut du Monde Arabe, on choisit 6 charms qui collent à son image pour créer le plus in des colliers, bracelets, ou encore bijou de sac ou coque de téléphone. Pour rendre sa production d’autant plus unique, on se munit d'outils et autres matériels fournis par Fiona afin de confectionner son nouveau porte bonheur fav’ et fait maison. Un atelier convivial et accessible qui réveille les âmes créatives et permet de passer un cool moment en solo ou en duo.
S’enfiler une planche couture pour l’apéro
C’est tout récent et le lieu nous a déjà convaincu. Zoom sur Baratruf, bar et restaurant du trufficulteur Pierre-Ivan d’Arfeuille, digne héritier de la passion de son père pour les truffes bien récoltées… et bien cuisinées. Originaire de Bourgogne, celui-ci est bien décidé à montrer aux Parisiens que la truffe, c’est un art… et un art sans arôme artificiel ! Ici; les saveurs du champignon star sont subtiles car 100 % naturelles. Et cerise sur le Tuber, l’établissement propose également un bar à Spritz avec 30 (oui, vous avez bien lu, trente !) goûts de Spritz différents. De quoi changer un peu de l’Apérol qui commence à se faire redondant.
On y déguste en prime des planches à partager garnies de fromages ou de charcuteries authentiques (16 €-28€), un carpaccio truffé renversant (14 €) ou des focacce à la crème de parmesan truffée moelleuses à souhait (20 €), des rillettes ou des pâtés de grand-mère (à partir de 6 €). Bref, un programme very french, qu’on pimp avec un spritz à la violette, à la rose ou au basilic…ou tous les goûts possibles et imaginables (12 €). Un repaire de copains parfait pour les beuveries du week-end, ou pour un date dans la cave voûtée du sous sol qu’on peut privatiser pour nos occasions spéciales.
BARATRUF, 7, rue de Biragure - Paris 4, Ouvert du mercredi au dimanche, de 18h à 2h.
Voir avec le cœur à l’Atelier des Lumières
L'histoire du Petit Prince prend vie sur les murs et les sols de l’Atelier des Lumières jusqu’au 6 juillet ! Entre les doux mots et les jolies illustrations de Antoine de Saint-Exupéry, impensable de louper cette expérience immersive à travers le désert du Sahara et les planètes de ce conte, aussi onirique que philosophique.
Le Petit Prince, récit poétique et surtout classique de la littérature, émeut les petits comme les grands depuis bientôt un siècle. C’est l'occasion de le redécouvrir dans cette odyssée, qui nous embarque avec les personnages du roman voguer à travers les étoiles, tout ça sur une bande son des plus agréables (Jimi Hendrix, Neil Young, M…). On a adoré flâner à travers les comètes en se délectant des pensées du Prince, candides et pourtant si évidentes et riches de sincérité. Hyper touchant, ce voyage magique entre la Terre et l’astéroïde B-612 saura ravir les plus petits comme les plus nostalgiques des grandes personnes ! Un must-go qui fera fondre tout le monde ce printemps.
Le Petit Prince, Atelier des Lumières, du 11 avril au 6 juillet. Du 12 au 27 avril : tous les jours de 10h à 20h. Du 28 avril au 6 juillet : du mardi au vendredi de 10h à 18h. Les samedis de 10h à 21h
Filer à Versailles pour une folle expo
S’il fallait un parfait prétexte pour retourner au Château de Versailles, le voilà tout trouvé. Connaissez-vous Guillaume Bresson ? Cet artiste brillant a grandi dans les cités de Toulouse avant de se former aux Beaux-Arts. Inspiré par les chefs-d’œuvre du Louvre signés Poussin ou Le Caravage, il tient pour signature des tableaux particulièrement photographiques représentant des scènes de violences urbaines. Pour cela, il s’appuie sur des clichés de ses copains d’enfance en train de feindre des bastons et réalise des peintures XXL plus vraies que nature, semblables à des tableaux de maître se jouant des lumières et des perspectives.
Son travail fascinant est en ce moment exposé dans les salles d’Afrique, de Crimée et d’Italie du Château, au beau milieu de scènes de combats historiques pour créer un parallèle saisissant. Parce qu’admirer des rixes de parking et bagarres générales en survêt’ installées devant les scènes de guerres et hauts faits du duc d’Orléans ou d’Aumale, c’est une idée de génie qui offre un nouveau regard sur l’esthétisme de la violence… Lumières dramatiques, jeu de travelling, gris de l’asphalte contre celui du ciel, dorures versus béton : on compte sur votre regard attentif pour remarquer tous les détails de la toute première grande exposition consacrée à cet artiste remarquable, représenté par la galerie Obadia. Un choc !
Guillaume Bresson - Versailles, jusqu’au 25 mai dans la salle d’Afrique du Château de Versailles, Place d’Armes, 78000 Versailles. Exposition ouverte tous les jours sauf le lundi, de 9h à 18h30, accessible avec les billets Passeport ou Château dès 21 € plein tarif.
Apprendre à faire des onigiris
On raffole tous des onigiris, ce triangle de riz fourré et entouré d'algues tout droit venu du Japon. Disponible aussi bien dans les tables nippones les plus chics de Paris (dernier en date dévoré chez Izakaya Dassai de Yannick Alléno) comme au rayon lunch des supermarchés, on adore ce snack street food très populaire au pays du soleil levant, pratique à engloutir sur le pouce. Et si on apprenait à les fabriquer comme il se doit, dans une boutique d’onigiris ?
Trop sympa : pour une expérience complète et voyageuse, Samuel nous accueille avec un thé japonais hojiba bio. D’une main experte, il nous fait ensuite découvrir les étapes de préparation des onigiris : préparation et cuisson du riz, formation des boules de riz, puis fourrage à la viande, aux légumes ou au poisson. Enfin, on s’attelle méticuleusement au pliage de la feuille de nori, l’algue qui entoure aussi les makis. Place à la dégustation : on dévore nos créations sur place ou on les rapporte chez soi pour son casse-croûte du soir !
Se cultiver à la galerie Gagosian
Gagosian accueille la première exposition parisienne de l’artiste peintre Julie Curtiss. Diplômée des Beaux Arts de Paris et désormais installée à New York, la peintre fait son come-back dans la capitale pour exposer ses sublimes œuvres. Coup de cœur total pour son art figuratif vivace ! On adore ses toiles surréalistes et colorées, aux dessins grotesques et aux figures féminines prépondérantes, qui nous aspirent dans son monde fantasque et si particulier. L’artiste vogue entre le quotidien et l’onirisme, le visible et le dissimulé, fusionnant nature et culture dans un trip psychanalytique acidulé au max. Plus remarquable encore, on retrouve des similitudes dans certaines de ses compositions avec des peintres européens comme Manet ou bien Vermeer, revisitées à la sauce pop-art flashy et personelle de cette artiste immanquable.
Bonus : pour les pointures d’art contemporain légèrement intello, l’autre galerie de Gagosian rue de Ponthieu présente Difference and Repetition, un hommage à Gilles Deleuze. Une conversation entre le philosophe et des grands noms de l'art comme Warhol et Picasso mais aussi les néo-dadaïstes Piero Manzoni ou Robert Rauschenberg.
Julie Curtiss, Gagosian, 9 rue de Castiglione, Paris 1er , du 3 avril - 31 mai 2025.
Difference and Repetition, 4 rue de Ponthieu, Paris 8e, du 2 avril au 3 mai 2025. Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 18h30. Entrée libre
S’envoler pour Marrakech… ou presque
Besoin de vacances ? Pas besoin de cumuler les miles pour filer à Marrakech : après le succès de sa première adresse dans le 9e, le Choukran d’Abdel Alaoui installe sa cuisine du soleil en plein cœur du Sentier. Le topo ? Un décor pop hyper coloré se jouant des codes du genre, où l’on déguste des plats traditionnels à la sauce 2025.
Parmi les kifs à la carte : couscous revisités (14-21 €), marmites en tous genres (miam : la kefta à l’œuf accompagnée de sa semoule fine qui fond en bouche, 16,50 €), carottes au cumin (6,50 €), falafels de lentilles à tomber par terre (6,50 €) et le désormais culte bledwich, une brioche marocaine à la fleur d'oranger & graine de nigelle, Choukran sauce, bœuf effiloché, citrons confits et olives, accompagnée de batatas à l’harissa (13 €). On termine par le traditionnel thé à la menthe (2,50 €) pour faire passer en douceur le tiramisouk signature aux notes de pistache et fleur d’oranger (6,50 €), une revisite parfaite du tiramisù à la marocaine. Un voyage en pleine médina pour moins de 25 €, qui dit mieux ?
Choukran, 69 rue d’Aboukir, Paris 2e. Ouvert tous les jours midi et soir.
© The Travel Buds
Voir la vie en couleurs
Le joli Musée du Luxembourg ouvre les portes de sa nouvelle exposition Tous Léger !. On y explore les dialogues entre Fernand Léger et ses dignes héritiers : les Nouveaux Réalistes et les artistes Pop Art. Esthétique du vide-poche et triomphe de l’objet, couleurs pop et acidulées, la vie comme thème d’art absolu… Des plus iconiques œuvres de Fernand Léger en passant par l’IKB de Klein, pour finir par les Nanas de la plus Girl Power des artistes modernes – j’ai nommé Niki de Saint Phalle – on crushe totalement sur la scénographie enluminée à souhait de cette expo ! Notre personal fav’ : Nissa Bella de Martial Raysse où, tel un baiser, un néon en forme de cœur se dépose sur le portrait de la femme de l’artiste.
Une exposition affichant un seul objectif : “l'art et la beauté doivent inonder la vie pour le bonheur de tous”, par les formes, les couleurs, les techniques, les matières, les gestes, mais surtout la poésie. Impensable, donc, de louper cette rétrospective plus que complète de Fernand Léger et de son influence.
Exposition Tous Léger ! , Musée du Luxembourg, 19 rue de Vaugirard, Paris 6e. Ouvert tous les jours de 10h30 à 19h. Jusqu'au 20 juillet.
© Adagp, Paris, 2025, © Succession Yves Klein c/o Adagp, Paris, 2025 ©JeanchristopheLett © Keith Haring Foundation, 2025
(Re)Découvrir le mouvement Rococo
Le mouvement artistique le plus frivole de tous les temps débarque au Musée des Arts Décoratifs du 12 mars au 18 mai 2025 avec l’exposition Rococo & Co. Formes bigarrées, courbes farfelues, la vague du rococo a envahi toute la France et l’Europe après le règne du Roi Soleil. Le style rocaille et son côté too much, aux lignes sinueuses et aux inspirations de faune et flore, a longtemps été condamné car “déraisonnable”. Pourtant, chez Do It, on est convaincus que le kitsch is the new chic. Entre dessins de Nicolas Pineau, propagateur de ce nouvel art, mobilier de Mathieu Lehanneur et Cindy Sherman, ou encore corset Vivienne Westwood, l’expo nous offre une fenêtre sur ce style qui a marqué l’histoire de l’art.
De son émergence à son influence sur la mode et le design, le rococo s’impose comme un style innovant, à contrepied d’un néo-classicisme poussé à l’extrême. Au gré du temps, ce mouvement multidisciplinaire et méga fantaisiste a su imposer sa vigueur pour nourrir et influencer les dialogues entre les époques et les arts. Cette exposition, aussi raffinée que friponne, c’est le rendez-vous culture à ne pas manquer !
Rococo & Co, au Musée des Arts Décoratifs, 107 rue de Rivoli, Paris 1er. Du 12 mars au 18 mai 2025.
Trinquer dans Des bars stylés
Voir et se faire voir reste un art que maîtrisent particulièrement les Parisien·ne·s. Et pour cause : la capitale de la mode regorge de spots prisés par les D.A., top models, stylistes et autres créatifs de la fashionsphère. Si on vous a déjà fait la liste des tables préférées de ce joli monde, on vous conseille ce week-end d’aller trinquer dans ces trois bars parmi les plus prisés. Il y a d’abord celui du Maxim’s évidemment (3 rue Royale, Paris 1er), où il faudra montrer patte blanche – et jolie robe – pour pouvoir s’offrir les mythiques cocktails Onassis, Streisand ou Hepburn (19 €) et des crevettes croustillantes à tremper dans une mayo au citron (25 €) dans un superbe cadre Belle Époque. Parmi les habitués ? Gigi Hadid, Cara Delevingne, Katy Perry, Olivier Rousteing, Jared Leto, Eva Longoria… et bientôt vous.
Plus pointu, Cravan (165 boulevard Saint-Germain, Paris 6e) déroule le chic et le cool sur 4 étages. Au premier, dans un décor de marbre vert hallucinant, on sirote les potions signatures du génial Franck Audoux : Troca (vin, orange, eau pétillante, 15 €), Royal Basilic (22 €) ou Birne (vin de poire, cordial de poiré, palo cortado, 18 €) et de sublimes agapes (pissaladière 12 €, huîtres 17 €, ravioles de tourteaux 26 €). Tout est beau, tout est délicieux, et les belles rencontres y sont quasi systématiques : notre valeur sûre.
Enfin, les new faces et jeunes dans le coup se retrouvent habituellement chez Bambino (25 rue Saint-Sébastien, Paris 11e), ce sympathique bar à vinyles dans le Haut Marais. Dans une atmosphère tamisée et au son d’une playlist hautement chill, les cool kids y partagent un tempura de courges spaghetti, aïoli et poutargue, des Saint-Jacques snackées et des moules marinières (3 assiettes 50 €). Mais le point fort de Bambino, c’est sa sélection de chouettes références de vins (verre entre 10 et 12 €) et de cocktails pression (14 €) dont notre préf’ : le Dumile bourbon pêche.
© Bambino - Maxim’s par Romain Ricard - Cravan
Mettre de la couleur dans sa vie
De toutes les matières, c’est le wax qu’on préfère ! Sur la place du Trocadéro, l’expo ultra-colorée célébrant le wax squatte le Musée de l’Homme. Vous connaissez forcément ce tissu aux couleurs éclatantes et aux motifs hyper originaux imprimés à la cire, qui trouve son succès dans de nombreux pays d’Afrique. Originaire d’Indonésie, le wax a traversé le monde entier (il est surtout produit en Hollande ! ) et nous est arrivé à Paris pour cette expo incontournable.
Au programme : des photographies, de sublimes robes ou encore de grandes œuvres abstraites réalisées avec cette matière reconnaissable entre mille. Coup de cœur pour les photos de Seydou Keïta et de Thandiwe Muriu qui représentent des femmes vêtues d’immenses robes et turbans en wax, ainsi que pour les cartels explicatifs imprimés sur du wax. Une vraie explosion de couleurs et de motifs qui se prolonge dans l’espace boutique du musée où l’on peut carrément investir dans des robes et autres accessoires dans le ton.
WAX, Musée de l’Homme, 17 place du Trocadéro et du 11 Novembre, Paris 16e. Jusqu’au 7 septembre 2025.
© MNHN - A. Iatzoura
Revivre Saturday Night Fever pour de vrai
Guilty : on avoue se refaire Mamma Mia chaque été pour ses musiques et ses costumes iconiques. Mais pour se plonger dans l’univers disco d’il y a un demi-siècle déjà, il faut courir (en bottes à plateformes ! ) à la Cité de la Musique. L’expo Disco, I’m coming out ! nous plonge dans le bain ! Parce que le disco, ce n’est pas qu’un genre musical : c’est tout un univers vestimentaire et de revendications sociales, puisque les 70’s ont été la décennie du combat pour les droits des femmes et des minorités raciales et sexuelles. Aujourd'hui, l’impact de cette musique festive et politique est plus d’actualité que jamais, et les pattes d'eph’ reviennent à la mode.
Sur une playlist 100 % disco, au milieu d’espaces qui ressemblent à des dancefloors illuminés au néon et aux boules à facettes, on admire des objets cultes des seventies, allant des tenues typiques au matériel d'enregistrement des musiques en passant par des éléments de déco, de photographies et d’œuvres d’arts prêtées entre autres par le Andy Warhol Museum de Pittsburgh. De quoi se sentir comme une Dancing Queen, young and sweet, only seventeen !
Disco, I’m coming out, la Cité de la Musique, 221 avenue Jean Jaurès, Paris 19e. Jusqu’au 17 août 2025.
© Arnaud Baumann-Bustier et © Joachim Bertrand - Philharmonie de Paris
Dévorer les meilleurs tacos de Paris
C’est tout nouveau ! Près des Champs-Élysées vient d’éclore Tio, une super adresse mexicaine, trustée au déjeuner par toute la team business du quartier venue attraper ses burritos à emporter. Mais avec son joli décor digne d’un Tulum de poche, Tio se réserve aussi (surtout ? ) le soir venu pour entamer directement les hostilités avec des cocktails voyageurs, uniquement à base de tequila et de mezcal. Margarita Picante, Mexican Mule ou Picante Mango Margarita (14 €) jouent les premières parties, accompagnées de nachos au ragoût de bœuf (10 €), de tequenos au fromage fondant (10 €) ou d’un ceviche parfumé, en attendant les vedettes de la soirée…
Visez plutôt ces petites bombes de tacos ! On les assortit par trois (18 €) : Al Suadero au confit d’agneau, Vegetariano aux champignons et crème d’avocat, Al Pastor à la poitrine de porc marinée, Arrachera au bœuf à la plancha, Tinga de Pollo au poulet et sauce chipotle ou encore le Special Tio garni d’un tempura de gambas et mayonnaise ultra-food porn. Le plus dur reste encore de choisir… On termine par une curiosité : un Arroz con leche, un riz au lait de coco aux fruits de saison et à la cannelle (5,50 €). Autant de kifs à savourer dans un tout petit écrin où il fait bon vivre. Avis aux groupes de potes : la confortable salle du fond, toute arrondie, vous est dédiée pour trinquer en toute intimité.
Tio, 1 rue Saint-Philippe-du-Roule, Paris 8e. Ouvert le midi en semaine et le soir du mardi au samedi jusqu’à 23h.
Apprendre à confectionner ses propres gnocchi
Pas besoin de réserver des vacances en Italie pour apprendre à faire ses propres pâtes. On fonce chez Claudio, au cœur du 11e arrondissement, pour s'initier à l’art délicat de la confection de gnocchi. L’Italien vous accueille autour d’une coupe de prosecco, histoire de bien se mettre dans le bain. Ensuite, après vous avoir désigné les ingrédients essentiels, vous mettez littéralement la main à la pâte, mélangeant œufs et farine avant de la pétrir vigoureusement à la force de vos biceps puis de former vos petits gnocchi à la forme si caractéristique.
Ce véritable voyage en Italie se termine bien sûr par une dégustation ultra-conviviale de produits traditionnels italiens choisis soigneusement par Claudio qui accompagnent vos gnocchi, avec une sauce maison évidemment ! Vous repartez le ventre heureux et avec plein de recommandations d'épiceries italiennes et de restaurants validés par un vrai du pays. Mamma mia !
Créer son sac en tissus de palace
La scène mythique de la “robe rideau” de Scarlett O’Hara, vous l’avez ? Avis aux aficionados de l’upcycling, qui a fait de la slow fashion un must permettant de faire du beau… avec de l’ancien ! Philomène, styliste spécialisée dans la transformation de matériau de palaces, propose un atelier DIY comme vous n’en avez jamais vu auparavant. Son atelier, lové au cœur du 6e arrondissement, vous accueille pour que vous créiez votre propre sac à base de tissus issus des coussins et embrasses tout droit venues du Meurice !
Philomène vous accueille pour vous guider dans votre choix de tissu, avant de vous initier aux techniques artisanales de couture et d’assemblage de ces matériaux d’exception. Avec les sublimes tissus aux couleurs qui respirent l’élégance et le grand luxe, aux beaux motifs texturés et dorés, vous constituez votre vraie œuvre d’art. Vous repartez chez vous avec un sac absolument unique et 100 % personnalisé !
Admirer la cavalière des J.O. pour de vrai
Scotchés à nos écrans ou bien euphoriques dans les gradins montés le long de la Seine, nous sommes tous restés bouche bée lors de la sortie de la cavalière sur l’eau du fleuve lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. En armure argentée rutilante, avec sa sublime cape faite du drapeau des Jeux, la figure mystique, qui n’était pas sans rappeler Jeanne d’Arc s'élançant à l’assaut des Anglais, a remonté la Seine sous le feu des projecteurs.
L’identité de la cavalière est restée secrète, mais pas son armure. La sublime création est exposée à partir du 8 février au Palais Galliera, au sein de son exposition La Mode en Mouvement #3. Cette expo (recelant par ailleurs de créations Hermès, Balenciaga et Chanel) questionne la façon dont le sport inspire la mode et comment la fashionsphère s'est aussi immiscée dans le monde du sport. La créatrice de prêt-à-porter Jeanne Friot et Robert Mercier, un maroquinier, ont conçu cette œuvre iconique qui sera sans aucun doute le point d’orgue de l’expo au Palais Galliera.
La Mode en Mouvement #3, Palais Galliera, 10 avenue Pierre 1er de Serbie, Paris 16e. Du 8 février au 12 octobre 2025.
Réserver le dîner le plus cool du moment
C’est le dîner le plus sexy du moment, à réserver pour une grande tablée de 6 à 8 personnes. Planquée au fond de notre restaurant chouchou Rivages à l’hôtel 5 étoiles Sofitel Le Scribe Paris Opéra, une jolie salle accueille désormais des dîners très privés combinant les talents du chef cuisinier Martin Simolka et du chef barman Roberto Catalano. Une fois par mois le vendredi (la grande première se tiendra ce 31 janvier ! ), les deux complices préparent sous vos yeux un dîner d’exception à 4 mains d’une durée d’environ 2h30 (150 € par convive). Pendant que Martin présente ses assiettes, Roberto, installé à l’autre bout de la table, prépare des cocktails d’auteur en pairing pour sublimer les plats.
Au menu de ce repas follement chic et sympathique en 6 temps : un spectaculaire tartare de bœuf, une huître et son granité citron passion ou encore des Saint-Jacques condiment noisette, parmi d’autres joyeusetés aussi savoureuses que colorées dont on vous garde la surprise. Sympa : Roberto vous chuchote ses meilleures adresses parisiennes pour trouver les alcools rares qu’il utilise dans ses potions. Communicative, leur complicité évidente place toute l’assemblée dans un mood particulièrement joyeux, qui donne l’impression d’un dîner gastronomique organisé à domicile. Une expérience à partager avec sa bande de gourmets préférés.
Rivages Supper Club, lancement le 31 janvier puis un vendredi par mois à 19h30. Uniquement sur réservations sur thefork.fr. Restaurant Rivages au Sofitel Le Scribe Paris Opéra, 1 rue Scribe, Paris 9e.
© Géraldine Martens
Réserver un brunch de haute volée
Après avoir régalé les fines bouches à leur table Quelque part… Les Abysses, Florian Barbarot et le chef sucré Pierre-Henry Lecomte récidivent avec une adresse qui envoie du rêve : Quelque part… La Matière. Nichée dans leur cher 9e arrondissement, cette pâtisserie propose des créations audacieuses : tarte au citron twistée au thym, alliance chocolat-fenouil-anchois ou encore mousse laitière aux myrtilles et bourgeons de sapin sur biscuit nantais.
À l’étage, une salle cosy avec vue sur la cuisine accueille les amateurs de brunch, servi du mercredi au dimanche de 10h30 à 16h. Ici, le brunch se décline en trois formules pensées pour toutes les envies : Matière Sucrée avec viennoiseries, pâtisseries, pain et confitures artisanales, yaourt et salade de fruits (35 €), Matière Salée comprenant quatre mezzés au choix (taboulé quinoa-brocoli-yaourt, croque-monsieur céleri-truffe, pain perdu au panais, crudités et soja, pomme de terre, mousseline et bœuf rôti ou encore risotto au poulet, parmesan et cajou, 39 €) et Matière Mixte qui combine sucré et salé pour une expérience ultime (47 €). Le tout, arrosé de boissons chaudes et de jus de fruits pressés à volonté.
Quelque Quelque part... La Matière, 48 rue du Faubourg Montmartre, Paris 9e. Brunch disponible du mercredi au dimanche de 10h30 à 16h. Réservation fortement conseillée.
© Lucrezia Vozza
S’improviser photographe dans les rues de Paris
Et si vous troquiez vos scrolls TikTok contre une masterclass photo en plein cœur de la capitale ? Smartphone à la main, rejoignez un petit groupe guidé par un photographe pro qui vous livrera toutes les clés pour capturer LA photo parfaite. Des parcs aux rues animées en passant par les plus beaux bâtiments de Paris, vous apprendrez à composer des clichés dignes d’un portfolio. De quoi révéler l’artiste qui sommeille en vous et d’envoyer Steve McCurry au placard !
Au programme : trois heures chrono de pur apprentissage photo durant lesquelles vous maîtriserez l’art de composer et de cadrer une image en suivant les règles essentielles de la composition. Le tout en boostant la dynamique de vos clichés et en sélectionnant les meilleurs cadrages. L’objectif ? Savoir vous positionner comme un pro face à votre sujet pour donner un vrai impact à vos photos. Bonus : vous apprendrez à sublimer vos chefs-d’œuvre grâce aux outils de retouche intégrés. Et bien entendu, un support imprimé pour mémoriser tous ses tips vous sera fourni !
Cours de photographie, 22 rue Beaubourg Paris 3e, 3h, jusqu'à 8 personnes.
Concocter son soin sur-mesure chez Laboté
Dans la charmante boutique Laboté, l’adresse bien gardée des skincare-addicts, on découvre des soins formulés à base d’actifs frais, parfaitement dosés pour répondre aux besoins spécifiques de la peau. Et avec sept ans d’écoute attentive des avis clients, autant vous dire que la sensorialité, l’efficacité et la tolérance sont ici des priorités sacrées. À l’arrière de la boutique : un laboratoire de pointe, entièrement visible, où chaque soin est conçu sous vos yeux. Pourquoi on l’aime tant ? Au-delà des incontournables de la marque, sachez que vous pouvez repartir avec votre soin sur-mesure (crème (80 €), sérum (89 €) ou contour des yeux (85€)) entièrement adapté à votre peau.
Le concept ? Déborah et Carole, les expertes cosmétiques de la maison, vous accueillent avec un diagnostic peau aux petits oignons afin de sélectionner les actifs qui vous correspondent le mieux. Rien n’est laissé au hasard : votre type de peau, votre âge, le climat et vos petits tracas (taches, boutons, premières rides…) sont analysés. Vous choisissez même la texture et le parfum de votre soin. Ensuite, direction le labo, où les actifs sont laissés entre les mains de pro qui vont concevoir votre soin. Résultat ? Un soin hyper ciblé, efficace et sans mauvaises surprises (allergies, irritation). Vous repartez avec votre produit dans les 30 minutes en semaine, ou en click & collect si c’est le week-end.
Laboté, 3 rue Keller Paris 11, 01 87 44 23 33. Ouvert du mercredi au samedi de 11h à 19h. Réservation en ligne pour créer son produit sur-mesure.
© Laboté
Déjeuner pour seulement 20 € à Montmartre
Perché dans le quartier le plus romantique de Paris, l’Almanach Montmartre nous a charmés. Derrière les fourneaux, le chef Léo Giorgis (ex-Silencio des Prés) s’amuse avec des produits de saison pour créer des plats bien Frenchie twistés avec des inspirations venus des quatre coins du monde. Le résultat ? Généreux, surprenant, coloré et totalement instagrammable !
Dans l’assiette : au déjeuner, les formules font de l'œil au porte-monnaie (entrée + plat 20 €, entrée + plat + dessert 24 €). Et là, c’est l’embarras du choix : chèvre pané au condiment coing miel gingembre, poireau grillé, œuf confit et huile de truffe blanche, ou encore la joue de bœuf braisée avec sa purée maison ultra-fondante. Team poisson ? La fregola sarda, saumon et poutargue est une embellie. Pour clore sur une note sucrée, on se laisse tenter par la mousse mangue-ananas et Granny Smith. Le soir, ça se corse : raclette aux trois saveurs (14 €), risotto de Saint-Jacques (28 €) ou burger de sanglier (28 €). Le festin se termine en douceur avec une divine crème brûlée au jasmin (13 €).
Le truc en plus : ici, les pinceaux et les fourchettes font bon ménage, et les murs changent d’humeur au gré des expos d’artistes qui inspirent la carte du chef. En ce moment par exemple, les œuvres poétiques de l’artiste plasticienne Janique Bourget habillent les murs de papier, d’or et de laiton.
L’Almanach Montmartre, 35 rue Ramey, Paris 18e, 01 53 41 13 45. Ouvert tous les jours midi et soir.
© Almanach Montmartre
Créer son propre tapis arty
Pour 2025, le minimalisme reste au placard ! On pimpe son intérieur en variant les styles avec des objets aussi design que loufoques, tantôt avec des pièces chinées, tantôt avec des créations cousues main ! Quoi de mieux qu’un tapis 100 % personnalisé pour habiller un lieu plein de vie, dans lequel une véritable histoire se raconte ?
Direction le 5e arrondissement de Paris pour s’initier au tufting : une discipline dans le vent qui permet de créer son tapis à l’aide d’un pistolet à laine. On commence par choisir le motif ainsi que les couleurs et les laines que l’on souhaite utiliser. Pilotés par Siyi, on façonne son tapis en commençant par reproduire son dessin sur la toile, on laisse parler l’artiste qui sommeille en nous et place aux finitions : découpe, collage de la bande de toile, rasage et hop, le tapis de vos rêves est fin prêt !
Le truc en plus : moyennant des frais supplémentaires, il est également possible de créer son propre coussin, miroir ou encore sac en tufting.
S’abonner à un cours de sport 100 % feel good
Après les excès des Fêtes à base de chocolats, foie gras et soirées canapé, il est temps de sortir du mode hibernation. Pas besoin d’être un athlète olympique pour s’y remettre : Swedish Fit (le nom sexy de la gym suédoise) vous ouvre ses bras avec une formule accessible à tous. Le mot d’ordre ? Bien-être, fun et zéro compétition. Que vous vouliez tonifier votre corps, vous défouler, perdre quelques grammes ou juste vous éclater, voilà THE place to be pour booster votre silhouette et chouchouter votre mental dans une ambiance bon enfant.
Le concept ? Des cours collectifs rythmés par des playlists ultra-motivantes, où tout le monde évolue ensemble en cercle autour d’un coach qui vous guide pas à pas. Pas d’esprit de compétition ici, mais 20 activités variées pour trouver votre bonheur : soft, intensif, cardio hiit, cardio pump, circuit, dance, clubbing mais aussi Yoga et Pilates. Au menu : échauffement, cardio, renforcement musculaire et stretching, pour une séance complète qui fait autant de bien au corps qu’à la tête.
Le truc en plus : ce concept nous vient tout droit de Suède, où la méthode est considérée d’utilité publique grâce à son impact positif sur la santé. D’ailleurs, Swedish Fit fait partie des élus du “sport sur ordonnance” en France, qui permet aux structures de prodiguer des cours moins chers.
Swedish Fit, ouvert tous les jours dans toutes les salles. Planning en ligne. Réservation en ligne pour un abonnement illimité (49 € par mois) ou un cours à l’unité (12 €). Informations sur les lieux des salles en ligne.
© Swedish Fit
Se la jouer Michelange de la céramique
Vous avez besoin de vous occuper les mains et vous sentez l’inspi monter ? Plongez-vous dans la fabrication d’objets en céramique autodurcissante à peindre selon vos préférences ! Que vous vouliez modeler des petits pots, des décorations, des vide-poches, des bougeoirs… tout devient possible à l’atelier de Noura dans le 17e arrondissement.
Au programme : vous apprenez les techniques et les bases du modelage céramique, vous laissez libre cours à vos idées sous les bons conseils de la spécialiste, puis vous repartez chez vous avec vos créations minutieusement décorées selon vos goûts (sans aucun besoin de cuisson au four), prêtes pour épater la galerie ! Tips : vos œuvres peuvent même être un super cadeau homemade à offrir.
Le truc en plus : l’atelier Art & Bulle de Noura propose même des privatisations allant jusqu’à 24 personnes, idéales pour s’offrir ces ateliers en famille ou pour organiser des anniversaires.
Découvrir le Cuba sauvage… en plein Montmartre !
Après Marseille, Bordeaux, Lille et Lyon, le rhum cubain Eminente arrive à Paris et investit jusqu’en mai prochain le rooftop du Terrass” Hotel pour installer les Caraïbes… en plein Montmartre ! En plus de sa vue panoramique sur Paris, Terraza Eminente invite à découvrir le style du centre de l’île dans un décor authentique cubain avec lumières tamisées, miroirs mouchetés, tapis colorés, sièges en rotin ou velours, plantes verdoyantes et autres meubles chinés signés Selency.
On retrouve évidemment à la carte 7 cocktails signatures, tous élaborés à partir du rhum Eminente : l’acidulé Cayo Coco Daïquiri (jus de citron, sirop de sucre, 15 €), le fruité Precioso Porn Star (purée de passion et sirop de vanille, 17 €) ou encore l’exotique Sol y Plàtano (liqueur de vanille, sirop de banane flambée, jus de citron jaune, 17 €).
Le truc en plus : les saveurs du centre de l’île de Cuba, qui ont inspiré la carte, se retrouvent dans l’assiette avec des empanadas de poulet piquant accompagnées de leur sauce mojo criollo (18 €), des soufflés à l’avocat et à la mangue frais et relevés (15 €), un étonnant ceviche de daurade au gingembre et citron servi avec du maïs grillé (23 €) ainsi que des huîtres à la mangue et émulsion coco (21 € les 6).
Terraza Eminente au Terrass”Hotel, 7e étage, 12-14 rue Joseph de Maistre, Paris 18e. +33 1 46 06 72 85. Rooftop ouvert en accès libre jusqu’en mai 2025, du mardi au samedi de 15h30 à 00h30 et les dimanches et lundis jusqu'à 23h30.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
© Terraza Eminente
Se prendre pour Da Vinci dans un Paris rêvé
C’est l’atelier dessin qu’on attendait pour croquer Paris sous toutes ses coutures ! De la Concorde à la pyramide du Louvre jusqu’aux jardins des Tuileries, on s’offre une demi-journée façon Beaux-Arts en se promenant autour des lieux les plus emblématiques de la Ville Lumière, ne s’arrêtant que pour croquer les belles vues sur papier. Peu importe votre niveau : du néophyte au Picasso avéré, tout le monde est le bienvenu pour s’initier à l’art du dessin le temps de cette expérience aussi inspirante que sympathique, grâce aux anecdotes follement intéressantes que vous prodiguera votre guide / prof du jour. On en ressort prêts à être exposés dans un musée avec 3 heures d’apprentissage de la technique de la planche de BD, du motif floral ainsi que de la perspective. Venez les mains vides : tout le matériel est fourni.
Le truc en plus : si vous avez décidément l’âme arty, foncez au Musée des Arts décoratifs voisin. Vous pourrez alors choisir entre leur expo incroyable sur le thème de l’intime, ou alors celle aux vitrines rutilantes mettant à l’honneur la maison d’orfèvrerie Christofle.
Réaliser le bouquet de ses rêves
Rien de tel qu'une activité manuelle pour couper avec le quotidien et s'offrir une parenthèse de pure détente. Et quoi de mieux que de créer son propre bouquet, entouré de fleuristes passionnés, pour se faire du bien tout en ajoutant une touche florale à son intérieur ?
Le déroulé ? Dès votre arrivée, vous êtes accueillie par Camille, Solenne ou une de leurs talentueuses acolytes. Le ton est donné : convivialité, rires et une bonne dose de bonne humeur, le tout autour d’une boisson chaude. Ensuite, place à la découverte : on vous plonge dans l’univers floral : saisons, provenances, petites astuces… tout y passe ! Après ce petit briefing, c’est à vous de jouer. Vous choisirez vos fleurs parmi une sélection soignée et composez le bouquet de vos rêves avec des fleurs fraîches et de saison.
Le truc en plus : une fois votre création terminée, l’équipe vous donne ses meilleurs conseils pour la conserver en vase ou la sécher comme une pro.
Atelier floral, 53 rue de Belleville, Paris 19e.
S’initier à l’art du feutrage de figurines
Si vous avez horreur de voir vos petites têtes blondes scotchées à des tablettes, emmenez-les en quatrième vitesse à l’atelier de Yu-Ching. Au menu : la découverte de l’art de la laine feutrée. Vous pourrez réaliser votre propre figurine adorable grâce à la force et la dextérité de vos mains !
À votre arrivée, l’artiste présente son atelier et ses outils, avant d’exposer les thèmes autour desquels réaliser les petites œuvres : animaux de la forêt, dinosaures, tentations culinaires... Vous apprendrez les techniques de bases du feutrage à l’aiguille (on vous le promet, celle-ci ne pique pas : elle sert à modeler la laine !) afin de concevoir votre figurine personnalisée. Amusez-vous à mixer les couleurs pour faire un oiseau, un muffin ou encore un dino le plus funky possible. Le mieux ? Vous repartez chez vous avec votre création, mais aussi avec le savoir-faire. Le bon plan pour occuper ses après-midis pluvieux et monter son armée de figurines en laine feutrée !
Le truc en plus : si votre travail d’artiste vous ouvre l’appétit, on tient le casse-croûte idéal ! Foncez croquer à pleines dents un kebab Sürpriz, blindé de viande de chez Mehmet (le meilleur boucher berlinois que tous les kebabistes s’arrachent).
Customiser sa vaisselle en mode DIY
Coup de cœur sur l’atelier de peinture sur céramique pour occuper vos petites têtes blondes ce week-end ! Foncez au Céramicafé Geneviève dans le 11e arrondissement pour un atelier 100% créatif. Vous avez le choix du support pour votre œuvre d’art entre bol, tasse ou encore assiette. Geneviève la spécialiste en céramique vous fait la démonstration de diverses techniques de peinture et vous guide tout au long de l'atelier pour que votre transfert soit le plus réaliste et beau possible.
À la fin de l'atelier, c’est direction le four à 1 000 degrés pour vos œuvres ! Il faudra être patients : vos créations seront prêtes une semaine plus tard pour être récupérées et exposées dans le salon de chez mamie !
Le truc en plus : après l’atelier, on fonce chez Pépite, la super adresse boulangerie du quartier Faidherbe. Enorme coup de cœur sur leur Boule Cookie à 3,70 €, une petite bombe…
© Céramicafé Geneviève par Celiane Guilbaud
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