Babi : la nouvelle cantine du soir rue Mandar

Il y a des adresses, comme ça, qui vous réservent forcément une bonne soirée. À la tête de Babi, nouvelle table de poche plantée dans la très mode rue Mandar, s’attellent deux twenty-somethings hyper motivés et tout fous, dont l’enthousiasme égale tout à fait le talent. On vous débriefe un cool dîner animé par la surprise et la bonne humeur.

 

La nouvelle garde du bon goût

Ne vous laissez pas berner par leurs airs poupons : ces deux-là en ont sous la sneaker. Jérémie Taché (en salle) et Néo Guerin (en cuisine) se sont rencontrés lors de leurs passages chez Shabour et Tékés. De ces expériences, ils ont gardé la chaleur de joyeuses assiettes à partager et un certain sens de la rigolade dans l’équipe. Le lieu s’y prête, intimiste et brut (une trentaine de couverts seulement), tout de pierres apparentes, granit et banquettes pour deux. Les meilleures places ? Au comptoir évidemment, ne comptant que 10 assises face à la cuisine, et permettant de participer à la fête qui se trame autour du chef. Premier arrivé, premier servi ! 

 

La fougue dans l’assiette et le verre

On ne compte que 14 plats (amuse-bouche et desserts compris) sur la carte resserrée de Babi. Sur les conseils de Jérémie, nous jetons notre dévolu sur Figuiny, une création autour de la figue et du camembert, pimpée d’une émulsion au cidre (18 €), à saucer avec une pita frite tout bonnement démoniaque (9 €). Cap également sur le Ceviche Olé Olé, à la sauce acquaverde parfumée et rendu audacieux par l’ajout de laitance de poisson qui vient ajouter son étonnant goût iodé (19 €), que l’on finit de saucer quand arrivent les soyeux tortellini de homard sauvage, pastis et fenouil (34 €). Indispensable : la poitrine de cochon cuite en 36h, exceptionnellement fondante, accompagnée de miso rouge et cresson (24 €).

On n’y connaît rien en desserts, du coup on a imaginé ceux que l’on aimerait déguster”, nous confient les deux compères. Alors forcément, la babka perdue (14 €) et la fraise foraine façon churros – “Il fallait qu’on rentabilise la friteuse !” – (16 €) s’avèrent aussi ludiques que régressives, respectivement pimpées de glace et de barbapapa. Et puisque tout le monde s’amuse ici, notre appétit aussi. 

Nota bene : avec un don certain pour la sommellerie, Jérémie déroule de véritables découvertes étrangères dont le vin blanc argentin Colomé Torrontés (verre 8 €) et un génial effervescent arménien Keush Origine dont on garde la référence précieusement (12 €).

Ouvert du mardi au samedi, uniquement le soir (19h-00h).

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