3 nouvelles tables branchées à tester en septembre

Quels sont les nouveaux restaurants qui font parler d’eux en cette rentrée 2025 ? Zoom sur trois tables qui ont tout compris entre le nouveau repaire de la mode façon cantine minorquine, la seconde adresse excellente d’un jeune chef étoilé ou encore un spot du Triangle d’Or qui attire déjà la faune chic du 8e. 

 

Casa Pregonda

Pourquoi c’est cool ? Parce qu’on n’a pas trouvé mieux pour prolonger l’esprit vacances ! Il faut dire que Casa Pregonda cumule les charmes entre son look digne des jolies petites maisons minorquines, le talent du chef Alexandre Giesbert (Daroco), une D.A. voyageuse clairement identifiable et une super équipe comm’ au taquet pour déplacer tout le beau monde. Résultat ? La mode parisienne n’a que cette table à la bouche et en a déjà fait son nouveau Q.G. de style. Nous, pareil.

Le lieu : franchement bien placé à deux pas de tous les bureaux de presse et showrooms, Casa Pregonda affiche une fringante devanture qui vous emporte illico dans les Baléares, et dont le pittoresque se prolonge tout en longueur à l’intérieur avec cette impression que la mer pourrait apparaître derrière une fenêtre. Pierres blanches aux murs, chandeliers, bar en hauteur pour dîner au comptoir, service charmant : zéro fausse note pour cette adresse forcément branchée. 

À table ! Impossible d’abord de ne pas commander la meilleure sangria de Paris, parée de pêche, verveine et romarin (verre 10 €, mais allons-y tout de suite pour la carafe, 40 €). Dur, dur de choisir ensuite entre les spécialités ibériques qui défilent et nous font de l'œil. Vamos pour partager la tortilla aïoli et poivron confit (14 €) ou la version à la saucisse txistorra (17 €), la salade russe (12 €), les spectaculaires crevettes carabineros al natural (24 €, mais quel fondant ! ), la salade de tomates et ventrèche de thon (18 €) et bien sûr les croquetas de jamón ibérico (8 €). Idéalement, on garde de la place pour partager un arroz à l’encre de seiche et carabineros (74 €), à moins de carrément craquer pour un délire en solo incarné par la caldereta de homard à la minorquine (49 €). Parole : vous allez vouloir y revenir très, très vite.

Casa Pregonda, 6 rue Marie Stuart, Paris 2e. Ouvert du mercredi au dimanche de 19h à 00h.

© Photos lieu Adel Fecih - Photos food Mickaël Bandassak 

 

Elbi

Pourquoi c’est cool ? Pour son second restaurant, Omar Dhiab se livre, cœur sur la table, et signe une adresse encore plus personnelle que sa table étoilée. Elbi (“cœur” en arabe), c’est le grand écart réussi qui marie gastronomie égyptienne, bar à vins franchouille et bistrot canaille parisien, véritable ôde à ses racines et hommage à son père cuisinier. Résultat : une cuisine généreuse, authentique et toujours rigoureuse.

Le lieu : des assiettes préparées sous nos yeux depuis la cuisine ouverte par des commis en maillots floqués, des morceaux de rap en playlist, une déco industrielle ultra-design tout de bois et de zinc et, surtout, un service impec’ opéré par des cool kids en veste en jean. Ici on a le choix : dîner devant l’agitation des fourneaux, à plusieurs devant les fenêtres de la rue de Paradis, ou plus au calme au fond de la salle. Le plus ? Une table cachée hyper intimiste, éclairée comme le quartier rouge d’Amsterdam, à réserver pour vos events en tous genres. 

À table ! On salue le concept pour son originalité : ici, les mets sont classés par type de cuisson : à température (37,5°C), vapeur (85°C), frit (180°C), grillé (350°C) ou rôti (400°C). On en pioche un de chaque pour vivre pleinement ce voyage au pays des pharaons. À 37,5° on se délecte d’une délicieuse aubergine laquée à la grenade et herbes potagères au mortier (15 €) et on découvre une harissa mijotée pour dipper un pain traditionnel (9 €). Dans les vapes, ce sera mouillettes à tremper dans ces “œufs cocotte” au ragoût de merguez mijoté (12 €) qui nous rappellent la chakchouka, puis on passe à la friture avec de délicieuses crevettes croustillantes entourées de pâte filo (22 €). Sur le grill : pour les fans d’amertume, cocotte de homard et orzo arrosés de sauce à la nigelle (38 €) ou pigeon grillé et laqué au condiment abricot et amandes (26 €). Du côté de la rôtisserie, c’est la “molokheya” qui est mise à l’honneur, ce plat typique du Maghreb à la corète sublimé par une sauce dans laquelle baigne une demi-volaille (39 €). Coup de cœur pour le bihia de pois-chiche parfumé (9 €) : enfin une garniture qui change ! Impossible enfin de résister aux douceurs sucrées, entre glaces pistache et son praliné comme en Sicile (10 €), riz au lait kunefe au caramel, dattes et noisettes à tomber (12 €) ou gâteau de semoule à la fleur d’oranger pour adoucir les cœurs (9 €). 

Elbi, 54 rue de Paradis, Paris 10e. Ouvert du lundi au vendredi de 18h30 à minuit et le samedi et dimanche de 12h à 14h30 et de 19h à minuit.

© Ilya Kagan 

 

Frivole

Pourquoi c’est cool ? Une ambiance coquine et chic, un nom aguicheur et un décor résolument coquette : si Frivole prend ses quartiers dans le luxueux hôtel 5 étoiles Maison Champs-Élysées, la nouvelle table qui fait vibrer le Triangle d’Or assume la séduction dans le très chic 8e arrondissement. Le must ? Son Salon Louis XIII,  lieu confidentiel qui propose aux amateurs de partager cognacs d’exception et cigares rares dans un espace intimiste, sous forme de memberships ou bien ponctuellement.

Le lieu : lumières tamisées, néons colorés, corsets en guise de déco, banquettes en velours… D’emblée, on tombe amoureux de cette ambiance hédoniste à la fois chic et feutrée. On adore particulièrement les tables face à cette grande vitre qui prolonge le toit de verre, halo de lumière qui ne nous rend pourtant pas plus angélique dans ce cadre fusionnant l’impertinence à l’élégance. Les beaux jours, on profite même de la paisible et verdoyante terrasse.

À table ! On cède d’emblée au délicieux saltufo truffe et parmesan (15 €) et à la pizzette au saumon mariné à l’aneth (22 €) : parfaits pour escorter nos chicissimes et audacieux cocktails. Pour la suite, on continue sur un saumon, cette fois façon gravlax : frais et goûtu avec son gel à l’oseille (22 €), à l’instar du céleri rémoulade revisité à l'avocat (19 €). En plat de résistance, on craque pour le délicieux “Frivole-au-vent” (vous l’avez ? ) de Saint-Jacques (42 €) ou le filet de canette aux olives, découpé élégamment sous vos yeux et accompagné de frites (30 €). Ultimes gourmandises en dessert : une tropézienne ou une pêche Melba (15 €), correctes. 

Frivole Restaurant, 8 rue Jean Goujon, Paris 8e. Ouvert tous les jours de 7h à 2h.

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