L’amour scruté dans une expo au Palais de la découverte

L'exposition De l’amour au Palais de la découverte avec Paule Sardou et Matthieu Lemarié

Associer le sentiment amoureux au savoir scientifique, c’est le parti pris de la nouvelle exposition De l’amour au Palais de la découverte. Alors qu’en France on se contente d’un simple “je t’aime”, l’amour est pluriel en Grèce et quatre mots cohabitent pour le définir, du premier doudou au coup de foudre.

À travers une approche aussi scientifique que sociétale et poétique, entre œuvres d’art, contes, films, dispositifs et ateliers ludiques, l’expo interroge la place de l’amour dans nos vies, sous toutes ses facettes. Une façon fun d’aborder des sentiments qui nous bouleversent.

La galerie des attachements

À peine arrivé dans cette première partie de l’expo, la scénographie donne déjà le ton. L’amour, c’est quoi ? On se retrouve face à un énorme cœur qui bat, vêtu de ses plus belles plumes blanches. Son petit nom ? Pulsions.

Cette installation, signée Paule Sardou, mène à la première galerie, parmi laquelle vingt saynètes culturelles et populaires, de la cristallisation de Stendhal à l'avènement du téléphone portable, s’intéressent aux différents amours. Ça donne une déambulation dans une pièce rouge passion au milieu d’une floraison de citations et poèmes.

Coup de cœur pour la collection assez obsessionnelle de doudous, mise en scène par Matthieu Lemarié, qui fait écho à la théorie de Donald Winnicott du doudou en tant qu’”objet transitionnel” entre l’enfance et l’âge adulte.

L’amour vu par la science

L'amour vu par la science avec Marie Bergström et Marcel Hibert à la galerie des sciences

L’amour s’expose mais aussi, et surtout, s’explore. Immersion dans la seconde partie du musée, à la galerie des sciences, où l’on étudie l’amour en tant que phénomène chimique.

Au programme, des dispositifs amusants sur le sexe, l’érotisme et le consentement et une installation audiovisuelle Parlez-moi d’amour où la parole est donnée à huit spécialistes hyper pointus, comme la sociologue Marie Bergström et le chimiste Marcel Hibert. Résultat : c’est l'ocytocine qui serait la molécule de l’amour.

Véritable réussite de l’expo : la scénographie canon qui illustre de façon ludique, avec différentes hauteurs de bâtiments, les chiffres clés sur les lieux de rencontres. Fun fact : les réseaux sociaux arrivent en cinquième position !

De l’amour au Palais de la découverte, dès 15 ans, 9 € plein tarif


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