Maxim’s : le grand retour d’une table iconique

Maxim's. La simple évocation de son nom convoque illico le Paris de la Belle Époque, restaurant iconique où les grands artistes et intellectuels se retrouvaient pour ripailler et refaire le monde. Plus tard, on y croisait volontiers la Callas, Jackie Kennedy et Aristote Onassis ou encore les Gainsbourg et Brigitte Bardot.

Laissé à l’abandon depuis le décès de son illustre propriétaire Pierre Cardin en 2020, il fallait au moins l’ambition et les moyens du groupe Paris Society (Laurent, Dar Mima, Riviera…) pour réveiller la belle endormie et la replacer pile-poil sous le feu des projecteurs. Forcément, on est allés y passer une soirée pour tout vous raconter. 

 

Le rendez-vous des socialites

Depuis toujours établi comme le Q.G. du Paris qui compte, le Maxim’s de Laurent de Gourcuff continue d’attirer une faune résolument socialite… et de tous âges. Là, une star de la jet-set à l’ancienne est entourée de toute sa cour. Plus loin, une tablée de millenials chics trinque au champagne devant la scène, où un groupe stylé reprend des tubes d’Amy Winehouse. Le ballet des serveurs (hyper efficaces) est un spectacle en soi, virevoltant entre les tables nappées avec cette impression d’avoir toujours fait partie du décor, entre les vitraux fleuris, le plafond de verre et les fresques romantiques. Et l’impression d’appartenir à un autre siècle.

 

Nourritures mondaines

Maxim’s a bon appétit, et si quelques plats légers conviendront aux brindilles, on se réjouit de retrouver dans ce néo-temple de la ripaille des plats de bistrot particulièrement réconfortants : cuisses de grenouilles trempant dans un beurre persillé à saucer jusqu’à la dernière goutte (25 €), tarte fine aux champignons sauvages (22 €), soufflé aux fromages (18 €) et velouté Dubarry à la crème truffée (16 €) en entrée. À suivre : un homard à l’américaine baignant dans sa sauce divine et ses légumes de saison (78 €), un vol-au-vent aux ris de veau et volaille (48 €) ou un tournedos Rossini à la truffe noire et haricots verts (60 €). Pour la partie sucrée, c’est le chef pâtissier Yann Couvreur qui régale avec une renversante mousse au chocolat soufflée et parfait glacé (22 €) et des œufs à la neige d’anthologie (14 €).

 

Un bar mythique 

À l’étage, on devine déjà dans une salle privatisable les grands after shows de la fashion week à venir, quand les éternels clopeurs se confinent dans le fumoir le plus éblouissant de la capitale, véritable jardin d’hiver sous le toit de verre. Mais la star au-dessus du restaurant reste évidemment le cultissime bar du Maxim’s, où il faudra désormais montrer patte blanche (comprenez stilettos hauts perchés et brushing impecc’) pour en être dès 19h. On y sirote élégamment un cocktail Hepburn, Onassis ou Streisand (19 €), à moins de ne leur préférer un Guitry à la liqueur de mandarine, pommeau et champagne Perrier-Jouët (19 €) tout en repérant les stars et bons partis de passage, venus s’encanailler sur une playlist emballante. 

Ouvert tous les jours midi et soir.

Reservation sur restaurant-maxims.com

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