© Kimono - Bar Omi - Shuzo
En ce moment, Paris vit à l’heure japonaise, affichant son lot d’ouvertures toutes plus séduisantes les unes que les autres. Si la tendance de l’année dernière était à la haute gastronomie nippone, la rentrée 2025 assume une nouvelle vision plutôt portée sur une expérience fédératrice, ludique, voire festive, à grands renforts de décors extraordinaires et de surprises dans l’assiette. La preuve avec ces sept restaurants fraîchement inaugurés, déterminés à prendre le virage du sushi 2.0.
LE plus waouh : Kinugawa
Le lieu : au sommet de l’Hôtel Sax dans le 7e, Kinugawa a récemment inauguré sa plus belle adresse parisienne. Vue tour Eiffel, rooftop ouvert aux beaux jours, décor terracotta, grandes tables parfaites pour les grandes occasions et assises confortables : il règne ici une atmosphère à la fois feutrée et discrète, mais où toutes les tables peuvent s’observer entre elles grâce à de savants jeux de perspectives. Il faut dire que la belle clientèle internationale et les oiseaux de nuit parisiens en ont déjà fait leur Q.G. de la rive gauche, appréciant un décor d’exception, des cocktails hyper créatifs et une cuisine d’une grande qualité.
On commande quoi ? C’est simple : tout est bon. Mais sur nos conseils, misez sur le taruto au thon, sorte de petite pizza plate pimpée de tarama à la truffe d’été (25 €), le snow crab & spicy tuna lové sur des feuilles de nori en tempura (29 €) et la fondante aubergine gratinée au bon goût de miso sucré (23 €). On enchaîne avec le très fin filet de bar vapeur et champignons, le tout posé sur un consommé de dashi particulièrement parfumé (39 €), sans oublier le clou du spectacle : les jolis rolls black cod grillé mariné au miso et concombre (30 €), les makis thon rouge sauce épicée (21 €) ou encore les sushis anguille grillée (9 €). Le kif se prolonge jusqu’au dessert avec un authentique plaisir coupable : le rocher noisette et sobacha au bon goût d’enfance (18 €).
Kinugawa, 55 avenue de Saxe, Paris 7e. 01 81 69 07 49. Ouvert du lundi au dimanche midi et soir.
© Claire Israël
Le plus temaki : Nobi-San
Le lieu : pignon sur la prisée rue de Turenne en plein Marais, le décor minimaliste de Nobi-San attire la curiosité des passants. Après avoir fait découvrir les handrolls aux Parisien·ne·s, Thomas Moreau (ex-Doki Doki) s’ouvre au temaki dans une version ouverte sans la forme de cornet : tous les ingrédients qui garnissent la feuille de nori se dévorent d’abord avec les yeux puis à la main, sans en mettre partout s’il vous plaît ! Pensée pour un déjeuner sur le pouce ou un dîner à deux, la salle s’articule autour de la cuisine, quand l’étage propose une plus grande tablée à destination des groupes. Banco : la jolie vaisselle est proposée à l’achat à l’instar d’un merchandising hyper léché pour copier son coolness à la maison.
On commande quoi ? Comme à l’école, on coche des cases façon QCM pour passer commande sur une petite feuille. Le bon combo ? Les assortiments de 5 temakis au choix (entre 24 et 40 €) dont nos préférés : shiitake kombu, anguille, crabe avocat, thon gras ail noir (#banger) et daurade grillée. On accompagne cette fine équipe (qui arrive au compte-goutte) de nouilles soba gomae (10 €), d’une soupe miso (7 €) et d’incroyables crispy rice chips au thon rouge pimenté (14 €), une curiosité hyper compliquée à préparer qu’il s’agira de commander avant le sold out. Cocktails, sakés, thés et whiskies japonais complètent le verso du menu et continuent de prôner une certaine quête de l’accord parfait. Un sans faute !
Nobi-San, 58 rue de Turenne, Paris 3e. 09 86 13 43 11. Ouvert du lundi au samedi midi et soir. Uniquement le midi le dimanche.
© Manoukian
Le plus fusion : Shuzo
Le lieu : Shuzo, le “tropical izakaya” d’Oberkampf, est le nouveau bébé de deux amis de longue date. D’un côté, le chef Andrés Ramirez – qui a grandi dans une famille de restaurateurs japonais … en Colombie – et de l’autre Gina Villacob, Colombienne et amoureuse de musique. À l’intérieur, on découvre une atmosphère chaleureuse et traditionnelle avec des murs aux couleurs mates, des matériaux bruts et une grande fresque japonaise à instagrammer d’office. Le soir, on s’assoit au bar en carrelage vert face à la cuisine, notamment en fin de semaine : guettez le compte Instagram qui annonce régulièrement la venue de DJs pour ambiancer le dîner.
On commande quoi ? Côté salé, on a le choix entre entrée froide avec des sushis, sashimis ou crudos du moment selon les arrivages (12 €), à moins de préférer un tartare végé à la pastèque, mousseline de noix de cajou, tuile de maïs et huile verte (10 €). Notre coup de cœur revient à une entrée chaude : le hashbrown au manioc avec sa double cuisson pour ce côté à la fois croustillant et moelleux et son tartare de gambas ultra-frais (12 €). Mais le tamal de porc – plat typique d’Amérique Latine – nous a aussi épaté avec sa texture ultra-fondante grâce à sa cuisson vapeur dans une feuille de bananier (15 €). Pour la touche sucrée, on pense encore au dessert de l’automne qui arrive bientôt à la carte : la crème brûlée au chontaduro (9€), fruit colombien à la texture d’un potimarron et sa petite coque sucrée qu’on casse à la cuillère.
Shuzo - Izakaya tropical, 44 rue de Saint Sébastien, Paris 11e. 01 86 04 19 77. Ouvert le soir du mercredi au vendredi, le samedi en continu de midi à minuit et le dimanche en continu de 12h à 18h.
© Juan Arias
Le plus bistrot : Kimono
Le lieu : à deux pas du Bon Marché, Kimono se révèle une jolie parenthèse bristonomique à la japonaise. Quatrième adresse des sœurs Vaconsin après Blueberry, Marcello et Steam Bar, Kimono séduit dès l’extérieur où de grandes fenêtres laissent apercevoir un jeu de lumières et le décor soigné du Studio Boxwood : halo rouge venu du bar, ambiance feutrée et bar en bois et camaïeu de bleus confèrent un esprit brasserie parisienne, mais twistée à l’épure japonaise. La promesse ? Nos places préférées : au comptoir pour voir défiler les cocktails signatures sous nos yeux et roucouler en amoureux.
On commande quoi ? On vous invite à choisir 2 à 3 assiettes par personne, parmi les petites bombes pensées en duo par Flora Mikula, cheffe exécutive du groupe, et mises en œuvre par le chef Masahiro Moriya en cuisine. Étonnantes en apéritif : des tranches de Comté accompagnées de yuzu confit et d’un beurre de wasabi pour se faire une petite tartine sur un pain maison au sarrasin (16 €), avant d’enchaîner avec un vitello tonnato au wasabi (16 €) qui fait l’unanimité. Autre folie : les légumes frits au riz soufflé et sarrasin à tremper dans une mayo japonaise épicée (15 €) et dans le poulet katsu croustillant à souhait (14 €). Mais la star de la carte qui nous fera revenir, c’est le futosoba : une pâte rebondie et parfumée au sarrasin, servie avec son canard (16 €) pour un plat aussi réconfortant que irrésistible. Et parce qu’on finit toujours sur une touche sucrée, le mochi matcha frais (6 €) devient vite la cerise sur le gâteau. On revient quand ?
Kimono, 66 rue du Cherche-Midi. Paris 6e. 01 42 22 32 15. Ouvert du mardi au samedi midi et soir.
Le plus valeur sûre : Doki Doki
Le lieu : véritable Q.G. des businessmen parisiens, Doki Doki installe ses handrolls signature dans deux nouvelles adresses. A commencer par celle de Neuilly-sur-Seine qui dévoile un décor de béton brut, bois blond et lumière travaillée signé Rodolphe Albert, offrant un long comptoir façon ryokan contemporain. Rue des Martyrs, même A.D.N. minimaliste contrastant avec l’énergie vibrante de South Pigalle. Deux ambiances, une même signature : le Japon épuré version Doki Doki, qui a su créer son identité reconnaissable en un coup d'œil.
On commande quoi ? Chez Doki Doki, on ne passe pas à côté des rolls, véritable signature de la maison : saumon (8 €), thon rouge (8 €), crabe (10 €) ou l’iconique o-Toro (14 €). On enchaîne avec les sashimis de saumon ultra-fondants (10 €) et les tartares travaillés (14 €), un must à tester absolument. Pour patienter entre deux rouleaux, on se réconforte avec une soupe miso fumante (7 €), des edamames (6 €) ou une salade de concombre croquante (7 €). Et parce qu’on finit toujours sur une note sucrée, on craque pour les mochis (yuzu, sésame noir, coco, praliné, 6 €) ou les glaces artisanales crémeuses à souhait. Notre reco anti-banqueroute ? Miser sur la formule 5 handrolls à 34 €.
Doki Doki, 156 avenue Charles de Gaulle, 92200 Neuilly-sur-Seine. 01 80 88 07 20. 51 rue des Martyrs, Paris 9e. 01 88 61 26 68. Ouvert du lundi au mercredi midi et soir. Les week-ends en continu de 12h à 22h30.
© Charlotte Abbeys
Le plus haut perché : Aqua Kyoto
Le lieu : perché tout en haut de l’immeuble qui abrite Bacha Coffee en bas des Champs-Élysées, Aqua Kyoto s’annonce comme le rooftop le plus attendu de l’année avec sa vue sur la tour Eiffel et l’Arc de Triomphe. De quoi attirer les beautiful people exigeants du Triangle d’Or venus admirer la dextérité des maîtres sushis. Mieux : on s’installe en direct de la terrasse chauffée du rooftop pour une dînette face à la Dame de Fer, bien installé·e·s sur de confortables banquettes et fauteuils couleur brique.Mention spéciale pour le service impeccable et les cocktails hyper ludiques avec petit poisson en gelée et nuage de fumée (Negroni 18 €).
On commande quoi ? Si les sushis et makis de luxe se commandent à la carte (avocat concombre 10 €, Crystal Sushi saumon et saké à la menthe 20 €), l’option raisonnable reste d’opter pour des assortiments de jolis plats chauds et froids : gyozas black cod (23 €), edamame (9 €), soupe miso aux palourdes (19 €), Tempura de Rock Shrimp à dipper dans une mayo umami chilli-garlic et poudre d’algues (26 €), sans oublier les soyeuses nouilles de sarrasin au matcha, champignons sauvages japonais et oignon teriyaki (29 €) et le katsu de saumon (34 €). Mimi en dessert : les mochis glacés sakura ou matcha (15 €).
Aqua Kyoto, 26 avenue des Champs-Élysées, Paris 8e. 01 86 22 35 85. Ouvert du lundi au dimanche de 19h à 2h.
© TheTravelBuds x Aqua Kyoto
Le plus mode : Bar Omi
Le lieu : après Ojii et Onii-San, Laetitia et Arthur Cohen ont mis la main sur une ancienne petite poissonnerie bien connue du côté du marché Saint-Honoré. Comme s’il s’agissait du destin de cette adresse, Bar Omi y dégaine une flopée de sashimis, makis et sushis dans le décor dingo de Fanny Perrier, qui a réussi l’exploit de créer plusieurs espaces distincts dans ce resto de poche. Évidemment, on se rue sur les places autour de la cuisine ouverte pour admirer le chef Taku Mikuriya agiter ses couteaux aiguisés et tailler ses thons et sérioles dans le plus grand des sérieux. Les bêtes de mode et bureaux RP alentour s’y pressent déjà, excités comme des puces de voir (enfin) une cool adresse pousser dans le quartier le plus luxe de Paris.
On commande quoi ? Les brindilles se réjouissent de tremper leur chou japonais dans de petites sauces bien relevées (12 €) et de croquer dans quelques edamames marinés au soja (9 €). Comptez entre 5 et 13 € pour des sushis à la pièce (bonite, unagi et caviar, bar et shiso… à faire braiser sur demande), à moins de faire soi-même ses handrolls negitoro et œufs de truite (20 €) ou zabuton de wagyu (40 €). Sympa : le menu déjeuner avec plateau dégustation à 45 € et une topissime soupe soba et champignons, light et parfumée (25 €). On termine en partageant un généreux tiramisu au genmaicha et son bon goût torréfié (14 €).
Bar Omi, 6 rue du Marché Saint-Honoré, Paris 1er. 06 49 50 27 57. Ouvert du lundi au samedi midi et soir.
Et toujours...
LE plus comfy : Iné
Le mood : passer devant sans s’y arrêter serait une erreur impardonnable ! Iné, c’est un petit bijou qui cache bien son jeu. Seulement quatre tables tiennent dans ce tout petit restaurant qui permet d’observer Sarah s’affairer depuis la cuisine ouverte. Cette ex-attachée presse spécialisée dans le luxe s’est reconvertie pour ouvrir les chakras des Parisiens et Parisiennes sur les traditionnels bentos, ces boîtes qui renferment riz, protéines et légumes. Servis au déjeuner uniquement, ses bentos généreux et bien rangés, à dévorer sur place ou à emporter, réjouissent déjà les orphelins de (feu) Nanashi en rade d’un lunch aussi sain que délicieux. De quoi découvrir la véritable gastronomie japonaise ! Un conseil : suivez Iné sur les réseaux sociaux : Sarah organise parfois des collab’ et des événements dans son restaurant, comme un brunch d’exception.
À la carte : que cachent ces bentos ? Trois options sont servies tous les midis (16,50 € à emporter, +1 € sur place) : une version viande avec un délicieux steak haché de porc et de bœuf, une autre au poisson avec du cabillaud et une option veggie avec un steak de champignons et de tofu. Chaque bento est servi avec du riz japonais, des edamame pour le côté crunchy, un sauté de carottes sucré/salé, des aubergines marinées à la sauce miso (un délice), une salade de potiron, des courgettes cuites au four et du choux rouge mariné. Oui, oui, tout ça dans une seule et même boîte ! Autre option : les plats du jour qui changent tout le temps. Un poulet frit dont vous nous direz des nouvelles, des currys japonais, du katsudon… En clair : la cantine nippone dont on rêvait.
Iné, 29 rue D’Enghien, Paris 10e. Ouvert du mardi au vendredi de 12h à 14h30.
© Iné.
LE plus mode : Yujin
Le mood : parmi les adresses légendaires du passage des Panoramas se niche un nouveau spot qui risque de beaucoup faire parler de lui. Yujin, qui signifie “amis” en japonais, est le bébé de quatre copains - Pierre Sene, Bryan Birget, Alexandre Basse et Guillaume Guedj - fusionnant cuisine nippone, street food et hip-hop. Sur fond de Rihanna et Jay-Z, on entre dans un lieu où l’air du temps se mêle à la tradition : boiseries, poutres apparentes, vieil escalier de bistrot s’accordent parfaitement avec les néons, les lumières tamisées et le comptoir en carrelage blanc. Le mood ? On s’installe au comptoir sur des chaises hautes dans ce petit restaurant tout en longueur, où l’atmosphère festive et la proximité entre les clients appellent à la papote, surtout après un ou deux cocktails shakés par Bryan Birget.
À la carte : on commence d’ailleurs avec l’une de ses créations, à savoir un Gin Tonic bien frappé (14 €) ou une Piña Colada qui vous envoie direct à Copacabana (12 €). En cuisine, c’est Pierre Sene qui pilote. Le chef, qui a aiguisé ses couteaux chez Bernard Loiseau et L’Escargot Montorgueil, rend hommage à la cuisine japonaise tout en s’accordant des transgressions, déroulant avec malice une carte à la fois réconfortante et créative. Place aux entrées, à partager (ou pas !) : “Tokyo Drift”, des brochettes bœuf-fromage revisitées en sushis avec du fromage à raclette et flambées au comptoir (14 €). On en lècherait presque l’assiette… Les amateurs de poisson préféreront le délicieux tartare de saumon (12 €), parfaitement acidulé et escorté d’une divine mayo maison, le tout à déposer sur une galette de riz. Combo idyllique. Gardez de la place pour les plats : chez Yujin, le curry est roi ! Tempura de légumes, poulet frit ou bœuf : faites votre choix (16 - 18 €). Le poulet et le bœuf fondent dans la bouche alors que le curry est relevé juste ce qu’il faut. Les becs sucrés se jetteront finalement sur le cheesecake au yuzu (6 €), pas trop acidulé, et les mochis ananas-coco (7 €), chacun servi sur un coulis de framboise-mangue. Une réussite.
Yujin, 53 Passage des Panoramas, Paris 2e. Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 14h30 et du mercredi au samedi de 19h à minuit.
© Yujin, Bird Food And Co et More Content Studio.
LE plus pointu : Takuto
Le mood : quand le maître sushi Takuya Watanabe (Taku pour les intimes, ex-chef de Jin) et le serial restaurateur David Memmi (le papa des burgers Birdy) lancent à quatre mains une cantine japonaise en plein Saint-Germain-des-Prés, ce n’est clairement pas pour plaisanter. Finito les boîtes boring de California et sushis saumon. Chez Takuto, le poisson cru fait sa starlette en direct de jolies assiettes ou de boîtes à tiroirs hyper bien fichues pour l'option take-away. Pignon sur la rue de Seine (et en livraison, joie), leurs petites bombes de handrolls prennent des airs de casse-croûte couture qu’on emporte volontiers pour un pique-nique avec vue sur le fleuve.
À la carte : on vous recommande 3 à 5 handrolls au choix, donnés entiers à la main sur place ou coupés en quatre grosses tranches et placés dans leur jolie boîte à emporter (menus déjeuner de 24 € à 40 €, 5 rolls 38 €). Nos recos ? Le Kaito Maki au thon gras, thon rouge, courge marinée et shiso, l’Ebi Tempura de crevettes, l’Unagi anguille, concombre, tamago ou le Negi Toro et les rolls au saumon ou à la daurade. Ces petites beautés qui tiennent parfaitement en main s’avèrent hyper faciles à déguster et se partagent aisément avec son +1. On leur ajoute des edamames marinés trop bons, une soupe miso qui envoie du goût et on prie pour que le dessert du jour soit à nouveau ce cheesecake au matcha dont on se souvient encore de l’umami.
TAKUTO Paris, 71 rue de Seine, Paris 6e. Ouvert du mardi midi au vendredi soir de 12h à 14h30 et de 18h30 à 22h30. Le samedi de 12h à 15h30 et de 18h30 à 22h30. Le dimanche de 12h à 22h.Livraison sur Paris Intra-Muros et proche banlieue via UberEats du mardi au dimanche midi et soir.
© Takuto Paris, Géraldine Martens
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