Vasarely hypnotise Beaubourg

Vasarely Centre Pompidou Paris

Attention : expo culte. Le Centre Pompidou rend un hommage à la hauteur de l’héritage de Victor Vasarely, figure de l’art optique et cinétique. Le partage des formes, c’est la première grande rétrospective française entièrement consacrée à l’artiste hongrois - naturalisé français - du XXème siècle.

Un slasheur avant l’heure

© Adagp, Paris, 2018

Tout à la fois graphiste, publicitaire, peintre, sculpteur et architecte, il milite pour un art global. Que l’art fasse partie de la vie quotidienne est sa plus grand préoccupation, quitte à ce qu’il soit “imprimé sur des kilomètres de torchon”.

Quand l’art s’invite dans nos vies

© Adagp, Paris, 2018

En plus de ses toiles monumentales et de ses intégrations architecturales, on retrouve ses objets en porcelaine (grâce à son partenariat avec la firme allemande Rosenthal), ses publicités (c’est l’inventeur du fameux logo Renault), ses livres de la collection Tel de Gallimard (dont il a illustré les 95 premiers titres), et bien sûr la pochette culte du deuxième album de David Bowie, Space Oddity.

Une scénographie monumentale

Via une scénographie très vasarelyenne qui force notre regard à se placer un peu partout, l’expo réunit des œuvres éparpillées inédites, venant du Centre Pompidou, du Musée Vasarely de Budapest et de collections particulières.

© Adagp, Paris, 2018

Toutes ses périodes artistiques sont représentées : grandes toiles rondes et colorées, ses dernières, beaucoup plus anguleuses - qui rappellent le détail d’une photo pixélisée, sa phase noir et blanc… Sans oublier évidemment ses intégrations architecturales comme la salle à manger du siège de la Deutsche Bundesbank, qui a été intégralement recréée pour l’occasion !

© Adagp, Paris, 2018

Dans la dernière salle, on a osé un côté un peu kitsch en optant pour des murs tout noir et une lumière tamisée”, explique le guide. Avec un éclairage savamment orchestré autour d’une salle noire, les œuvres donnent l’impression de produire leur propre lumière.

La collab’ Vasarely

© kikiwarvek

À la sortie de l’expo, la boutique propose une collection de bijoux Studio Chuma faite spécialement pour l’occasion. Inspirés de l’univers de Vasarely, les boucles d’oreille et colliers made in France allient des fragments de miroir et des pièces colorées, de quoi ajouter une touche Art déco à notre look.

Et après ?

Après, on va boire un verre au Georges, le fameux bar au sommet du Centre Pompidou, pour profiter de la vue panoramique sur tout Paris et déballer nos impressions un cocktail à la main.

Plus d’informations en ligne, ouvert de 11h à 21h, fermé le mardi.

© Association Willy Maywald / Adagp, Paris 2019

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