Les restaurants les plus prisés de la fashion week

Restaurants branchés à Paris pour la Fashion Week, adresses élégantes où se retrouvent les passionnés de mode et de gastronomie.

© Mickaël A. Bandassak pour Casa Pregonda / Matthieu Salvaing pour Le Grand Café / Daimant Saint-Honoré

Le gratin de la mode est en ébullition ! Après la frénésie de Milan, c’est au tour de Paris d’accueillir sa Fashion Week du 29 septembre au 7 octobre. Plus excitante que jamais, celle-ci promet son lot d’attentes et de surprises avec les premiers défilés de nouveaux directeurs artistiques, notamment Pierpaolo Piccioli pour Balenciaga, Matthieu Blazy pour Chanel ou encore le duo Jack McCollough et Lazaro Hernandez pour Loewe. Autant dire que le monde de la mode aura les yeux rivés sur Paris cette semaine ! 

Histoire de nourrir tout ce beau monde, les cantines et restos les plus cool et glamour de Paris rivaliseront à nouveau de charme et de gouaille pour attirer à leurs tables la fashionsphère et tout un tas de célébrités stylées ! Pour être sûr·e·s de les croiser, suivez le guide des adresses les plus prisées pendant la semaine de la mode…

 

Le Grand Café

Le Grand Café Paris, restaurant élégant aux colonnes majestueuses et à la vue sur les jardins, adresse incontournable pendant la Fashion Week.

Le lieu. Sans aucun conteste, il s’agit de l’ouverture la plus attendue de l’année. Fraîchement rénové, tout propre, le Grand Palais s’offre désormais l’une des plus belles terrasses de Paris, dont le restaurant splendide est piloté par Loulou Groupe, déjà à la tête de la table éponyme du MAD. Avec ses colonnes, sa vue magique sur le Petit Palais, son service impeccable et ses murs terracotta rutilants, Le Grand Café promet d’être la nouvelle attraction de la fashion week. 

On y croise qui ? En plus des Creative Directors, V.I.P. et influenceurs de tous bords qui squattent ses banquettes depuis l’ouverture, on y croisera forcément du gratin cette semaine puisque Le Grand Café accueillera les plus grands dîners et soirées d’aftershows dont Dior Beauty, Chanel et Tiffany’s. On parie que les égéries seront de la partie…

Nourriture de brindille. Pour Le Grand Café, le chef exécutif du groupe, Benoît Dargère, emprunte aux codes de la brasserie moderne en proposant des plats de tradition dans une mise en scène grandiose. En plus des classiques du genre (œufs mimosa anchois et poutargue (21 €), exquise tarte fine à la tomate (25 €), plateaux de fruits de mer, salade de pommes de terre (29 €)… et quelques créations toutes fraîches à l’instar du carpaccio de gambero rosso, stracciatella et pistaches (45 €), de la salade de homard, haricots verts et framboises (49 €) ou du dos de cabillaud aux morilles et asperges vertes (39 €). On termine par une assiette de fraises, framboises et chantilly (22 €) ou un Affogato signature (16 €). Notre reco ? S’y faufiler à la nuit tombée, quand l’orchestre de jazz commence à ambiancer les convives et que Colin Field, véritable figure de l'Hemingway du Ritz pendant 30 ans, prépare ses renversants cocktails. Nota bene pour les mordus de théâtre et d’opéra en quête d’une table couché-tard : les dernières commandes passent jusqu’à minuit. 

Le Grand Café, Rotonde Clemenceau, 1 place Clemenceau, Paris 8e. 01 85 09 40 50. Ouvert tous les jours. Déjeuner de 12h à 16h30, dîner de 19h à 2h, bar ouvert dès 18h30.

© Matthieu Salvaing - Oddur Thorisson

 

Casa Pregonda

Casa Pregoñda Paris, restaurant méditerranéen prisé pendant la Fashion Week, plats de fruits de mer et ambiance conviviale.

Le lieu. Franchement bien placé à deux pas de tous les bureaux de presse et showrooms, Casa Pregonda affiche une fringante devanture qui vous emporte illico dans les Baléares, et dont le pittoresque se prolonge tout en longueur à l’intérieur avec cette impression que la mer pourrait apparaître derrière une fenêtre. Pierres blanches aux murs, chandeliers, bar en hauteur pour dîner au comptoir, service charmant : zéro fausse note pour cette adresse forcément branchée. 

On y croise qui ? La team mode internationale promet d’être au taquet pour venir squatter ses jolies tables en cette première fashion week depuis l’ouverture. Nous, on y a déjà aperçu la papesse de la mode et fondatrice de Tagwalk Alexandra Van Houtte et sa clique, la créatrice Amina Muaddi et ses souliers de princesse ou encore Géraldine Nakache incognito.

Nourriture de brindille. Impossible d’abord de ne pas commander la meilleure sangria de Paris, parée de pêche, verveine et romarin (verre 10 €, mais allons-y tout de suite pour la carafe, 40 €). Dur, dur de choisir ensuite entre les spécialités ibériques qui défilent et nous font de l'œil. Vamos pour partager la tortilla aïoli et poivron confit (14 €) ou la version à la saucisse txistorra (17 €), la salade russe (12 €), les spectaculaires crevettes carabineros al natural (24 €, mais quel fondant ! ), la salade de tomates et ventrèche de thon (18 €) et bien sûr les croquetas de jamón ibérico (8 €). Idéalement, on garde de la place pour partager un arroz à l’encre de seiche et carabineros (74 €), à moins de carrément craquer pour un délire en solo incarné par la caldereta de homard à la minorquine (49 €). Parole : vous allez vouloir y revenir très, très vite.

Casa Pregonda, 6 rue Marie Stuart, Paris 2e. Ouvert du mercredi au dimanche de 19h à 00h.

© Photos lieu Adel Fecih - Photos food Mickaël Bandassak 

 

Daimant Saint-Honoré

Restaurant Daimant Saint-Honoré à Paris, adresse chic au décor rouge vibrant, idéale pour dîner pendant la Fashion Week.

Le lieu. Quand on se déclare “maison de mode, maison de goût’’ en envoyant à sa carte seulement des plats à base de légumes, il s’agit d’assumer le propos ! Pas d’esbrouffe : à l’instar de la première adresse Faubourg Daimant, Daimant Saint-Honoré mérite son titre. Ici, la cuisine végétale s’en va taquiner une créativité bistronomique et une furieuse gourmandise en se ravigotant de sauces coquines. Murs laqués rouges, bar en bois XXL, tables nappées : la décoration vise l’élégance et raconte une histoire. Emmenée par Alice Tuyet, ce restaurant ravageur glamourise (enfin) la place du marché Saint-Honoré pour conquérir nos appétits ! 

On y croise qui ? Si la mode a pris le tournant veggie, c’est évidemment chez Alice qu’elle vient se sustenter. On a pu y croiser Clara Luciani, Mathilde Favier la queen PR de Dior, le coiffeur des stars John Nollet et même Demna, le D.A. de Gucci (ex-Balenciaga) et végétarien devant l’éternel.

Nourriture de brindille. Le menu déjeuner en semaine (25 € en deux temps) commence carrément bien avec un gaspacho & croûtons suivi d’un délicieux club sandwich new age à l’écrasé de pois chiches et croustillant façon bacon ou une milanaise qui remplace le veau par une aubergine cuite à la flamme. Midi et soir, on ne manque pas la coquette nouveauté : un caviar d’algues bretonnes présenté dans une boîte comme de vrais œufs d’esturgeon, surmontant une crème crue et servi avec des petits beignets à tremper (15 €). Place également aux casarecce aux grillades de la veille (19 €) et aux désormais cultes croquettes cochonnes aux champignons (14 €). Miam enfin : le bar à mousses au chocolat (coupe deux parfums 12 €).

Daimant Saint-Honoré, 24 place du Marché Saint-Honoré, Paris 1er. Ouvert 7/7 au déjeuner et au dîner, en non stop l'après-midi. 01 86 90 50 92.

© Leo Kharfan et Alice Tuyet

 

La Petite Chaise

La Petite Chaise : Un restaurant parisien au charme classique avec une salle cosy aux banquettes en velours rouge et étagères remplies de livres, accompagné d’un plat raffiné de poisson nappé d’une sauce gourmande.

Le lieu. Régalant le Tout-Paris mondain depuis 1680, La Petite Chaise a récemment été reprise par la team de copains d’Antoine Arnault et lui-même. Dans les mains de l'architecte Johanna Amatouri, cette véritable institution de la rue de Grenelle s’offre une nouvelle jeunesse (combien a-t-elle pu en vivre ? ), attirant plus que jamais la foule mode dans son cadre ouaté sur deux étages. Banquettes en velours rouge, boiseries du sol au plafond, chandeliers et nappes blanches confèrent à cet écrin chic une aura quasi mystique : ouvrir la porte de La Petite Chaise, c’est un peu comme valider son passeport parisien.

On y croise qui ? Toute l’année, la table la plus prisée de la rive gauche voit défiler un tas de célébrités. Il y a celles qui habitent le quartier, déjà, entre les idoles du petit écran et les grands acteurs français. Mais on y a aussi vu passer des stars de calibre international, entre les sœurs Olsen, Katie Holmes, Ralph Fiennes ou encore Matt Dillon, sans oublier les CEO de grandes entreprises… En clair : il y a du réseautage dans l’air ! En pleine fashion week, notre it-girl préférée Louise Parent vient même d’y organiser son tout premier Dîner de Loulou en compagnie de la crème des socialites parisiens (Mélanie Huynh, Pierre Painchaud…) venue découvrir la maison de joaillerie Charlotte.B.

Nourriture de brindilles. Folie : en plus de la hype qui rend forcément l’adresse désirable, on s’y régale aussi ! Au menu ? Salade de lentilles beluga, œuf mollet (14 €), artichaut vinaigrette (16 €), des œufs particulièrement stylés (10 €), un solide bar sauvage à napper de beurre blanc (36 €), un suprême de volaille selon l’humeur du chef (pour nous : sauce morilles - 30 €) à accompagner de sucrine, de pommes alumettes ou de haricots verts à l’ail. Chic en diable : la superbe pavlova à la chantilly et aux fruits rouges (20 €) qui se partage pour toute la table, à l’instar d’un remarquable bol de mousse chocolat à la consistance bien dense qui laisse passer des petits morceaux (20 €).

La Petite Chaise, 36 rue de Grenelle, Paris 7e. Ouvert du mardi au samedi midi et soir ainsi que le dimanche midi. 01 42 22 13 35.

 

Maxim’s

Maxim’s Paris, restaurant iconique au décor Art déco et à la cuisine raffinée, lieu emblématique de la haute société durant la Fashion Week.

Le lieu. Maxim's. L’évocation de son simple nom convoque illico le Paris de la Belle Époque, restaurant iconique où les grands artistes et intellectuels se retrouvaient pour ripailler et refaire le monde. Plus tard, on y croisait volontiers la Callas, Jackie Kennedy et Aristote Onassis ou encore les Gainsbourg et Brigitte Bardot. Laissé à l’abandon depuis le décès de son illustre propriétaire Pierre Cardin en 2020, il fallait au moins l’ambition et les moyens du groupe Paris Society (Laurent, Dar Mima, Riviera…) pour réveiller la belle endormie et la replacer pile-poil sous le feu des projecteurs.

On y croise qui ? Depuis toujours établi comme le Q.G. du Paris qui compte, le Maxim’s de Laurent de Gourcuff continue d’attirer une faune résolument socialite… et de tous âges. Là, une star de la jet-set à l’ancienne est entourée de toute sa cour. D’autres soirs, Eva Longoria, Kendall Jenner ou Hailey Bieber se tapent la cloche incognito. À l’étage, on devine déjà dans une salle privatisable les grands after shows, quand les stars clopeuses se confinent dans le fumoir le plus éblouissant de la capitale, véritable jardin d’hiver sous le toit de verre. 

Nourriture de brindille. Maxim’s a bon appétit, quelques plats légers conviendront aux créatures de la mode à côté de plats de bistrot particulièrement réconfortants : salade de gésiers et foie gras (25 €), velouté de petits pois (20 €), tarte fine de tomates (25 €) et tartare de langoustines (39 €) en entrée. À suivre : un homard à l’américaine baignant dans sa sauce divine et ses légumes de saison (68 €), un vol-au-vent aux morilles, asperges vertes et vin jaune (38 €) ou une entrecôte pommes alumettes (43 €). En dessert ? Une renversante tarte soufflée au chocolat et glace vanille (17 €) et des œufs à la neige d’anthologie (14 €). 

Maxim's, 3 rue Royale Paris 8e. 01 42 65 27 94. Ouvert tous les jours midi et soir.

 

Sugaar 

Une table élégante au restaurant Sugaar à Paris, avec une assiette de côte de bœuf grillée servie sur un plateau en argent, accompagnée d’une purée crémeuse et de verres de vin rouge, ainsi qu’un bar intimiste aux lumières tamisées, décoré de bouteilles raffinées et de pampas séchées. Un lieu chic et feutré idéal pour un dîner branché durant la Fashion Week.

Le lieu. Hyper central, ouvert jusqu’à 2h du mat’ et trusté par tout le gratin de la sape, Sugaar est devenu le spot incontournable de ces dernières fashion weeks. En plein Saint-Germain-des-Prés, tout ce joli monde s’y retrouve en aftershow pour kiffer la cuisine basque à la braise, les cocktails bien frappés et la playlist emballante. Ce qu’on adore ? Ripailler chic (mais avec les doigts) autour de plats voyageurs servis sur des plateaux argentés, à la lumière des bougies.

On y croise qui ? Difficile de faire plus fashion week-compatible que ce spot prisé des top models, D.A., stylistes, new faces et autres créatifs de la mode, tous ravis de se retrouver dans un cadre intimiste qui leur semble presque réservé. Normal : avec l’it-girl Cate Underwood à la direction artistique, c’était forcément toute la bande qui promettait de débouler… Des jolies filles, du luxe plus ou moins discret, des langues étrangères à toutes les tables : les mondains modeux sont en joie.

Nourriture de brindilles. Le Pays Basque s’invite à la fête : pintxos à gogo (moules, anchois, sardine, 7 €), anguille laquée (29 €), poivrons piquillos confits et marinés (12 €), légumes à la braise (10 €), ainsi qu’une belle sélection de poissons et viandes à partager (bar ikejime, txuleta ibérique…). En dessert, le cheesecake brûlé fait sensation (torta de queso gratinada, 12 €), à l’instar de cocktails bien frappés au mezcal pour se mettre en jambe jusqu’à la nuit tombée.

Sugaar, 5 rue Gozlin, Paris 6e. 01 43 26 51 86. Ouvert du mardi au samedi de 19h à 22h30, fermeture à 2h.

 

Siena

Siena : Un restaurant chaleureux à la décoration inspirée des palazzi italiens, avec des banquettes en velours rose et un décor floral élégant, accompagné d’un plat méditerranéen savoureux à base de poulpe.

Le lieu. C’est LA nouvelle adresse obligatoire de cette saison mode : Siena, un coin de Toscane au cœur du chicissime 8ème arrondissement. Le nouveau bébé de Mehdi Abdelhedi,  proprio de l’incontournable César (12 avenue de Wagram), convie à une parenthèse intime, presque dépaysante qui mêle cuisine authentique et généreuse. 

On y croise qui ? Les plus grosses celebs du moment. Le clan Hadid/Jenner, Kaia Gerber, la cover girl Amelia Gray, des pointures du sport mode-compatibles comme Kylian Mbappé et Serena Williams ou encore Selena Gomez, bref, toute l’équipe front row.  

Nourriture de brindilles. Les grands classiques de la cuisine italienne, exécutés à la perfection : pici cacio e pepe, sauce au pecorino et poivre, servies dans une meule de pecorino (35 €), la milanese (côte de veau façon oreille d’éléphant, tomates cerises, roquette, 52 €) et le poulpe grillé (stracciatella, tomates Datterino, citron confit, gremolata, 32 €). En dessert, on commande le Caffè Affogato (14 €) ou les churros nocciolata #guiltypleasure (15 €). 

Siena, 35 place du Marché Saint-Honoré, Paris 1er. Ouvert tous les jours de 11h30 à 2h. Cuisine ouverte jusqu’à 23h30. 01 88 83 00 88

 

Bonnie

Bonnie : Un restaurant panoramique avec une vue imprenable sur Paris, des baies vitrées et une décoration aux motifs audacieux, accompagné d’un plat de pâtes aux langoustines et tomates cerises.

Le lieu. Tout juste hissée au 16e étage de l’hôtel SO/Paris face à la Seine du côté du quai Henri IV, la nouvelle adresse de Paris Society promet d’attirer la faune mode pendant cette fashion week parisienne. Avec l’Ile Saint-Louis à ses pieds et une vue imprenable sur les plus beaux monuments parisiens, Bonnie affiche une atmosphère aux accents 60’s avec, sur la terrasse, une installation miroir décoiffante d’Olafur Eliasson et Sebastian Benham.

On croise qui ? Toute la semaine, les chambres de l’hôtel seront pleines à craquer de mannequins, acheteurs et stylistes venus du monde entier. Le soir venu, adresse festive oblige, on retrouvera comme toujours son lot d’actrices, de sportifs et d’artistes socialites enclins à se faire voir dans les lieux les plus hype du moment.

Nourriture de brindilles. Des plats de fête qui ne font pas grossir : voilà le mojo de la #PFW. On partage donc des tranches de Saint jacques, livèche, citron vert (31 €), du dos de cabillaud, épinards, beurre blanc (36 €), des linguines à la truffe d’été (49 €) ou encore un poulet frit, coleslaw, et sauce barbecue (34 €) et, au dessert, une renversante pecan pie (16€). 

Bonnie, 10 rue Agrippa d’Aubigné, Paris 4e. Ouvert du lundi au dimanche au déjeuner de 12h à 14h30, au dîner de 19h à 00h. Bar de 16h à 2h et club du mercredi au samedi de 23h à 5h. 01 78 90 74 74.

 

Brasserie Lipp

Brasserie Lipp : Une institution parisienne au décor Art déco, avec des murs ornés de miroirs et de motifs floraux, accompagné d’un plat de poisson doré à la perfection servi sur une assiette siglée.

Le lieu. Un décorum et un menu inchangé depuis les années 30 qui accueille les personnalités les plus en vues du moment. Son atmosphère bouillonnante et authentique incarne la capitale à la perfection, intellectuelle, mondaine et désinvolte. 

On croise qui ? Le gratin parisien y fréquente l’establishment politique depuis François Mitterrand jusqu'à Emmanuelle Macron, les figures littéraires en vogue de Verlaine à Beigbeder, les tops les plus bankable de la fashion week de Kate Moss à Emily Ratajkowski, et même le couple J.Lo et Ben Affleck incognito pendant leur lune de miel parisienne, à l’instar de tous les oiseaux de nuit excentriques et passionnés de la rive gauche. 

Nourriture de brindilles. Le menu certifié vintage reste indémodable. Les harengs bismark (13,50 €) et l’assiette de véritable jambon d’auvergne maison Laguiole (18,50 €) font la part belle aux plats de pied de porc farci (25,50 €) ou aux rognons de veau à la graine de moutarde (26,50 €). Côté dessert, la parfaite mousse au chocolat (9 €) se dispute la vedette avec le flan traditionnel parisien (10,50 €). 

Brasserie Lipp, 151 boulevard Saint-Germain, Paris 6e. Ouvert du lundi au dimanche de 9h à minuit et demi. 01 45 48 53 91.

 

Onii-San

Onii-San : Une façade moderne avec un intérieur minimaliste aux influences japonaises, accompagné d’une ambiance branchée et de jeunes clientes stylées en pleine conversation.

Le lieu.  Quand Olivier Léone, le co-fondateur de la griffe de souliers ultra convoités Nodaleto, se maque avec son pote Arthur Cohen mordu de culture nippone, ça donne  Onii-San (“grand frère” en VF), la cantine jap’ la plus sexy du moment. Forcément cool, le lieu s’avère à l’image de cette nouvelle génération bien dans ses Nike qui mixe avec talent le kitsch et le raffiné avec des affiches #lol, des vases tradi et de la vaisselle ramenés du Japon par Arthur. Vraiment sympa.

On y croise qui ? Toute la faune mode du Marais s’y presse déjà, ravie de pouvoir se montrer en satellite de la team Nodaleto : le D.A. de Vuitton Nicolas Ghesquière, Sarah Andelman (colette), Clara Cornet, Emmanuelle Alt, le photographe David Sims, Adrian Joffre (Comme des Garçons) et une armée quotidienne de stylistes et mannequins.

Nourriture de brindilles. Plus qu’un énième comptoir à sushis sophistiqué, Onii-San joue la carte de l’izakaya, les fameux pubs tokyoïtes où l’on vient grignoter de petites assiettes et siffler de la bière ou du saké en bande : la dorade royale au miso épicé et à l’huile de kombu fumé (27 €), l’entrecôte wagyu et sa réduction ponzu-échalote (39 €), toro sando – un sandwich XXL dément (31 €) ou un Onii Riz au lait, crumble de sésame noir, sauce kiromizu, kinako (12 €).

Ouvert le lundi et mardi de 19h à 23h30, du mercredi au samedi de 12h à 14h30 et de 19h à 23h30, le dimanche de 12h à 15h et de 19h à 23h30.

Onii-San, 82 rue des Archives, Paris 3e. 06 51 91 21 01.

 

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