Les amateurs et amatrices d’humour anglais pince-sans-rire et un brin absurde en rient d’avance ! Et pour cause : c’est l’une des comédies les plus barrées de la saison. Au Théâtre Edouard VII, Jonathan Lambert, Virginie Hocq et Arié Elmaleh se donnent la réplique dans L’amour chez les autres, une pièce devenue culte Outre-Manche et qui tire les ficelles d’un sujet aussi éculé qu’efficace : l’adultère. On vous le donne en mille… vous y réfléchirez à deux fois !
Bienvenue chez les zinzins
Les Foster, les Philips et les Chestnut (rien que les noms sont drôles, non ?) se connaissent bien, trop bien même. Frank Foster est le chef de Bob Phillips, qui espère à tout prix devenir son bras droit, tandis que William Chestnut vient tout juste d’intégrer l’entreprise. Leurs femmes ne partagent pas de points communs, sauf un amant : Fiona Foster et Bob Phillips entretiennent une liaison qu’ils peinent à cacher.
Pour ne pas éveiller les soupçons, les amants utilisent les Chestnut comme alibi à leur insu. Ignorant tout des mensonges, le couple est invité à dîner chez les Foster et les Phillips. Jeu de dupes, mensonges et fous rires sont à prévoir…
Pourquoi vous allez adorer ?
Cette pièce rocambolesque du dramaturge britannique Alan Ayckbourn fait rire les anglo-saxons depuis 1965. Elle débarque enfin chez nous dans le superbe Théâtre Edouard VII avec, en prime, un casting qui nous a fait mourir de rire. Jonathan Lambert campe un mari se complaisant dans le déni, quand l’hilarante épouse incarnée par Virginie Hocq s’en veut à mort d’avoir cédé au personnage d’Arié Elmaleh, lui-même flanqué à domicile d’une authentique feignasse jouée par Julie Delarme. Pour compléter les binômes sur cette scène coupée en deux : le couple Chestnut, totalement dépassé par les événements et formé par Sophie Bouilloux et Andy Cocq, qui nous avait déjà fait hurler de rire dans Spamalot et Les Producteurs.
Avec tout ce beau monde, L’amour chez les autres s’impose déjà comme LA valeur sûre de ce début d’année. Grâce à son intrigue montant crescendo jusqu’à une scène de pugilat ébouriffante, on a notamment apprécié que les curseurs du loufoque soient poussés au maximum pour dérouler ces soirées auxquelles nous étions ravi·e·s de ne pas être invité·e·s !
Et avant, on dîne où ?
La pièce commençant à 21h, réservez dès 19h pour la pizza d’enfer à partager de Paparazzi (6 square de l’Opéra Louis Jouvet, Paris 9e) qui est si grande qu’elle est déposée à cheval sur deux assiettes (entre 22 et 24 €). Top : littéralement collé au théâtre, le resto est posé sur la divine place Edouard VII qui nous donne même envie de tenter l’option terrasse.
L’amour chez les autres, jusqu’au 19 mai, au Théâtre Édouard VII, 10 place Édouard VII, Paris 9e.
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