Shabour : la team Balagan ouvre le resto le plus sexy de paris

Atmosphere intérieure du restaurant Shabour

La foodosphère n’a que ce nom a la bouche depuis son ouverture la semaine dernière : Shabour. C’est sans équivoque la table la plus sexy, foodie, enthousiasmante et iconoclaste de la rentrée. Réservez dès maintenant.

Derrière cette adresse électrique planquée rue Saint-Sauveur : Dan Yosha, Assaf Granit, Uri Navon et Tomer Lanzman. La même association de malfaiteurs gourmands que Balagan - la team de l’Expé en moins, cette fois.

Un des plus grands chefs au monde

Portrait du chef Assaf Granit et un coin rangement du restaurant shabour

Assaf Granit, la plus en vue des toques israéliennes - dont les tables à Jérusalem et Londres ne désemplissent pas - fait encore des prouesses et s'affirme encore une fois comme l’un des chefs mondiaux les plus remarquables de sa génération. Le goût de l’époque, il l’invente comme personne.

Un lieu inattendu

Les allergiques aux ambiances 3 étoiles pompeuses et chichis apprécieront.

Bienvenue dans un bar de style du Sentier qui ressemble à son quartier : une quête de brutalité tout en pierres apparentes, béton, granit, inox et acier dans une scéno implacable signée par le brillant studio Cent15 Architecture. Au milieu de ce rade singulier éclairé à la bougie : une grande cuisine et sa brigade, entourée de tables hautes sur lesquelles on dîne au coude-à-coude. Point barre.

Un festin festif

Attablé comme un spectateur gourmand, le client est roi, bichonné, observe le show, papote avec le chef ou en freestyle avec la team qui mixe l’art délicat de la décontraction et la rigueur absolue dans l’assiette. Épatant.

Portrait de l'équipe shabour ,Dan Yosha, Assaf Granit, Uri Navon, Tomer Lanzman

Autre singularité : la table, hautement festive, avec musique d’opéra et sons cool, cocktails stylés, lumière hyper tamisée. Pour parfaire l’ambiance de fête : le comptoir très Brooklyn style où semble s’être posé un décor de table de shabbat : pain hallah, olives et petits gâteaux posés sur serviteurs. Pour servir, la vaisselle des grands soirs : assiettes en porcelaine de Limoges, argenterie, timbales et verres à pieds gravés. Sans oublier la sélection de flacons canon… Le sommelier pose la bouteille pour qu’on puisse se servir comme on aime.

Un banquet digne de la Cène

disposition des couvert et plats de tortellini au chorizo, machluta, labane et pignons de pin,poisson et une sauce spicy

Difficile de choisir tant la carte déborde en sex-appeal méditerranéen. Alors faites comme tout le monde. Commandez et partagez. Le pain cuit dans une branche d’olivier et relevé au za’atar (8 €), un œuf poché fumé au thé servi dans une écume de tahini avec des œufs de saumon et caviar (13 €). Aristocratiques : les tortellini au chorizo, machluta, labane et pignons de pin, et une sauce spicy (22 €).

Entre les plats, le chef vous fait passer une cuillère (en argent) de glace à la moutarde ou de mousse au chocolat à la fleur de sel. Juste pour goûter. Pour le plaisir. Au nom de la générosité. Avant de finir sur un blanc manger (10 €) ou une compote torride (oui, oui !) (12 €).

Une atmosphère fiévreuse

On se regarde, on fait les yeux doux ou on prolonge la fête. Attablés : des jolis brins de Parisiennes, des beaux gosses comme à Tel-Aviv, bref, les ingrédients parfaits pour faire grimper la température avec son amoureux, choper une nouvelle target ou faire des rencontres caliente autour d’une cuisine géniale. La preuve que, décidément, Paris est toujours une fête.

Fermé le dimanche.

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